Archive for avril 2017

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Le Journal intime de Georgia Nicolson, tome 1 : Mon nez, mon chat, l’amour et… moi, Louise Rennison

avril 29, 2017

bm_25443_1582507Résumé :  Georgia Nicolson a 14 ans et trouve que sa vie est un enfer ! Son chat se prend pour un rottweiler, son père voudrait aller vivre en Nouvelle-Zélande, sa mère porte des jupes trop courtes pour son âge .
Sa meilleure amie ne perd pas une occasion de lui casser le moral et le garçon le plus canon du quartier sort avec une cruche aux oreilles décollées au lieu de comprendre que Georgia est la femme de sa vie.
Enfin, s’il n’y avait que ça, elle pourrait survivre, mais il y a cette chose gigantesque au milieu de son visage, son nez !

Avis : J’avais besoin d’une lecture détente, et celle-ci a joué son rôle. Georgia est un ado, elle râle, rien ne lui plaît, mais dans le fond, on sent qu’elle aime ses parents, ses amies et même son chat. Georgia aimerait trouver l’amour, et se retrouve à sortir avec les premiers venus, sans éprouver le moindre sentiment au final. Par peur de se retrouver célibataire. Je pense que ça montre un mal être de notre société, la peur, même à seulement 14 ans, que peuvent éprouver les filles à finir seule, comme si c’était un mal ou une tare, alors que chacun peut et devrais avoir le choix d’avoir la vie qu’il désire.

C’est une lecture drôle et simpliste, le genre que j’aime bien (même si dans ce style je préfère largement le monde délirant d’Ally). On se laisse entraîner par les délires de Georgia, et j’ai même eu quelques fois des petits bondissements de cœur. L’écriture est simple, mais la façon de raconter de Georgia est marrante, ça m’a fait sourire, voir rire par moment.
J’ai bien aimé le personnage de Georgia, malgré son côté crise d’ado, on sent bien qu’elle est ironique et sarcastique, et j’ai adoré son chat.
Je voulais me détendre et malgré quelques grincements de dents, ça m’a détendu, donc c’était parfait.

Gros bémol ceci dit, les propos lesbophobes et transophobes qui m’ont grandement dérangé.

Phrases post-itées : 
« Le jour où il a saccagé mon pull quand je l’ai pris dans mes bras, j’aurais dû me douter qu’au rayon chat tout ne tournait pas rond. »

« Il s’est mis en rogne comme tous les parents du monde dès qu’on leur fait remarquer à quel point ils sont stupides et à côté de la plaque. »

« – On vit dans un monde libre, ma veille, tu peux pas forcer les gens à faire les trucs que tu veux toi. »

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Écarlate, Hillary Jordan

avril 28, 2017

51EEAmLafgL._SX210_Résumé : Coupable d’avortement afin de garder secrète une liaison interdite. À 26 ans, Hannah Payne est condamnée à être teinte en rouge, la couleur de son crime. Stigmatisée, mise au rebut d’une société américaine intolérante, victime d’un système judiciaire radical et de la haine des hommes, elle n’a plus qu’une seule issue : fuir à tout prix.

Avis : Ce livre est une dystopie qui va concerner les femmes. Et qui m’a beaucoup plu. Hannah a commis un crime selon la société, selon elle-même et sa famille, elle a avorté. Elle sera donc condamnée à devenir une Rouge, c’est à dire que sa peau sera teinté en rouge, afin que tous sachent qu’elle a commis un crime et puisse la rejeter comme il se doit.

Hannah va devoir s’en sortir d’une façon ou d’une autre, et par chance, elle est plus forte qu’elle ne le pense. Et elle ne sera pas seule.

Ce livre présente beaucoup de thématiques différentes, sans que ça ne paraisse surchargé. On parle de la culture du viol, d’IVG (et de comment une loi anti-IVG ne diminue pas le nombre d’avortement), de violence conjugale, d’adultère, de relation abusive, de torture mentale. Mais aussi d’amitié, d’amour, d’homosexualité. De féminisme, et ce ne sont pas que des femmes qui sont concernés par ça, il y a des hommes aussi. Le livre nous parle également de combat pour être soi-même, pour pouvoir vivre la vie que l’on désire, et pas celle qu’on nous obligé à vivre sous prétexte d’un Dieu tout puissant.
Le livre baigne dans la croyance de Dieu, la religion, une religion enfermante, jugeante, négative, et la croyance en Dieu évolue elle aussi au long du livre, et j’ai beaucoup aimé la façon dont l’autrice parlait des choses.

C’est un livre très féministe et ça se ressent, et c’est une lecture très agréable, quand bien même les thèmes abordés sont vraiment dur, et Hannah va devoir se battre contre une société bien pourrie et subir des choses affreuses. J’ai trouvé, néanmoins, que l’autrice prenait soin de son perso, et lui évitait le pire. Ce qui m’a soulagé, je dois l’avouer.

