Archive for avril 2020

h1

N.P, Banana Yoshimoto

avril 30, 2020

51HWRBC8qtL._SX210_Résumé : Un écrivain japonais célèbre, émigré aux États-Unis, se suicide en laissant un recueil de nouvelles écrites en anglais. Le livre ne sera jamais publié au Japon : chaque traducteur commençant la quatre-vingt-dix huitième nouvelle meurt. Au cours d’un été étrange, Kazami, l’amie du dernier traducteur, découvrira la vérité. Et elle finira par croire que « tout ce qui s’est passé était beau… D’une beauté violente, à en perdre la raison ». De ce livre où Banana Yoshimoto reprend tous ses thèmes de prédilection, il émane une « petite musique » très particulière – une voix dérangeante, ironique, d’une précision impitoyable, qui envoûte le lecteur.

Avis : Ce livre m’a perturbé, je suis un peu « mais quoi? », parce que je n’ai pas tout compris. Je m’attendais à une histoire un peu fantastique, un mystère dans cette quatre-vingt-dix huitième nouvelle, pourquoi les gens qui voulaient la traduire se suicidaient-ils ? Quel était le mystère derrière ça.
Mais en fait on se retrouve avec Kazami qui va faire la rencontre des enfants de l’écrivain, dont le garçon sort avec sa demi-soeur, qui a également couché avec son père.
Et le reste ? J’ai rien compris. Je ne sais pas s’il y avait un message ou quoi, mais j’ai trouvé le livre étrange du début jusqu’à la fin, un peu dérangeant également, et je ne comprenais rien aux décisions des personnages.
Je n’ai pas aimé. Ce n’était pas du tout à quoi je m’attendais et je ne trouvais pas l’histoire intéressante. Je l’ai terminé parce qu’il était court, et peut-être que j’attendais une révélation finale, mais il n’y a rien eu. J’ai été à côté de la plaque tout au long de ma lecture que j’ai trouvé ennuyante. Je n’ai éprouvé aucun attachement pour les personnages et leurs histoires, ou leurs relations.
Donc voilà, je suis passée complètement à côté de ce livre, et tant pis.

h1

Tu craqueras pour moi… et mes poignées d’amour, Avery Flynn

avril 30, 2020

cover190020-mediumRésumé : Lucy est une femme forte, dans tous les sens du terme. Oui, elle est grosse,  et ses rondeurs, ses bourrelets, font peur surtout aux hommes. D’ailleurs, lorsqu’elle commande un burger-frites au bar ce soir-là, elle sait très bien qu’elle va attirer les jugements et les regards désapprobateurs. Mais, quand un inconnu se permet de lui dire qu’elle devrait privilégier les salades si elle ne veut pas finir seule, Lucy perd tous ses moyens. De quoi lui couper l’appétit jusqu’à ce que Frank Finnegan, un pompier au sourire incendiaire, se fasse passer pour son rencard devant le diététicien autoproclamé. Un dîner, quelques fous rires et des regards complices plus tard, Lucy doit admettre qu’elle a passé une magnifique soirée. Est-ce qu’elle viendrait enfin de rencontrer un homme pour qui la taille ne compte pas  ?

Merci à : Netgalley et Harlequin pour l’envoie de ce livre.

Avis : Je m’attendais à une romance toute mignonne avec une femme grosse, et ben je suis vite tombée de haut. Ce livre n’était définitivement pas fait pour moi et je le regrette parce que la couverture et le résumé me donnait vraiment envie.
Lucy se fait enquiquiner sur son poids par un con quand Frankie vient l’aider, et de fil en aiguille il décide tous les deux de se rendre à la réunion d’ancien du collège (ou du lycée je sais plus)  de Lucy en se faisant passer pour un couple.
Franchement je trouvais que ça commençait bien, c’était marrant et puis j’étais vraiment contente de voir que Lucy était grosse, qu’elle était intelligente et avait de l’humour. Mais.
Mon enthousiasme est très vite retombé. Frankie est apparemment un beau gosse plein de muscles qui met les femmes dans son lit d’un claquement de doigt. Il pense qu’avec Lucy il va pouvoir faire abstinence. Sauf que les voilà partit et tout du long, ils ne vont penser qu’au sexe. Frankie fait une fixation sur les seins de Lucy, quand à elle, elle a la culotte qui brûle dès qu’il la regarde. Non mais, il bande juste à la regarder boire. C’était énervant au possible.
Et puis bien sûr, c’est bien de faire un livre avec une femme grosse, mais si c’est pour rajouter plein de clichés sexistes et autres à côté, c’est pas une bonne chose. Du genre l’idée qu’il faut absolument tomber amoureux et se poser pour être heureux. Bah non. Certains aiment simplement coucher à droite à gauche, et ne veulent pas se marier ni rien, et si c’est ce qui les rend heureux, ben tant mieux pour eux.
Et puis les « je suis un mec viril je mate pas de films de filles » … J’ai levé les yeux au ciel très très haut. Sans parler du père possessif et de la peste de service.

