Archive for août 2020

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Point lecture (du très bon et une déception)

août 30, 2020

Bonjour, bonsoir, je reviens avec un point lecture sur cinq livres que j’ai lu dernièrement.

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Ogresse, Aylin Manço

août 29, 2020

ogresse-1304166-264-432Résumé : Depuis que le père d’Hippolyte est parti, tout dans la vie de la jeune fille est déséquilibré.
Sa mère s’enferme de longues heures à la cave et refuse de manger en sa présence.
Elle lui prépare pourtant d’énormes pièces de viande qu’Hippolyte se force à avaler. Dans la rue où elles habitent, en bordure de forêt, leur voisine préférée a disparu sans laisser de traces.
Et puis, un soir, la mère d’Hippolyte se jette sur elle et la mord. Que s’est-il passé ?

Avis : Hippolyte a du mal à supporter le divorce de ses parents, en plus depuis quelques temps sa mère agit super bizarrement. Elle s’enferme la nuit dans la cave. Et puis la disparition de leur voisine va tout bouleverser.

Au début de cette lecture j’étais perplexe. Parce que Hippolyte a deux amis, et leur comportement était très très sexiste. Et j’étais genre « oh non », mais en fait c’est complètement dénoncé, et c’était bien. Donc, j’ai continué ma lecture et c’était absolument étrange. Ce livre est super bien écrit et il nous plonge dans une ambiance super bizarre, avec cette mère qui n’agit pas comme d’habitude, qui ment et qui a des secrets. Et quand elle mord sa fille, celle-ci va essayer de comprendre ce qu’il se passe. Hippolyte va recevoir de l’aide de Lola, une fille qu’elle a toujours ignoré alors qu’elles étaient voisines.
En plus de tout ça, Hippolyte doit gérer l’école, et son amitié avec Benji et ses sentiments pour Kouz.

J’ai beaucoup aimé cette lecture, c’était hyper intrigant et plein de suspens. C’est assez toxique entre la mère et la fille. Hippolyte essaye de tout gérer toute seule et on se demande quand est-ce que tout va péter. La tension monte au fur et à mesure des pages. Et le livre se dévore.

J’ai plutôt bien aimé les personnages, surtout celui de Lola qui est très franche et qui a ses convictions. Benji est aussi sympa. J’ai eu plus de mal avec Kouz, mais petit à petit son comportement s’améliore. Quand à Hippolyte, si je l’ai apprécié, elle m’a des fois énervé de ne pas prendre en compte les sentiments des gens autour d’elle. Ce qui lui arrive est très dure, mais s’en prendre aux autres n’est pas une solution.

En bref, c’était une lecture étrange que j’ai beaucoup aimé, avec une très belle écriture et pas mal de suspens.

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Détective LaChance, Les cartes musicales, S.L. Pennyworth

août 27, 2020

cover201702-mediumRésumé : Paris. 1909.

Le détective Lachance est bougon, fatigué, et pressé de prendre sa retraite de la Préfecture de Paris. Malheureusement, impossible de se reposer car une nouvelle affaire terrible lui tombe dessus : des femmes de bonne famille sont retrouvées assassinées aux quatre coins de la capitale. Et sur elles, on retrouve systématiquement une carte musicale pour un orgue de Barbarie. Qui pourrait s’en prendre à ces demoiselles ? Et pourquoi ? Lachance va devoir mettre de côté sa mauvaise humeur pour espérer résoudre ces meurtres sordides !

Merci à : Netgalley et les éditions 404 pour ce livre.

Avis : Je pensais passer un bon moment avec ce livre, le résumé me faisait de l’œil. J’aimais l’idée d’un détective ronchon obligé de mener l’enquête au lieu de prendre sa retraite. En effet des meurtres ont lieu dans Paris et on retrouve sur les victimes des cartes musicales. On pense donc à un tueur en série et Lachance va mener l’enquête. Mais plutôt qu’enquêter, il va tomber par hasard sur les réponses, d’où son surnom de Lachance.

Donc voilà notre détective ronchon. Sauf que son côté ronchon pouvait être sympa, ou drôle, c’était ce que je pensais. Et bien non. C’est juste un gros mysogine. Il aime les chats, ça aurait pu être mignon, et apparemment il n’est pas raciste et pense qu’elfes, trolls, nains etc. sont des être vivants et que c’est important. Par contre les femmes, pour lui, c’est juste une paire de nichons et un cul qu’il pourrait se taper. Il les trouve stupides, pense qu’elles ne devraient pas travailler parce que leurs humeurs sont gênantes, et j’en passe des vertes et des pourries. Ce n’était pas drôle ! Et ce détective était pour moi juste insupportable. Je l’ai détesté. Je pense qu’on peut être bougon, fatigué et pressé de prendre sa retraite sans être un vieux con mysogine aux idées à vomir.