J’ai bien aimé l’histoire d’amour de Hannah, quand bien même, elle a réussi à m’agacer avec son Aidan, par moment. C’était une belle histoire, et cela montre, que les hommes sont aussi bloqués dans ces lois cruelles qui mettent au ban de la société les femmes jugées « mauvaises ».  Mais du coup, on voit également l’entraide qui se noue entre ceux qui se sentent concernés par l’injustice de ce pays et qui se battent pour que les choses soient différentes, meilleures.

C’était donc une très belle histoire, quand bien même ce qu’on y voit est difficile et peut faire mal. C’est toujours écrit avec beaucoup de douceur, j’ai trouvé, beaucoup de délicatesse. L’évolution de l’héroïne est hyper intéressante et voir qu’elle part bourrée de préjugés et qu’elle grandit petit à petit, fait du bien.

On ne peut nier une certaine inspiration de la servante écarlate (et sans doute de la lettre écarlate, mais je n’ai pas encore lu celui-ci), ce qui n’en fait pas une histoire copiée collée, bien au contraire. Elle apporte sa touche personnelle.

En bref, j’ai adoré, c’était une superbe lecture.

J’ai lu ce livre : pour le groupe FB : Une chambre à nous

Phrases post-itées : 
« Pourquoi une fille sans chemise est-elle impudique, alors qu’un garçon ne l’est pas ? »

« Des centaines de Chromes avaient tenté de passer à travers les mailles du filet et de tenir le plus longtemps possible pour arriver de l’autre côté. Pas un seul n’avait réussi. Il n’y avait pas d’autre côté »

« Elle était morte depuis un moment déjà et ne s’en était même pas aperçue. »

«  »Tiens, Simone, un scoop pour toi : les femmes sont comme les hommes, ce sont des êtres humains, et les lesbiennes, pareil. Vous aussi vous pouvez trahir. Et quand vous chiez, votre merde pue autant que n’importe quelle autre. » »

« Elle n’appartenait pas à Simone ni à personne. Elle n’appartenait qu’à elle-même. »

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Magnus Million et le dortoir des cauchemars, Jean-Philippe Arrou-Vignod

avril 26, 2017

product_9782070638901_244x0Résumé : Un étrange pensionnat.
Des élèves qui disparaissent.
De terrifiantes créatures surgies du brouillard.
1 341 heures de colle…

Voilà Magnus Million, 14 ans, confronté au plus sombre des complots : le monde des rêves menace d’envahir son pays, la Sillyrie, et c’est lui qui a été choisi pour l’en empêcher. Pourquoi ? Nul ne le sait, sinon peut-être la minuscule et renversante Mimsy Pocket, son garde du corps… Mais ce qu’ils vont découvrir ensemble dépasse de loin tout ce qu’ils ont pu imaginer. Peut-on triompher de ses pires cauchemars ?

Avis : C’est un livre jeunesse qui va nous conter l’histoire de Magnus Million, un garçon un peu trouillard mais vachement attachant. Il souffre de narcolepsie et 12 réveils ne suffisent pas forcément à le réveiller. Malgré sa grande taille et son poids, il est du genre à avoir peur et à vouloir se faire petit pour pas avoir d’ennui.
Magnus on s’y attache directement, c’est un personnage drôle, loufoque, qui s’attire des ennuies assez facilement.

Suite à une de ses bêtises, il écope de plus de 1000 heures de colle et doit emménager dans le dortoir de l’école. Et là, les véritables ennuis vont commencer.

Les personnages de cette histoire sont plutôt attachants, j’ai adoré Magnus, j’ai beaucoup aimé Anton, surnommé Le Crachat, il a quelque chose de touchant, malgré sa violence. On sent que la vie n’a pas été tendre avec lui, pas étonnant qu’il soit si peu tendre. J’ai aimé Mimsy Pocket également. Et les orphelins. La plupart du temps j’ai détesté les adultes, sauf exception de certains. On rencontre des personnes qui sont assoiffés d’argent et de pouvoirs.

Car ce livre dénonce un monde où les riches sont prêts à tout pour s’enrichir, se fichant qu’il y ait des pauvres (d’ailleurs selon eux, les pauvres sont là pour favoriser leur enrichissement). J’ai trouvé que la critique était très acérée, mais également très juste, et qu’il existe pas mal de similitude avec notre époque. Même si celle du livre a un petit côté dystopique.

L’histoire est écrite avec un style assez simple, et humoristique, on sent le ton jeunesse, sans que ça ne soit ennuyant du tout. Elle n’est pas aussi mignonne qu’on peut l’imaginer. Magnus a perdu sa mère, son père le laisse se débrouiller seul dans leur grande maison, les pauvres crèvent de faim, les enfants sont maltraités dans leur école et leur ville, les adultes font des expériences et utilisent les enfants. Ça a un côté assez horrifique et un peu malsain. Très dénonciateur également. Avec une pointe de fantastique (je regrette que le fantastique n’est, d’ailleurs, pas été plus présent).