Après avoir été agacé au plus haut point, avoir roulé des yeux une bonne centaine de fois, j’ai décidé de lire le reste en diagonale et je n’ai pas aimé voilà. Ce n’était pas mon truc, ce n’était pas pour moi du tout. La romance n’était pas mignonne, j’ai trouvé ça lourd. Bien sûr, cet avis ne concerne que moi, je sais que d’autres personnes pourraient aimer, mais je suis complètement passée à côté, et j’en suis la plus déçue, parce que vraiment, le résumé me donnait hyper envie.
Dommage.

h1

La Sirène & la Licorne, Erin Mosta

avril 29, 2020

9782700259162-001-TRésumé : Lili, 17 ans, est passionnée d’effets spéciaux et de maquillage de cinéma. Harcelée sur Internet par ses camarades de classe, elle part se reposer à la mer chez sa tante. Cris aime la voile et la natation. Plus à l’aise sur l’océan qu’avec les gens, elle est en vacances dans la maison familiale au bord de l’océan. Tout les oppose, pourtant les deux adolescentes s’attirent.

Avis : À l’image de la couverture, ce livre est un vrai marshmallow. C’est l’histoire de Lili qui fuit le harcèlement qu’elle subit à Paris pour aller chez sa tante au bord de l’océan. Là bas, elle va rencontrer Cris, qui adore l’océan mais qui a aussi un passé qu’elle cache. Leur rencontre va les chambouler.

J’ai vraiment aimé cette lecture toute chou. Les deux filles étaient hyper mignonnes et attachantes. On vit tout au travers des yeux de Lili qui craque assez vite pour Cris (peut-être un peu trop vite, moi qui aime quand ça va super doucement). Lili est à fond sur le maquillage et j’étais fascinée par ce qu’elle faisait, j’aurais trop voulu voir en vrai ses créations. J’ai aimé son caractère plein d’imagination, et son chat qui n’aime personne à part elle (et Cris). J’ai aussi aimé Cris, sa passion pour l’océan, son envie d’être libre de faire ce qu’elle aime. J’ai eu du mal avec Julien, l’ami de Cris, mais il évolue. Et j’ai aimé Rayane le meilleur ami de Lili, qui me faisait bien marrer.

Ce livre parle de problèmes d’adolescences, le harcèlement, l’amitié, l’amour, il y a aussi des problèmes de famille. Comme celle de Cris que j’ai trouvé limite.

L’amitié et l’amour qui se tisse entre les deux adolescentes étaient vraiment sucrées, douces, adorables. Ce livre m’a fait du bien, il est doudou et c’est agréable. J’ai trouvé parfois l’écriture un peu maladroite, mais ça allait bien avec les personnages. Leur timidité, leurs maladresses, leur amour qui débute.

En bref, c’est un livre super mignon qui détend, fais du bien au cœur, et avec une relation amoureuse vraiment chou.

