Archive for novembre 2013

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Hunger Games : L’embrasement

novembre 27, 2013

hunger games film 2Attention cet avis risque de spoiler le film 1, et les deux premiers tomes… Et le film tout court… 

Synopsis : Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74e édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark.

Puisqu’ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire dans tous les districts. Au fil de son voyage, Katniss sent que la révolte gronde, mais le Capitole exerce toujours un contrôle absolu sur les districts tandis que le Président Snow prépare la 75e édition des Hunger Games, les Jeux de l’Expiation – une compétition qui pourrait changer Panem à jamais…

Avis : je crois que si j’avais écris ma critique à la sortie du ciné, cela aurait ressemblé à ceci : wouaaaaouuuh trop génial nyanyanya c’était trop bien hihihi youpi je veux le dvd et le revoir gyahahahahah et tralala, j’ai adoré adoré adoré, oh bon sang ! Vive Peeta. 
Heureusement entre le ciné et la maison j’ai du faire 20 km en voiture qui ont eut le temps de me calmer un tout petit peu, alors je dois dire que OH BORDEL J’AI ADORE ! 
Que dire? Par où commencer? Je ne sais pas. J’ai tout aimé dans ce film, j’ai aimé les acteurs (surtout Jennifer Lawrence, parce qu’elle est sexy, et parce qu’elle a de beaux cheveux), j’ai aimé les personnages (surtout Peeta parce que je ne suis PAS objective, et que même sur la lune j’aimerais Peeta), j’ai adoré Prim aussi, et Katniss (bien évidemment), mais tous les autres, Finnick, Max, et même Joanna (pourtant qu’est ce qu’elle pouvait me saouler parfois dans le bouquin, mais là elle est CINGLEE, j’ai juste adoré). J’ai aimé Snow et son côté très méchant vilain (oui bon je le déteste, quel petit tyran !), et j’ai supporté Gale (oui j’ai réussi à le supporter, hourra olé olé !). Seul petit regret, on ne voit pas assez Haymitch (oui je le z’aime, son petit côté alcoolo pathétique ça réveille mon instinct maternel, que voulez-vous). OH et une petite mention spéciale pour Effie, parce qu’elle est méga adorable, qu’elle a les plus belles-pires coupes de cheveux de tous les temps et qu’elle le porte très bien. Oh et puis Cyna…
Bon je m’arrête là pour tous les personnages parce que sinon je vais aussi me mettre à parler du petit papy qui siffle la mélodie et de tous les autres figurants…
L’histoire. Que dire? Est-ce que j’aurais autant aimé si la lecture du tome 2 n’était pas si loin? Je ne sais pas, j’aurais sans doute plus remarqué les différences, mais je crois que j’aurais quand même adoré (juste parce que je ne suis pas objective et que je le reconnais, qu’on a un super jeu d’acteur, des scènes gluglu d’amour (entre Peeta et Katniss hein? Pas avec Gale) et puis des supers belles images !!!) Bon quelques petites choses m’ont titillés, mais allez c’est pas grave, pour tout ce qu’il y a de bien ! Il manque quelques scènes que j’aurais aimé voir je l’avoue, elles y sont pas, mais il y en a d’autres (celle avec les geais bavards EST GENIALE d’horribleté (ce mot n’existe pas et alors?)) Et puis surtout le film offre quelque chose que l’on n’a pas dans le livre puisque tout est du point de vue de Katniss, là on a aussi ce qu’il se passe hors des Hunger Games, avec Snow et le haut-juge des jeux dont j’ai oublié le nom. Punaise ça c’était TROP bien pensée, trop bien fait ! J’étais fan.
Enfin au niveau émotion je n’ai pas été en reste, vu que j’ai ris, mais surtout chialé un max, dès que Katniss avait LA larme qui coulait, ben je chialais comme un nuage. Et puis j’étais excitée comme une puce sur mon siège. Et franchement je crois que la seule chose qui m’a dérangée dans ce film c’était les pétasses assises derrière moi au cinéma, qui ont foutu le bordel et qui n’ont rien trouvé de plus drôle que de faire le bruit des singes au moment des singes… Et de raconter tout le film avant que les trucs n’arrivent aussi. Bref ceci est un message pour sauver l’humanité : « Sauve un cinéma? Mange une fille sotte ». (Cela fonctionne avec les garçons sots).
La fin est tout simplement AUSSI sadique que celle du livre. Et rien que de me dire « aaaaaahh je dois attendre le trois » j’en ai un nœud dans l’estomac, bouhhh bouuhh. J’attends aussi impatiemment la sortie du DVD pour le revoir en VO (parce que la VF c’est quand même pas top, même si celle-ci est moins mauvaise que d’autre).
Vous savez quoi? J’ai envie de me relire les bouquins, mais je vais attendre parce que ma PAL est monstrueuse et que j’ai d’autres priorités.
Voilà, je suis une groopie, j’adore ce film, j’adore Peeta, et je l’assume à 200 %. Et je prie le seigneur des goodies que PKJ en ait prévue à Montreuil, car je pense que je vais les agresser pour en avoir (quitte à les payer).