J’ai beaucoup aimé cette lecture !

Le détail qui tue : j’avais demandé à ma sœur de me choisir une lecture légère, dans les livres que j’ai d’elle et que je dois lire. Mauvaise pioche ahaha…

Phrases post-itées : 
« Magnus serait bien étonné d’apprendre que certains pères jouent avec leurs enfants. Que d’autres emmènent leurs fils aux matchs de football ou que, chose plus incroyable encore, il leur arrive de rire ensemble ! »

« Avec lui, tous les élèves le savent, être à l’heure, c’est déjà être en retard, surtout un jour de composition. »

« Quelquefois, on cherche une protection auprès de plus faible que soi, juste histoire de ne plus se sentir seul. »

« Il en est ainsi des bonnes choses : elles passent si vite qu’elles sont déjà finies à peine les croit-on commencées. »

« On périt souvent d’ennui, dans une salle de classe, mais rarement de mort violente. »

« Les rêves sont faits pour libérer les humains de leurs peurs ou de leurs désirs les plus secrets, pas pour envahir leur vie. »

« Les riches ont beau avoir trop d’argent pour une seule vie, ils n’acceptent jamais longtemps de partager ou de cesser de s’enrichir. »

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Les petites reines, Clémentine Beauvais

avril 23, 2017

Couv_Les-petites-reinesRésumé : On les a élues « Boudins de l’année » sur Facebook. Mais Mireille Laplanche et ses « boudinettes », Hakima et Astrid, n’ont pas l’intention de se lamenter sur leur sort !

Elles ont des mollets, des vélos, et elles comptent bien rallier Bourg-en-Bresse à Paris… Pour s’incruster à l’Elysée !
Place aux Petites Reines !

Avis : ça faisait longtemps que ce livre me donnait envie, et comme la plupart des gens, il m’a énormément plu. 

Ce livre sort un peu des sentiers battus, parce qu’il concerne trois héroïnes, elles sont considérées comme moches, et elles vont essayer de se battre contre cette élection injuste. 

Ce livre m’a fait hurler de rire dès les premières pages, le caractère de Mireille est sacrément rentre dedans. Elle est sarcastique, elle est intelligente et forte, et elle est bien décidée à ne pas se laisser atteindre. Préférant tourner ce concours de boudins en dérision. En rencontrant les autres boudins, l’idée d’aller en vélo à Paris va leur sauter à la face et elles vont, toutes les trois, tout mettre en oeuvre pour se rendre à l’Elysée, pour la fête du 14 juillet.

Accompagné du Soleil, le frère d’Hakima, elles vont se donner à fond dans cette aventure, grandir et changer. Ce qui, au début, n’était qu’un petit défi pour elles, un objectif, va prendre des ampleurs non prévu, la France va vouloir suivre leur péripétie.

Ce message met en avant la méchanceté qui peut s’installer dans un lycée, à cause d’une image diffusé par les médias d’une seule beauté possible. Quitte à ce que les filles se rendent malades pour ça. Et si elles ne collent pas à ce qu’on leur impose, c’est simple : c’est leur faute. Et pas du tout celle de le société.
J’ai aussi adoré comment l’autrice tournait en dérision les messages, et aussi comment elle mettait face à la gentillesse des gens rencontrés, les messages envoyé sur les réseaux sociaux et pleins de cruautés. Les gens se sentent invincibles derrière un écran, ils se permettent de dire des trucs méchants, qu’ils ne vont pas dire en face.

Les personnages sont hyper attachants, Mireille a un sacré caractère, elle fait un peu peur à ses deux amies mais toutes les trois se soutiennent et continuent leur périple, ensemble. C’était une histoire hyper drôle, mais aussi très touchante. J’ai adoré les trois « boudins » et Kader « le Soleil ». J’ai adoré Mireille surtout. J’ai adoré la critique de la société, et le courage de ces trois jeunes fille qui donnent envie de prendre un vélo et de se lancer dans l’aventure. 

La fin m’a tellement émue que j’en ai pleuré (mais c’est pas triste du tout, bien au contraire, je suis juste hyper sensible).

Mon ressenti :
giphytenor

Phrases post-itées : 
« Un œil chassieux, c’est un œil entartré de cette crotte blanche et gluante que les yeux secrètent. C’est un œil comme englué dans sa propre diarrhée oculaire. « 

« […] on n’a pas dû lui répéter assez souvent qu’elle était grossémoche. Alors que moi, c’est arrivé tellement de fois que désormais je m’en gausse. Ça glisse comme de l’eau sur des feuilles de lotus. »

« La grosse vache portait un tee-shirt trop serré, un jean trop serré, des chaussures trop serrées, elle débordait de ses fringues et du monde. »

« Astrid me pousse un peu et je pénètre dans l’appartement, en reprenant mon souffle, vu que je viens quand même de tomber amoureuse de l’astre du jour. »

« Le Soleil m’embrasse et je me rassois toute tintinnabulante, comme si j’avais pris un coup de marteau sur la cloche qui me sert de tête. »

« (Rubrique trucs et astuces de la vie, par Tata Mireille : prends les insultes qu’on te jette et fabrique-toi des chapeaux avec.) »

« On ressemble exactement à ce qu’on est : trois boudins habillés de robes de bal synthétiques et maquillés comme des voitures volées. »

« L’art, les émotions et la vie sont ce qui arrive quand les prévisions, les programmes et les prédictions échouent. »

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Durarara!! tome 2, Ryohgo Narita

avril 22, 2017

durararatome2Attention possibilité de spoils du tome 1.