h1

Les quatre Cavalier tome 1 : Pestilence, Laura Thalassa

avril 29, 2020

les-quatre-cavaliers-tome-1-pestilence-1243734-264-432Résumé : Il veut détruire l’humanité. Elle va tout faire pour l’en empêcher.
Ils sont venus sur terre – Pestilence, Guerre, Famine et Mort. Chevauchant leurs effroyables destriers, les quatre cavaliers ont parcouru le globe, avec chacun le pouvoir d’anéantir l’humanité. Ils sont venus sur terre… pour nous éliminer tous. Quand Pestilence
se dirige vers sa ville, Sara Burn n’a qu’une seule certitude : tous ceux qu’elle connaît, tous ceux qu’elle aime, vont mourir. À moins, bien sûr, que le cavalier aux traits angéliques ne soit arrêté avant. Et c’est exactement ce qu’elle espère accomplir lorsqu’elle
tire sur la créature démoniaque et la jette à bas de sa monture. Dommage que personne ne l’ait informée que Pestilence ne peut être tué. Le cavalier – bien vivant et extrêmement furieux – la retient maintenant prisonnière et a hâte de la voir souffrir. Pourtant,
après des semaines passées à ses côtés, les sentiments qu’il éprouve pour elle, et ceux qu’elle ressent pour lui, deviennent de plus en plus confus. Sara a peut-être enfin l’opportunité de sauver le monde… mais son cœur, lui, a de fortes chances d’y rester.

Avis : Avant de commencer mon avis, je veux dire que ce livre m’a fait sortir de ma zone de confort, ce n’est pas le genre de livres que j’aime et je savais à peu près à quoi m’attendre avec ma lecture.

Notre monde court à sa perte, Pestilence, l’un des cavaliers de l’Apocalypse, parcourt le monde afin de tuer tous les humains avec une maladie atroce. Sara, elle, est tirée au sort pour le tuer, sans savoir qu’il est immortel. C’est ainsi qu’elle va se retrouver captive de Pestilence et que son monde va changer. Se tisse alors tout doucement une histoire d’amour un peu étrange.

Bien bien, que dire? Ce livre m’a vraiment fait rire, mais pas dans le bon sens du terme. Certes il y a beaucoup d’humour, mais ce qui me faisait rire c’était plutôt le manque de crédibilité et certaines scènes. Pourtant j’ai trouvé que c’était bien écrit et assez prenant pour me donner envie d’aller jusqu’au bout de cette histoire. J’étais curieuse de voir comment tout allait se résoudre, alors que Pestilence continue de tuer les gens autour de lui (quand bien même il dit détester ça), et que Sara tombe amoureuse. Mais je n’ai pas du tout accroché à cette relation, je la trouvais pas saine du tout, les bases n’étaient pas bonnes et puis ça m’indifférait totalement. Je n’étais ni attachée à Sara, ni à Pestilence.
Pestilence devient mièvre, et on le fait passer pour le pauvre petit méchant qui en fait a un bon fond et est gentil. N’empêche que c’est difficile d’oublier qu’il a torturé Sara, certes pour se venger, mais il continue quand même à rendre malade des milliers de gens, et même des enfants. Et il se fait passer pour la victime ?

Il y a quelques scènes de cul, dont une qui m’a fait pleurer de rire. Vers la fin ça devient un peu chiant, et j’avais quand même hâte de tourner la dernière page. J’ai trouvé qu’il ne se passait pas grand chose, ils vont de villes en villes, et leurs sentiments augmentent au fur et à mesure. J’ai plutôt l’impression que Pestilence tombe amoureux de Sara parce qu’il n’y a qu’avec elle qu’il traîne, et Sara se fait un genre de Stockholm. D’autant plus qu’elle passe de « c’est un monstre » à « tu es un homme bon »… Mouais, j’y ai cru moyen.

Je n’ai pas détesté cette lecture, mais je n’ai pas non plus aimé. Mais comme je l’ai dis, ce n’était pas ma tasse de thé, j’étais simplement curieuse. Est-ce que je lirai les autres tomes ? À voir mon humeur.

h1

Satané Dieu, Jean-Louis Fournier

avril 27, 2020

CVT_Satane-Dieu-_1654Résumé : Quand Dieu eut fini le monde, il se recula pour l’observer. Et il dit :  » Cela est bon. Peut-être trop bon pour eux…  » Dieu loge maintenant avec saint Pierre au dernier étage d’une grande tour. Dieu s’ennuie. Les hommes s’amusent. Dieu est jaloux.  » Vous avez réussi le paradis, il n’y a pas de raison que vous loupiez l’enfer « , lui dit saint Pierre. Encouragé, Dieu invente dans la foulée : la famine qui décime, la culpabilité pour tout gâter, la rentabilité pour tout gâcher, TF1, la surpopulation jusqu’à saturation, les guerres de religion comme punition, après Mozart, Jean-Michel Jarre, et, pour se marrer pendant les fêtes de fin d’année, un bon raz de marée… Un essai de théologie légère, qui ose enfin regarder Dieu dans les yeux.