Pour le reste, le style est bien, c’est bien écrit et sans ces remarques incessantes, ça aurait pu vraiment m’entraîner dans l’histoire. J’étais intrigué par l’enquête, mais au final j’étais plutôt déçue, même par ça, je n’ai pas été transporté.

En bref, c’est une vraie déception, à cause d’un personnage principal insupportable et d’une histoire qui ne m’a pas convaincu. Dommage.

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Ce sera moi, Lyla Lee

août 27, 2020

Ce-sera-moi Résumé : Skye Shin a tout entendu. Les filles grosses ne devraient pas danser. Elles ne devraient pas porter des couleurs vives. Elles ne devraient pas attirer l’attention sur elles. Mais Skye rêve de rejoindre le monde pailleté de la K-Pop, et pour cela elle est prête à briser toutes les règles que la société, les médias et même sa propre mère ont établies pour les filles comme elle.
Skye se présente à un concours télévisé, avec à la clé un poste d’apprentie star de la K-Pop. Elle est prête à tout pour gagner, prête à affronter la fatigue des répétitions, les difficultés de la compétition, les drames de la télé-réalité. Mais rien ne l’avait préparée à la grossophobie des membres du jury, aux haters sur les réseaux sociaux… et encore moins à un rapprochement avec un de ses concurrents, Henry Cho. Pour autant, Skye n’oublie pas son objectif : devenir la première star grande taille de la K-Pop au monde. Ce qui signifie remporter la compétition… sans se perdre elle-même.

Merci à : Babelio et Hachette pour l’envoie de ce livre.

Avis : Déjà, parlons de cette magnifique couverture. Je l’adore. Elle est colorée, donne du punch et représente bien Skye !
L’histoire est dans le même genre, très colorée, prenante et qui donne la pêche. J’ai totalement adoré Skye, c’est une fille super, elle est grosse, elle le sait, elle l’assume et ça l’empêche pas du tout d’être magnifique. Parce que « gros » n’est pas un synonyme de « moche ». Skye va devoir se battre pour remporter un concours de K-pop, surtout parce qu’elle va subir du harcèlement de la part d’une des jurys, que j’avais envie d’étrangler tout le long de ma lecture. Comme pour la mère de Skye, qui plutôt que de l’encourager et d’être fière d’elle, ne cesse de la rabaisser. Au contraire de son père qui est vraiment trop top.

Et puis Skye va se faire des ami.e.s et va même tomber amoureuse. Il y a pas mal de diversité et de représentations aussi. Skye est bi, elle va être amie avec un couple de femmes, etc. et ça c’est vraiment trop cool, et je voudrais plus de livres comme ça ! Au niveau des personnages, j’ai aussi beaucoup aimé Henry, que je trouvais vraiment touchant et mignon.

C’était une histoire hyper positive et qui fait un bien fou. Avec des beaux messages, qui sont aussi très important et une bonne dose d’espoir. Skye est une véritable héroïne, mais c’est surtout une personne comme les autres et qui a le droit au respect qu’elle mérite. J’aime beaucoup la K-music, du coup j’ai souvent écouté les chansons citées en même temps que je lisais.

En bref, une lecture dynamique, pleine de bienveillance, et que j’ai adoré à fond.

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Vlog (les campaines et plein de livres)

août 26, 2020

Bonjour, voici un nouveau vlog. N’hésitez pas à aller voir la vidéo et à mettre un pouce ou un commentaire.

 

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Oscar et la dame rose, Eric-Emmanuel Schmitt

août 25, 2020

9782210754904-475x500-1Résumé : Oscar a dix ans et il vit à l’hôpital. Même si personne n’ose le lui dire, il sait qu’il va mourir. La dame rose, qui le visite et  » qui croit au ciel « , lui propose, pour qu’il se sente moins seul, d’écrire à Dieu.