Résumé : Ikebukuro est le théâtre d’une série d’attaques à l’arme blanche. Alors que certains cherchent à identifier le coupable, l’agression d’un membre des Dollars va déclencher des événements qui risquent de changer le visage du quartier…

Pour le plus grand plaisir de celui, qui dans l’ombre, tire les ficelles.

Illustré par: Suzuhito Yasuda

Avis : Quel plaisir que cette lecture. Les personnages sont tous complètement frapadingues, et pourtant on s’attache à eux, on veut apprendre à mieux les connaître, à mieux les comprendre. Mon préféré est de nouveau Izaya. Qui sait ce qu’il se passe dans sa tête ? À part Izaya lui-même ? Encore que Shizuo, qui le connait bien, est sans doute celui qui est le plus proche de la vérité en ce qui concerne Izaya. Et il y a beaucoup de sous entendu entre eux dans ce tome-ci (pas étonnant que les gens les shippent ensemble).

Au cours de ce tome-là d’ailleurs, on va en apprendre plus sur Shizuo, mais également sur Anri, l’amie de Mikado et Kinda. Ce tome-ci se centre donc sur d’autres personnages, sans oublier pour autant les autres, et c’est très appréciable. On va se retrouver face à une histoire étrange de katana qui aurait sa propre âme. C’est hyper mystérieux et intéressant, et prenant.

En plus ça se lit hyper vite, on voit pas les pages passer. Les illustrations apportent beaucoup au récit également, je les trouve vraiment représentative des personnages. Si le style est très simpliste, on voit quand même très bien ce qu’il se passe, ça donne un effet très manga au récit. Et c’est pleins d’actions, de rebondissements et de gros plot twist. Moi qui devine parfois trop facilement les choses, avec Durarara!! je me fais toujours avoir. Pourtant tout est sous notre nez.

En parlant de récit qui ressemble à un manga, j’ai aimé la place accordé au rire dans ce tome-là. Le rire peut prendre plusieurs aspect et ne représente pas forcément la joie. Rire nerveux, triste, énervé, hystérique, heureux, soulagé… C’était très bien fait, ça m’a plu.

J’ai adoré ce deuxième tome, j’ai hâte de voir la suite.

Mon avis sur : 
Le tome 1

Phrases post-itées : 
« Elle aimait le fait que quelqu’un ait besoin d’elle, peu importe comment, car cela la dispensait de chercher un but à sa propre existence. »

« – J’étais cool là, non ? Ou pas ? Tu es amoureuse ? Tu as fini par tomber amoureuse ? Ça te tourmentamoureuse ? Ça te déchiramoureuse ? Ça te cha cha cha cha chamoureuse ? »

« Un corps brisé, une force impossible à réprimer et entre les deux, l’âme d’un jeune garçon qui se fracturait peu à peu. »

« Il classait tout ce qu’il trouvait en ce bas monde en deux catégories : ce qui le mettait en colère, et ce qui ne le mettait pas en colère. »

« Du point de vue des humains, l’amour d’une lame maudite n’est qu’une illusion… »

« – Ce qu’il y a de bon quand on regarde le plateau de jeu d’en haut, c’est qu’on a l’illusion d’être un dieu. »

 

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Les Olympiades truquées, Joëlle Wintrebert

avril 21, 2017

51P3NFJG4ML._SX195_Résumé : Sphyrène est une nageuse d’exception, supérieurement douée. L’espoir des prochains Jeux Olympiques. On contrôle son mental. On lui fait prendre des drogues. Mais quand la dose est trop forte, la violence se déchaîne.

Quant à Maël, elle essaie juste de comprendre ce qu’elle est. Le clone de sa mère morte.

Et dans un monde où le clonage humain sert à renouveler le corps des nantis, où d’étranges mutations bouleversent la notion de sexualité, les itinéraires des deux jeunes filles vont se croiser. Car elles tiennent à la liberté de leur corps et à leur vie de femme.

Et elles iront jusqu’au bout.