Avis : Dieu n’aime pas voir les gens heureux, ça lui donne la nausée, alors il décide de faire de leur vie un Enfer, inventant l’argent, le pétrole, les moustiques etc.
C’est un court livre assez drôle, mais on rit un peu jaune, de voir le bonheur des humains être détruit petit à petit. Parce que toutes les choses qui sont cités existent ou ont existé et pourrissent bien nos vies.
J’aime beaucoup Jean-Louis Fournier, il est incisif, il fait rire aussi facilement qu’il fait pleurer. Il décrit par petits épisodes comment Dieu pourrit la vie des humains. Sa façon d’écrire est tellement prenante que même si c’est court, on est entraîné, on tourne les pages rapidement.
J’ai beaucoup aimé ce petit livre, pour une fois je n’ai pas pleuré toutes les larmes de mon corps comme ça m’arrive souvent avec cet auteur, mais j’ai tout de même été touché, à la fois par le rire, à la fois par l’amertume. C’était un très bon livre.

h1

La chaîne, Adrian McKinty

avril 27, 2020

71BNt40f-NLRésumé : VICTIMES.  SURVIVANTS. RAVISSEURS. CRIMINELS.
VOUS SEREZ TOUT CELA À LA FOIS.

Le téléphone sonne. Un inconnu a  kidnappé votre enfant.
Pour qu’il soit libéré, vous devez enlever l’enfant de quelqu’un d’autre.
Votre enfant sera relâché quand les parents de votre victime auront à leur tour enlevé un enfant.
Si un chaînon manque : votre enfant sera tué.

VOUS FAITES DÉSORMAIS PARTIE DE LA CHAINE.
VOUS N’ÊTES PAS LES PREMIERS.
VOUS NE SEREZ CERTAINEMENT PAS LES DERNIERS.

Merci à : Netgalley et aux éditions Fayard pour l’envoie de ce livre.

Avis : Rachel sort tout juste d’un cancer quand sa fille se fait kidnapper. Elle fait désormais parti de la Chaîne, et doit à son tour kidnapper un enfant si elle veut récupérer sa fille. C’est un système tordue mais qui fonctionne, et Rachel est prise dans ce jeu vicieux.

Le livre est coupé en deux parties. Dans la première, on voit Rachel se débattre avec cette histoire, on voit ses choix, sa façon de gérer la situation. On voit aussi sa fille, comment elle s’en sort, ce qu’elle ressent.
Dans la deuxième partie, on en apprend un peu plus sur les créateurs de la chaîne, ainsi qu’une façon de peut-être sortir de cette chaîne.

Ce livre était extrêmement stressant. Les chapitres étaient assez courts, le rythme rapide, il y avait beaucoup d’actions, de retournement de situations, de dérapages. On a peur pour les personnages, pour Rachel et sa fille notamment. Y a des moments qui retournent pas mal et qui m’ont tellement stressé que j’ai dû faire des pauses dans ma lecture. Les personnages sont assez attachants, Rachel me faisait de la peine quand elle se rabaissait, je l’ai admiré pour son courage et sa force d’esprit. J’ai beaucoup aimé Kylie sa fille, qui est forte aussi. Et j’ai bien aimé Pete, le tonton qui vient les aider, malgré sa dépendance à l’héroïne. Je me suis même attachée à Marty, l’ex mari, qui  soutient bien Rachel même s’ils sont divorcés.

J’ai bien aimé l’histoire. Elle ne contient pas tellement de plot twist, et on devine assez vite certains pans de l’histoire, mais c’était une bonne lecture, où on a envie d’aller jusqu’au bout afin de voir comment Rachel va se sortir de ce piège. L’idée est vraiment bonne et sadique au plus haut point. J’ai trouvé ça assez original et plutôt étouffant, comme si nous même faisions un peu parti de cette chaîne.