Avis : Je savais que cette lecture allait me faire pleurer, c’était assuré ! Mais elle m’a aussi fait rire. Oscar est un enfant qui a beaucoup d’humour malgré ce qui lui arrive, et Mamie-Rose, comme il la nomme, va l’aider et le soutenir, en lui racontant ses histoires de quand elle était catcheuse professionnelle. Elle va aussi lui apprendre à accepter la mort, et à se réconcilier avec ses parents.
Elle lui conseille aussi d’écrire à Dieu et c’est ce qu’il fait, c’est à travers ses lettres qu’on apprend à connaître cet enfant. C’est une histoire très belle, très touchante. Si le sujet n’est pas original, l’auteur a su le rendre unique par sa façon d’écrire, sa façon de faire vivre Oscar comme s’il était notre ami. Et évidemment, j’ai vraiment pleuré. J’ai beaucoup aimé cette histoire, pleine de douceur et de tendresse, saupoudré d’humour et de tristesse.

Phrases post-itées : 
« Tu vas devenir une décharge à vieilles pensées qui puent si tu ne parles pas. »

« – Si je m’intéresse à ce que pensent les cons, je n’aurai plus de temps pour ce que pensent les gens intelligents. »

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La vérité sur Alice, Jennifer Mathieu

août 23, 2020

51wsBQJRJ8L._SX309_BO1,204,203,200_Résumé : Au lycée de Healy, la vérité est une question de point de vue.

Alice Franklin est une traînée.
Tout le monde le sait.
C’est forcément vrai puisque c’est écrit partout sur les murs des toilettes.
On dit qu’elle a couché avec deux garçons d’affilée et qu’elle a provoqué la mort de l’un d’entre eux.

Tout le monde a sa vérité sur Alice : son ancienne meilleure amie, l’entourage de la victime, son admirateur secret…

Quelle sera la vôtre ?

Avis : Healy est une petite ville, une petite ville où les rumeurs vont bon train et où elles peuvent briser une personne. C’est le cas d’Alice, qu’on traite de salope parce qu’elle aurait couché avec deux garçons, parce qu’elle serait responsable de la mort de l’un deux.

Cette histoire est racontée par des autres qu’Alice, on la voit au travers des regards. Celui d’Elena, la fille populaire que ça amuse de traîner Alice dans la boue. Kelsie qui était la meilleure amie d’Alice et qui l’a abandonné parce qu’elle avait peur. Josh, qui sait ce qu’il s’est passé car c’est son meilleur ami qui est mort et qu’ils étaient dans la même voiture pendant l’accident. Et finalement Kurt, le seul qui donne foi en l’humanité, car il veut aider Alice, et alors que tout le monde le voit comme un cas, finalement c’est lui que j’ai le plus aimé. Avec Alice.

C’était très très dur comme histoire. On voit à quel point les rumeurs peuvent détruire, et comme le harcèlement est douloureux. Alice était une jeune fille assez populaire, mais du jour au lendemain elle est traitée pire qu’une paria. Même si on vit l’histoire à travers d’autres yeux qu’Alice, j’ai souffert avec Alice, et j’avais envie de m’en prendre à ceux qui lui faisaient subir ça. Et surtout Kelsie, parce que comme meilleure amie on fait pas pire. Je sais qu’elle a souffert, mais se retourner comme ça sur Alice, c’était à vomir.

Le livre est assez court, donc il se lit assez vite, d’autant plus qu’il est bien écrit, prenant et qu’il prend aux tripes. La fin m’a ému jusqu’aux larmes. Petit à petit on recoupe les événements et ce qu’il s’est vraiment passé, et comment les gens auraient pu agir pour que ça ne dérape pas.

En bref, c’était une histoire difficile car il traite du harcèlement, mais très prenante, intéressante et que j’ai beaucoup apprécié.

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Point lecture (avec un chat)

août 23, 2020

Kirua s’incruste dans la vidéo =), n’hésitez pas à lui mettre un j’aime.

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La maison aveugle, Alex Reeve

août 23, 2020

41n4fqYdTCLRésumé : Londres, 1880. Leo Stanhope, assistant d’un médecin légiste et fervent joueur de poker, cache un lourd secret. En effet, Leo est né Charlotte, fille d’un pasteur respectable. Persuadé d’être un homme au plus profond de lui, et incapable de vivre plus longtemps dans le mensonge, il fuit sa famille dès l’âge de quinze ans, pour s’affirmer en tant qu’homme. Lorsqu’il se voit accusé du meurtre de la femme qu’il aime, Leo est prêt à tout pour retrouver le coupable. Ce faisant, il prend le risque de perdre, en plus de celle qu’il aimait, sa liberté, et peut-être même sa vie.