Avis : J’ai abandonné cette lecture vers la page 115. 
Pourquoi ?
Dès le début, j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire, à me faire happer par le récit. Je ne sais pas si c’est l’écriture qui me rebutait, mais je ne trouvais pas du tout le livre immersif. Je lisais sans parvenir à m’intéresser aux personnages ou à l’histoire. Et puis… Ça parle beaucoup de sexe, et de façon un peu trop décrite pour moi, même si y a un détachement vis à vis de ces scènes en même temps, c’est très froid et je pense que c’est voulu (ça parle quand même de viol…). Et en même temps, j’avais l’impression de lire un truc sexuel et pas du tout ce que je voulais lire, ça m’a gavé.
En plus de ça, je trouvais que l’histoire partait dans tous les sens, sans qu’on sache où l’autrice nous emmènes. J’ai pourtant bien aimé les petites histoires qui encadraient celle de Maël et Sphyrène, mais elles étaient écrites d’une telle façon qu’on avait du mal à les replacer dans le récit, et ça c’était chiant.
J’appréciais les petites pubs qui lançaient un chapitre, c’était bien pensée et ça montrait à quel point la société était défaillante.

Impossible de m’attacher aux personnages, je les trouvais trop lisses presque. Au début, j’avais envie de continuer pourtant, parce que quelques trucs me paraissaient intéressantes. Ce n’était pas assez mauvais pour que j’abandonne immédiatement, mais plus je lisais, et plus je perdais mon intérêt. Je sais qu’il est possible que l’histoire démarre et bondisse après ces pages, mais j’en pouvais plus, impossible de continuer, je lisais sans cesse la même phrase sans parvenir à m’intéresser à ce qu’il se passait, alors j’ai dis stop. Ça ne servait à rien que je me torture, la lecture n’est pas faites pour ça.

En plus, par certains côtés, j’ai trouvé cette histoire presque misandre. Ce n’est que mon point de vue, mais j’ai trouvé que la façon les hommes étaient jugés pouvaient être, certes, justes, et en même temps, très exagéré, voir cliché. Tous les hommes sont des pervers. Mouais. Du coup ça me faisait un peu bondir, parce que pour moi, vouloir passer un message sur les femmes, en utilisant des propos sexistes sur les hommes, ben ça ne sert pas du tout le propos. Peut-être qu’ensuite, cela est renversé, mais comme je ne continuerai pas, je ne le saurai pas.

Cependant si vous l’avez lu, n’hésitez pas à m’en parler, à me dire si j’ai fais une grave erreur en stoppant ma lecture, ou bien à me conforter dans l’idée que ce livre n’était, tout compte fait, pas fait pour moi.

J’ai lu ce livre : pour le groupe FB « une chambre à nous », un groupe de lecture féministe, très intéressant. Je vous passe le lien si ça vous intéresses :
Une chambre à nous

Phrases post-itées : 
« Sans argent, sans beauté, 
vous désespérez de trouver une femme.
Essayez les compagnes virtuelles d’Elektromarket.
Les plaisirs du mariage sans les inconvénients ! »

« Vous rêvez d’avoir un enfant ?
Vous n’en aurez jamais ?
Avec la combinaison intégrale d’Elektromarket,
donnez naissance à un bébé de rêve.
Il ne grandira que si vous le voulez. »

« Pourquoi les Etats s’emparaient-ils des plus belles découvertes pour les passer dans leurs machines broyeuses et les faire servir aux fins de pouvoir et d’hégémonie ? »

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J’ai avalé un arc-en-ciel, Erwan Ji

avril 19, 2017

9782092566077Résumé : Je m’appelle Capucine, mais on m’appelle Puce. J’ai dix-sept ans, la peau mate et un accent de Montpellier. Enfin, l’accent, c’est quand je parle français. Je vis aux États-Unis depuis que j’ai trois ans. Cette année, il m’est arrivé un truc phénoménal. Retournement de vie, frisson géant, secousse cosmique, vous appelez ça comme vous voulez, mais la vérité… c’est que j’ai avalé un arc-en-ciel.

Avis : J’adore ce genre de livre (on finira par le savoir), les livres tranches de vie où il ne se passe pas des milliers de trucs, mais où les thèmes abordés sont l’adolescences, l’amitié, l’amour et aussi la quête de soi-même, le devenir adulte, grandir. Ce roman se passe également à ce moment où tout est sur le point de changer, une frontière. On peut sentir les peurs, les insécurités, de ces jeunes. Mais le livre reste très doux, c’est un vrai livre doudou, pleins de bonheur, qui fait du bien et met du baume au cœur.

Puce a décidé d’écrire un blog « pour parler à quelqu’un ». Bien qu’elle aille à l’école aux Etats-Unis, elle décide d’écrire ce blog en français (car son père est français), mais parsème dedans pleins de petits termes en anglais. C’était très sympa à lire. Le ton est peut-être un brin enfantin mais ça se dévore quand même et puis Puce a tellement d’humour et une façon de parler très agréable. Elle a également un petit côté sarcastique, mais qui reste doux, lui aussi. C’est un personnage que j’ai adoré, et je me suis vraiment beaucoup identifiée à Puce.
Ce que j’ai adoré aussi, c’est qu’on est face à une image du lycée pas cliché. On est pas devant les pompom girl super populaires et blablabla. Alors oui, il y a des Populaires, des Nerds, et d’autres « catégories », mais aucun groupe n’en maltraite un autre, d’ailleurs tout le monde a l’air de plutôt s’entendre, et d’après Puce, il n’y a personne qui se fait harceler. J’ai trouvé que ça changeait, qu’on se retrouvait devant un autre modèle du lycée américain tel qu’on nous le montre un peu trop souvent, c’était agréable.