En bref, une lecture stressante mais intéressante et prenante, que j’ai apprécié.

h1

Je suis ton soleil, Marie Pavlenko

avril 26, 2020

je-suis-ton-soleil-3Résumé : Déborah entame son année de terminale sans une paire de chaussures, rapport à Isidore le chien-clochard qui dévore toutes les siennes et seulement les siennes. Mais ce n’est pas le pire, non. Le pire, c’est sa mère qui se fane, et la découverte de son père, au café, en train d’embrasser une inconnue aux longs cheveux bouclés. Le bac est en ligne de mire, et il va falloir de l’aide, des amis, du courage et beaucoup d’humour à Déborah pour percer les nuages, comme un soleil.

Avis : Deborah découvre son père avec une autre femme, sa mère devient bizarre (plus que d’habitude), elle déteste Isidore ce chien que sa mère a ramené. C’est beaucoup pour une adolescente qui galère en terminal et dont la meilleure amie ne parle que d’un nouveau mec. Mais Deborah va se faire des amis, Victor et Jamal vont l’accompagner dans ses épreuves. Sans oublier Gertrude, la mygale de Jamal.

J’ai beaucoup aimé les personnages de cette histoire. Deborah est drôle, sarcastique, elle a beaucoup d’humour malgré ce qui lui arrive. Elle pense être atteinte du théorème de scoumougne, car elle a la poisse. Jamal m’a fait marrer avec ses araignées (même si je hais ces bestioles dont j’ai une trouille bleue), il est attachant et mignon. Victor aussi est adorable et Deborah commence à avoir des sentiments pour lui. J’ai trouvé ce trio fabuleux, comment ils accrochent vite les uns avec les autres, et s’amusent à faire des cadavres exquis. J’ai fini aussi par m’attaché à la meilleure amie de Deborah et de leur relation. Les parents de Deborah sont eux-même attachants, même si au début, comme Deborah, on en veut à son père pour ce qu’il fait. Je voulais comprendre la maman de Deborah, savoir pourquoi tout à coup elle découpait dans des magazines. Je me suis même attachée au chien Isidore, ce pauvre bonhomme qui aime Deborah.

L’histoire est sympathique, c’est une histoire d’adolescents qui font face à leurs vies comme ils le peuvent. Ça parle d’amour, d’humour, de parents et leurs problèmes, d’amitié, d’amour familiale, de rêves, de chien et de sujets plus graves aussi…
C’est bien écrit. J’ai ris, j’ai pleuré également. Quelques petits trucs m’ont titillé mais ça allait, vers la fin j’ai aussi trouvé quelques longueurs. Mais c’était une bonne lecture, j’ai passé un bon moment, c’était mignon et parfois dur, mais ça se lisait tout seul.

En bref, une bonne histoire d’adolescents, avec de l’humour et un peu de drame, et des amis en or.

h1

L’académie des femmes parfaites,Helly Acton

avril 25, 2020

9782280447331Résumé : Six femmes enfermées pendant quatre semaines et filmées 24h/24h. Une seule gagnante: celle qui prouvera qu’elle est la petite amie idéale.

Amy Wright, trente-deux ans, est persuadée que ce soir, son petit ami va enfin lui poser LA question qu’elle attend impatiemment. Après tout, ils sont ensemble depuis deux ans et il lui a dit qu’il lui réservait une surprise… Mais le rêve tourne au cauchemar lorsqu’elle retire le bandeau de ses yeux. Devant elle, un écran qui diffuse une vidéo de son petit ami dans laquelle il la largue brutalement. Derrière elle, une caméra qui filme toute la scène et la diffuse devant des millions de téléspectateurs. Car Amy fait désormais partie d’une nouvelle émission de téléréalité dont le but est de couronner la meilleure petite amie potentielle. Enfermée pendant quatre semaines avec cinq autres candidates, elle va devoir réussir les épreuves et prouver qu’elle est Le Bon Numéro.

Merci à : Netgalley et les éditions Harlequin pour l’envoie de ce livre.