Avis : Cette histoire, c’est celle de Leo, un homme transgenre, en 1880, qui est fou amoureux de Maria, une prostituée. Et puis celle-ci est assassinée et Leo va mener l’enquête pour savoir ce qui est arrivé à la femme qu’il aimait.

Un gros plus pour ce livre c’est le personnage de Leo. Je l’ai beaucoup aimé, il est attachant, et il explique comme c’est dur d’être ce qu’il est dans un monde qui le considère comme une abomination. Et pourtant, Maria, l’acceptait comme il était.
L’enquête va emmener Leo dans une affaire assez glauque où il va se faire des ennemis, mais il va également se faire des alliés qui vont l’aider.

Ce livre est bien, je ne dirai pas le contraire. J’ai adoré suivre le personnage de Leo. Mais, je n’ai pas accroché à l’enquête du tout. Je n’arrivais pas à me mettre dans le livre malgré ce qu’il se passe. Je n’avais que très peu de curiosité sur l’assassin de Maria et sur ce qui s’était passé. J’ai donc été plutôt surprise par les révélations mais en même temps j’ai été déçu, parce qu’incapable d’adhérer à l’histoire. L’auteur a pourtant su semer des fausses pistes, et je suis restée quand même à côté de la curiosité que j’aurais dû éprouver.

J’ai bien aimé l’écriture, j’ai trouvé le style sympa, et malgré ça, je n’ai, hélas, pas été emporté.

Je trouve aussi qu’il y a une scène qui est en trop. À mon avis elle n’apportait rien à l’histoire, elle est horrible et on aurait très bien pu s’en passer. C’était pour rajouter du drame je pense et bof.

En bref, une lecture assez mitigée. Si j’ai aimé l’originalité qu’apporte le personnage de Leo, l’enquête en elle-même ne m’a pas tellement plu. Si le deuxième tome est traduit, je le lirai peut-être, histoire de retrouver Leo.

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D’ici là, porte toi bien, Carène Ponte

août 20, 2020

9782266307208ORIRésumé : Quoi de mieux que quelques jours dans un hôtel de luxe tout neuf pour se remettre d’aplomb ?
Elles sont six femmes à s’y rendre pour cette semaine d’inauguration. Elles ne se connaissent pas, n’ont pas le même âge, pas la même vie, mais elles vont se croiser, parler, partager leurs émotions, s’épauler parfois au cours de ce séjour si particulier pour chacune.
Pas facile de se faire plaquer devant l’autel, d’espérer chaque jour un enfant qui ne vient pas, ou de savoir qu’on va bientôt perdre la mémoire… Mais en donnant sa chance à la chance, l’espoir pourrait renaître !

Avis : Six femmes qui vont au même hôtel de luxe. Six femmes que tout sépare et pourtant qui ont toute un problème. Entre celle qui n’arrive pas à avoir d’enfant, la femme âgée qui est malade, celle qui est incapable de ne pas prévoir sa journée à la minute près, celle qui a été abandonnée le jour de son mariage, celle dont le mari l’a trompé et finalement la jeune fille mère. Et leurs rencontres va les aider.

J’avais peur au début de pas me retrouver avec ces six femmes, mais elles sont tellement différentes qu’au final je m’y suis facilement retrouvée. Je me suis attachée à elles six, pour leur caractère, pour leur évolution également, et aussi parce que les rencontres qu’elles font les rendent bizarrement attachantes. Il y a un personnage masculin que j’avais complètement envie d’émasculer par contre, et que j’ai trouvé horrible, mais assez bien écrit.

C’était un livre bonbon. Malgré quelques petites choses difficiles et tristes, il y a un beau message d’espoir, d’amitié, d’amour également. Ça fait du bien de le lire, et je l’ai plutôt dévoré. Mais, j’ai rien trouvé d’incroyable, c’était plutôt plat au final. L’histoire est sympa, mais sans plus. Le style est simple, parfois un peu maladroit dans les dialogues, et pas inoubliable. Pourtant, je trouve que l’histoire avait de quoi m’émouvoir, mais finalement, malgré ce qu’il se passe, je n’ai pas éprouvé grand chose, et je le regrette.

En bref, pas une mauvaise histoire, des femmes attachantes, de belles rencontres. Mais peut-être un peu trop superficielle. Cependant, je pense réessayer cette autrice.