Les personnages sont biens travaillés, très attachants. J’adorais comment Puce les décrivait, parlait d’eux. Et comment aussi son avis évolue sur certains d’entre eux. Comment elle découvre que, parfois, les gens sont différents de l’avis qu’on s’en fait. Quand on apprend à les connaître et bien, ils ne sont pas si « bizarres » qu’on le pensait.

J’ai adoré l’amitié, l’histoire d’amour également, toute mignonne (je devrais dire les histoires d’amour, mais ma préférée était celle de Puce). Puce est amie avec Aiden, une nouvelle au lycée, et elle se sent attirée par elle, ce qui va remettre pas mal de choses en question dans sa vie. C’était, ça aussi, très bien traité et encore une fois plutôt en douceur.

Ce livre met vraiment de bonne humeur j’ai trouvé, il est pas prise de tête, tout mignon, tout en traitant de sujets intéressants et en donnant des petites leçons sur certaines choses, ce que j’ai beaucoup apprécié. Le ton mordant et humoristique de Puce, rend ce livre vraiment bon et il se dévore.

Une vraiment très bonne lecture.

Mention spéciale pour les petits bonhommes qui vivent dans la tête de Puce. 

Mon ressenti : 
glace

Phrases post-itées : 
« Pour moi, un ami, c’est quelqu’un avec qui on peut prendre son temps. »

« […]et Soupe, c’est un tel Moldu, je ne serais pas surprise s’il pense que Dumbledore est une marque de slips. »

« C’est parce qu’un sourire ne peut pas mourir. Quand on le retient pour ne pas froisser quelqu’un, il remonte et se transforme en une lueur dans les yeux. »

« Si l’ennui était en pierre, le cours de religion serait un monument. »

« Moi je n’ai besoin ni de statues, ni de voitures, ni d’équipe de basket. Je suis raisonnable. Je me contenterais d’une maison en chocolat. »

« Tous les quatre, on a peur de ce qui nous attend. Mais avoir peur ensemble, ce n’est pas comme avoir peur tout seul. Si chacun prend un bout de la peur, elle devient moins forte. »

« C’est aussi ça, l’amitié. Une personne qui sait ce qui compte pour vous, et qui fait comme si ça comptait pour elle aussi. »

« Je ne veux pas travailler toute la journée en faisant la moue et attendre le soir pour commencer à vivre. Je veux vivre tout le temps. Que mon travail n’ait pas l’air d’un travail. »

« Mais elle a déposé un baiser sur ma joue, et les petits bonhommes qui vivent dans ma tête ont dû vite s’adapter : « Fausse alerte, les gars, zone joue, rebouchez-moi ce champagne ! » »

« C’est dangereux de dire des mots aux gens, et d’habitude je préfère les garder pour moi. Mais là, dans une grande secousse, ils ont débordé de moi. »

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Carry On (Vo), Rainbow Rowell

avril 18, 2017

23734628Je ne compte pas vous redonner mon avis sur ce livre, si celui-ci vous intéresses, je vous invites à aller le voir : en cliquant ici.

Aujourd’hui je vais vous parler de mon expérience en VO (anglais). J’ai pas un très bon niveau en langue, j’ai tout perdu en allemand et si je me suis un peu améliorée en anglais c’est pas non plus ça. Lire en anglais, ça me fait flipper, parce que dès que je comprends pas une seule phrase, je bloque complet, je n’arrive plus à lire, j’ai peur de rater quelque chose d’essentiel. Et surtout quand je relis l’oeuvre en français, j’ai l’impression d’avoir rien compris du tout.
Dans ce cas, pourquoi lire Carry On en Vo ? Déjà parce que ça me donnait une excuse pour le lire une troisième fois (oui je suis accro à ce livre), et comme je l’avais déjà lu deux fois en français, je me disais que je flipperais moins si certaines phrases je les comprenais pas. Et effectivement, ça a très bien fonctionné.

J’ai adoré retrouvé Simon et Baz, et l’histoire dans sa langue originale. C’était super intéressant, même si j’ai lu le tout très doucement (encore que j’ai pu remarqué une petite accélération de ma part vers la fin). Je suis super contente d’avoir tenté l’expérience, et même si je n’en ai pas l’impression, les gens autour de moi pensent que ça m’a aidé – ne serait-ce qu’un peu – à améliorer mon anglais.