Avis : Amy est coincée dans une relation nulle mais elle reste parce qu’elle pense qu’il est trop tard pour changer, que la société veut des femmes mariées et avec des enfants, que son horloge biologique tourne alors qu’elle a trente-deux ans. Et puis un jour Jamie va la larguer devant le monde entier dans une nouvelle téléréalité où le but est de devenir « la Perle », la femme parfaite à marier et qui pensera au bonheur de son mari. Ça fait vomir hein ? Et bien cette émission est effectivement dégueu et sexiste au possible. Je me suis énervée plus d’une fois en lisant, parce que ça dégouline de propos sexistes horribles et d’injonctions aux femmes « souriez » blablabla. Donc ça fout en rage, mais c’est bien évidemment dénoncée et ça fait un bien fou. Les femmes qui vont être coincées dans cette téléréalité sont toutes attachantes à leur manière et je les ai toutes aimées. J’ai peut-être eu un peu plus de mal avec Flick mais elle évolue, tout comme Amy d’ailleurs.

Amy va ouvrir les yeux, apprendre à s’aimer soi-même, et se faire des amies. J’ai tellement adoré la sororité dans ce livre, les femmes ne se crêpent pas le chignon, au contraire elles vont se soutenir, se moquer de leurs missions, s’épauler, discuter ensemble. Amy va devenir une oreille attentive auprès des autres. Il y avait des passages vraiment très drôles (comme Jackie avec son bébé), des passages plus touchants et émouvants. Toutes ces femmes étaient différentes, avaient chacune une façon différente de voir la vie et de se défendre dans ce monde patriarcale.

Finalement l’émission n’a pas du tout le résultat attendu sur ses femmes. Plutôt que de devenir la femme parfaite pour un homme, elles vont apprendre à s’aimer, à faire leurs propres choix.

Franchement, je n’ai pas de mots pour dire combien j’ai adoré. Ce livre était hyper addictif, je l’ai lu hyper tard dans la nuit. Il est bien pensé, bien écrit. Le premier chapitre m’a paru un brin forcé, mais ensuite j’étais à fond dedans, je l’ai dévoré et la fin m’a beaucoup ému.

Ce livre est vendu comme une romance et je ne comprends pas pourquoi, parce que ce n’est pas du tout le message du livre, et il n’y a guère de romance, ce qui est tant mieux parce qu’elle aurait juste gâcher le message. J’avais extrêmement peur que le message soit « bon elle a largué le mauvais type mais heureusement elle en a trouvé un mieux à rendre heureux », mais pas du tout, c’est exactement l’inverse. C’est plutôt faites ce qui vous rends heureux, même si c’est d’être célibataire. Pensez à vous d’abord. C’est un livre que j’ai trouvé extrêmement positif et ça m’a fait un bien fou de le lire.

En bref, un vrai coup de cœur.

Phrase post-itée : 
« La pression du mariage sera alors remplacée par celle de la maternité. Étape suivante de la course qu’elle n’a pas envie de courir. »

h1

Le Prince Heureux et autres contes, Oscar Wilde

avril 24, 2020

9782070516292-475x500-1Résumé : Une petite hirondelle en route pour l’Égypte décide de passer la nuit à l’abri d’une statue dominant la ville. Couverte de minces feuilles d’or fin, des yeux faits de saphirs, un gros rubis ornant le pommeau de son épée, c’était la statue du Prince heureux. Soudain, une goutte d’eau glissa sur son aile : la statue pleurait! Le Prince heureux pleurait sur les misères de sa ville…

Avis : Voilà cinq petits contes très intéressants, dont les fins sont souvent assez ironiques, et finissent assez mal. À part le Géant égoïste que j’ai trouvé bof et dont la fin m’a déplu, j’ai beaucoup aimé ces petits contes. Particulièrement celle de L’ami Dévoué, qui est absolument horrible. Le meunier profite du petit Hans en parlant d’amitié et tout le monde l’encense alors que c’est un égoïste complet. J’ai aussi aimé l’histoire de la fusée tellement arrogante jusqu’au bout.
Ces petits contes se moquent de l’égoïsme de la société, de l’arrogance bien vaine…
Je les ai trouvé très originales et bien écrit (forcément c’est du Oscar Wilde) c’était vraiment une petite lecture sympa.