Du coup j’ai décidé de continuer sur cette bonne avancée (mon but étant de lire l’anglais assez facilement pour lire beaucoup plus de livres en VO, même des que je connais pas), et je vais me faire le Harry Potter 1 dans sa langue d’origine.
Je connais assez bien Harry Potter (surtout le tome 1) mais la lecture date suffisamment pour que je vois si je flippe ou non de pas tout saisir. 

Je viendrai vous le redire à la fin de ma lecture (ce qui peut prendre plusieurs semaines, voir mois ahaha).

Et vous ? Vous lisez en VO ? Par quel livre avez vous commencez ? Quel livre vous me recommanderiez pour continuer mon avancée ? 

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La servante écarlate, Margaret Atwood

avril 17, 2017

716eML6+IgLRésumé : Dans un futur peut-être proche, dans des lieux qui semblent familiers, l’Ordre a été restauré. L’Etat, avec le soutien de sa milice d’Anges noirs, applique à la lettre les préceptes d’un Evangile revisité. Dans cette société régie par l’oppression, sous couvert de protéger les femmes, la maternité est réservée à la caste des Servantes, tout de rouge vêtues. L’une d’elle raconte son quotidien de douleur, d’angoisse et de soumission. Son seul refuge, ce sont les souvenirs d’une vie révolue, d’un temps où elle était libre, où elle avait encore un nom.

Une œuvre d’une grande force, qui se fait tour à tour pamphlet contre les fanatismes, apologie des droits de la femme et éloge du bonheur présent.

Avis : Ce livre est une dystopie, un roman qui va mettre les femmes au centre de son histoire. Sous un fond de dictature, l’autrice dénonce la condition des femmes avec un regard acéré et plutôt juste.

Dans cette histoire, les femmes sont désormais désignés et séparés par rôle, plutôt que par ce qu’elles sont. Il existe trois rôles principaux. Les Épouses en bleues, ce sont les femmes mariés aux plus riches, qui ont pour occupation le jardinage, la couture et le tricot, la visite à leurs amis (on se croirait un peu revenue à l’ère Victorienne), elle dirige leur Maison et ce sont elles qui vont punir les autres femmes de la maison quand il le faut. Les Marthas en vertes, elles sont les « femmes de ménage », ce sont elles donc qui s’occupent de toutes les tâches ménagères, cuisine, et elles doivent aussi s’occuper de la Servante de la maison, qui est comme une autre tâche de plus.
Et donc les Servantes, qui servent uniquement de ventre. Qui ne sont là que pour enfanter et remplacer les Épouses qui ne le peuvent plus.

Pour les pauvres, il y a les éconofemmes, qui ont les trois rôles.

On va suivre Defred, dont ce n’est pas le vrai nom, car les femmes abandonnent leurs noms. Defred est une Servante et va nous raconter son présent, mais aussi son passé. Comment elle en est arrivée là. Le style est un peu décousu, elle oscille entre présent et passé sans prévenir, mais ça ne m’a pas dérangé, j’ai trouvé qu’on replaçait très vite les événements.
Defred suit le régime imposé du mieux qu’elle peut, et pourtant, il y a une chose qu’on ne peut pas retirer aux femmes, c’est leurs pensés. Et les pensés de Defred peuvent avoir une pointe de sarcasme, mais tout en douceur. Elle ne se lève pas contre le système, mais on sent dans sa façon de pensée qu’elle n’en pense pas du bien du tout. J’ai aimé cette douceur. Defred ne va pas déclencher une révolution mais elle va se battre à sa façon, à son niveau. Par des petites choses, des petits gestes significatifs. Des paroles interdites échangées, ou la lecture d’une note laissée par une autre Servante.

Même si elles n’ont quasiment plus aucun droit, les femmes sont centrales dans ce livre. Leur condition, mais aussi leur combat (même si c’est un combat silencieux parfois). Ce que j’ai aimé, c’est ce côté qui leur dit que c’est pour un monde meilleur, que c’est mieux comme ça, qu’elles sont protégées. Pourtant on sent bien que ce n’est absolument pas mieux, qu’elles ne sont pas libres, ni même dans cette sécurité qu’ils veulent leur faire croire (après tout, un pas de travers et elles sont exécutés…).

On va aussi voir, un peu plus en filigrane, le sort des hommes. Qui ne sont pas beaucoup plus heureux même s’ils sont beaucoup plus libres et ont plus de droits. L’homosexualité est interdite (ils sont appelés « Traitres au Genre »), l’amour n’existe plus, les hommes et les femmes sont séparés même quand ils vivent dans la même maison, même quand l’homme baise la Servante pour qu’elle ait un enfant.

C’était une lecture très dure, mais que j’ai vraiment aimé. La façon dont les femmes s’entraident, ou au contraire se jugent et se détestent entre elles. On sent aussi toute l’hypocrisie de cette société.
J’ai adoré la dénonciation de l’autrice pour pleins de choses telle que la culture du viol ou le fait de réduire les femmes à des rôles, etc.