Phrase post-itée : 
« J’ai souvent de longues conversations avec moi-même, et je suis si intelligente que parfois je ne comprends pas un seul mot de ce que je dis. »

h1

Le Prieuré de l’Oranger, Samantha Shannon

avril 23, 2020

51rJTped0yLRésumé : La maison Berethnet règne sur l’Inys depuis près de mille ans. La reine Sabran IX qui rechigne à se marier doit absolument donner naissance à une héritière pour protéger son reinaume de la destruction, mais des assassins se rapprochent d’elle…

Ead Duryan est une marginale à la cour. Servante de la reine en apparence, elle appartient à une société secrète de mages. Sa mission est de protéger Sabran à tout prix, même si l’usage d’une magie interdite s’impose pour cela.

De l’autre côté de l’Abysse, Tané s’est entraînée toute sa vie pour devenir une dragonnière et chevaucher les plus impressionnantes créatures que le monde ait connues. Elle va cependant devoir faire un choix qui pourrait bouleverser son existence.

Pendant que l’Est et l’Ouest continuent de se diviser un peu plus chaque jour, les sombres forces du chaos s’éveillent d’un long sommeil… Bientôt, l’humanité devra s’unir si elle veut survivre à la plus grande des menaces.

Avis : Ce livre est aussi bien qu’il est gros, et c’est pas peu dire. J’ai absolument adoré. C’est l’histoire de plusieurs femmes. Sabran qui doit protéger son Reinaume. Ead qui est sa femme de chambre mais qui cache un secret et qui protégerait Sabran au péril de sa vie. Tané qui rêve d’être dragonnière depuis toujours mais fait une erreur qui va changé sa vie. Il y a aussi Niclays, un homme qui n’a plus goût à la vie depuis qu’il a perdu l’homme qu’il aimait. Et Loth qui est envoyé dans une mission périlleuse qui risque de lui coûter la vie. Je me suis attachée à beaucoup beaucoup de personnages (parce qu’il y en a toute une tripotée en plus des principaux), et surtout à Sabran, Ead et Tané. J’ai eu beaucoup de mal avec Niclays même si je me disais qu’il allait peut-être évolué et arrêter de se comporter comme il le fait. J’ai aussi eu du mal avec les Ducs qui tournent autour de Sabran, selon moi, ils étaient loin d’être tout blanc.

Mais qu’est-ce que j’ai aimé ce livre, c’était rafraîchissant, enfin des femmes fortes mais avec leurs faiblesses, des femmes représentatives de la gent féminine, qui ne sont pas dans le livre pour servir de love interest ou se faire violer, ou protéger par les hommes. Ça fait un bien fou et c’est la grande force de ce livre. J’ai beaucoup aimé l’histoire, j’ai trouvé ça très bien écrit et hyper prenant. Il se passe beaucoup de choses mais on ne se perd pas, on se plonge dans le bain et les pages se tournent sans qu’on ne le remarque. Et heureusement car c’est une brique.

J’ai fais ma lecture en deux fois et je suis très heureuse d’être arrivée au bout de ce livre. Les relations entre les personnages sont super belles, et différentes. On a du M/M et du F/F, et c’est tellement bien décrit que j’ai plusieurs fois gloussé comme une folle tellement c’était super. Mais les histoires d’amour ne prennent pas le pas sur le reste, on est quand même plongé dans l’Univers et dans ce qu’il se passe. J’ai eu des gros moments de stress également, j’avais peur pour les personnages, j’avais envie de les protéger. J’ai adoré les dragons de l’Est, parce que j’adore les dragons de base, et j’aimais beaucoup la relation entre Tané et sa dragonne.

La fin de ce roman me laisse un peu seule car je dois quitter ces personnages auxquels je me suis tellement attachée (surtout Ead). Après ce roman, je pense que je vais avoir du mal à me plonger dans de la fantasy. J’ai peur de ne rien trouver à la hauteur de ce roman, en fantasy. J’ai très très envie aussi de relire du Samantha Shannon.

En bref, je suis une vraie fangirl sur ce roman.

Phrases post-itées : 
«  »Vous avez jamais vu la mort, mon seigneur. Seulement l’masque qu’on pose dessus. » »

« Il était déjà quelqu’un avant moi. Je ne suis personne sans lui. »

« – Ce n’est pas parce qu’on a toujours fait quelque chose qu’on doit absolument continuer. »