Seul petit bémol, je n’ai pas du tout trouvé d’intérêt à l’épilogue, il ne nous apprends pas grand chose de plus et je l’ai trouvé très lent et très chiant, un peu comme une redite de ce qu’on venait de lire « vous voyez vous venez de lire ça », euh oui et alors? Bref, à mon avis il n’est absolument pas utile et je vais me contenter de la fin sans l’épilogue, car celle-là est très ouverte et je l’ai beaucoup aimé.

J’ai lu ce livre sur ma liseuse.

Phrases surlignées (oui parce que sur liseuse dur de coller des post-its) :
« Qui ne gaspille pas ne connaîtra pas le besoin. On ne me gaspille pas. Pourquoi suis-je dans le besoin ? »

« J’ai faim de toucher quelque chose d’autre que du tissu ou du bois. J’ai faim de commettre l’acte de toucher. »

« Pourtant en ce temps-là les hommes et les femmes s’essayaient l’un l’autre avec désinvolture, comme des vêtements, et rejetaient tous ceux qui n’allaient pas. »

« Nous étions les gens dont on ne parlait pas dans les journaux. Nous vivions dans les espaces blancs et vides en marge du texte imprimé. 
Cela nous donnait d’avantage de liberté.
Nous vivions dans les brèches entre les histoires. »

« Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
Personne n’a dit quand. »

« C’est ce qu’il faut faire avant de tuer, ai-je pensé. Il faut créer un ça, là où il n’y en avait pas auparavant. »

« Tu pourrais même leur fournir un Paradis. Nous avons besoin de Toi pour cela. l’Enfer nous pouvons le fabriquer nous-mêmes. »

« Mieux ne veut jamais dire mieux pour tout le monde, dit-il. Cela veut toujours dire pire, pour certains. »

« Les fonctions corporelles au moins restent démocratiques. Tout le monde chie, comme dirait Moira. »

Le détail qui tue : La série sort bientôt et elle a l’air chouette. C’est ce qui a accéléré mon envie de lire ce livre.

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L’ombre d’une chance, Josh Lanyon

avril 14, 2017

51FeprGwOGL._SX210_Résumé : Il y a plus d’un siècle, l’illusionniste David Berkeley s’est suicidé dans son manoir au bord de la mer, condamnant ainsi son esprit à errer pour l’éternité. Du moins, c’est ce que raconte la légende locale…Le Professeur Rhys Davies, un para-psychologue à mi-temps, écrit un livre sur les lieux hantés de Californie et il croit que les ruines de la Maison Berkeley pourront lui servir dans un chapitre terrifiant ? s’il parvient à accéder à la propriété. Le seul obstacle est le troublant policier et gardien auto-proclamé du domaine, Sam Devlin. Et quand on parle d’obstacles, Devlin en est un grand. Mais vous savez ce qu’on dit. Plus on s’élève et plus dure sera la chute…

Avis : Bof, bof, bof. Une histoire de fantôme sous fond de romance (ou l’inverse), et qui n’a pas fonctionné sur moi. La romance, tout d’abord, j’ai trouvé qu’elle allait trop vite, que ça passait trop facilement de « on se déteste » à « on couche ensemble », et même sans ça, je n’y ai pas cru. Ils se parlent et ont l’air d’apprendre à s’apprécier, mais ça ne m’a pas fait vibrer, je suis restée vraiment très peu réceptive à cette romance. Bon, passons, ce n’était pas le sujet principal. Sauf que l’histoire de fantôme ne m’a pas spécialement plu non plus. On est face à une maison hantée (ou non) et Rhys est là, pour écrire sur cette maison, et les possibles fantômes qui la hanteraient. Il va donc mener l’enquête, prendre des risques et se faire pas mal des frousses. Mais y a-t-il un fantôme ou une explication un peu plus réel ?
Je n’ai pas franchement eu de frissons pour cette histoire, pas vraiment peur, et puis j’ai trouvé que l’histoire était un peu téléphonée, et c’était assez facile de deviner ce qu’il en était pour la plupart des choses.
En plus, j’ai trouvé le rythme assez lent, assez peu prenant du coup, et j’avais surtout hâte de terminer le livre (qui est pourtant très court, et qui m’a quand même paru assez long).

En gros, c’est une déception. C’est bien écrit pourtant, mais l’histoire n’a pas fonctionné sur moi. Dommage.

Le détail qui tue : il n’y a pas de femme dans ce livre, et tous les personnages rencontrés sont gays. C’était un peu gros, et bon, j’aurais voulu des femmes, quitte à ce que ce soit des femmes fortes qui n’ont pas besoin des hommes, ça m’allait aussi. C’était assez gros pour que je le note.

Phrase post-itée : 
« […] mais ce n’est pas comme si le paranormal devait obéir aux lois de la logique humaine. Surtout que la moitié des humains de mon entourage n’y obéissaient pas. »