Ps : je suis désolée si j’ai fais des fautes dans les prénoms des personnages, mais… Je me plante tout le temps (et j’ai la flemme de les chercher)

Mon ressenti :
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Bande annonce (je l’avais pas regardé, et elle est bien, mais du coup ça m’a donné envie de revoir le film)

Parlons un peu plus du film (avec gros spoils du film/des livres) :
– J’ai totalement adoré la scène de la robe de mariage qui se transforme en geai moqueur, j’ai adoré la réaction du public quand Peeta dit que Katniss attend un bébé, j’ai adoré qu’ils se prennent tous la main. Aucun ne veut retourner aux jeux !
– Je regrette qu’il n’y ait pas la scène des vidéos de Haymitch, elle est vachement bien sa vidéo, et elle a tout son sens. Mais ils ont choisi de ne pas la garder, d’ailleurs Haymitch a un trop petit rôle je trouve mais tant pis.
– J’ai adoré Prim, l’actrice est adorable, j’adore comment elle joue, j’adore sa relation avec sa sœur.
– Le chat est orange, dans le premier film il était blanc et noir, il me semble.
– J’ai eu des gluglu dans le cœur pour toutes les scène Katniss/Peeta.
– La scène où Joanna se met à poil m’a fait mourir de rire.
– Est ce que c’est Katniss qui propose le mariage? Honnêtement je ne m’en souviens plus, mais j’avoue que ça m’a paru bizarre émanent d’elle, vu l’avis qu’elle a sur le mariage.
– Je n’ai pas aimé quand elle embrasse Gale.
– J’ai adoré, j’ai adoré et j’ai ADORE (c’est clair?). 

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Shutter Island, Dennis Lehane

novembre 26, 2013

Shutter islandRésumé : Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé Shutter Island, se dresse un groupe de bâtiments à l’allure sinistre. C’est un hôpital psychiatrique pour assassins. Le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule ont été appelés par les autorités de cette prison-hôpital car l’une des patients, Rachel Solando, manque à l’appel. Comment a-t-elle pu sortir d’une cellule fermée à clé de l’extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre incohérente d’une malade ou cryptogramme ? Progressivement, les deux policiers s’enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant, jusqu’au choc final de la vérité.

Avis : je regrette vraiment d’avoir vu le film avant de lire ce livre. En fait quand je suis allée le voir, j’ignorais qu’il s’agissait d’un livre, je ne l’ai appris qu’après. J’étais assez peu intéressé par le livre du coup, mais j’avais tout de même finis par l’ajouter dans ma Wish List puis dans ma PAL. Malheureusement c’est le genre de film que l’on n’oublie difficilement, surtout la fin, et du coup je me rappelais encore assez bien de l’intrigue. Du coup, en lisant je savais déjà où tout cela menait et je pense que ça retire une partie du plaisir. Mais j’ai quand même adoré, parce que du coup je voyais comme on était guidé vers la fin, je voyais les indices qui nous étaient donnés. Et puis surtout je me suis totalement attachée aux personnages de Teddy et de Chuck, le premier pour sa manière de toujours poser des questions (même parfois insolite) et de rester calme devant les prisonnier malade mentaux, j’adorais ses réactions, et j’adorais Chuck aussi, il était franchement amusant et attachant, en plus je pense que comme Teddy s’attache aussi à lui, cela fait qu’on l’aime un peu plus.
J’ai trouvé les autres personnages vraiment plus doux et moins suspect que dans le film (hormis le directeur complètement frappadingue), je me suis attachée notamment à Cawley et à sa façon de voir les choses, de réellement vouloir aider les malades et de simplement les écouter. L’histoire en elle-même est hyper prenante, Shutter Island est vraiment mystérieuse, l’hôpital semble cacher énormément de secrets et on a envie de les connaître. On a envie de comprendre ce qui se passe, et petit à petit l’étau se resserre, et c’est très très prenant. En plus c’est super bien écrit, on ne s’ennuie pas une seconde, même moi qui connaissait déjà l’histoire. J’ai très envie de relire un livre de cet auteur du coup.
Je le recommande à ceux qui aiment les thrillers psychologiques et surtout qui n’ont pas vu le film. Mais si vous l’avez déjà vu, je pense que la lecture n’en est pas moins bonne, en tout cas moi j’ai été happé par l’histoire, et ça m’a donné envie de revoir le film.

Anecdote : Ce livre m’a donné des cauchemars… Alors que je n’en ai même pas eu pour Level 26.

Quelques mots sur la fin (GROS SPOILS) :
Je préfère la fin du film, en effet le fait que Teddy rajoute la phrase qui sous entendrait qu’il fait exprès d’avoir à nouveau perdu la tête comporte dans un sens plus d’espoir même si la finalité reste la même. Tandis que là, ça m’a broyé de rester là dessus, sur cette folie, sur cette incapacité d’accepter. Ca m’a vraiment rendu triste, autant pour Teddy que pour Sheehan et Cawley qui se sont vraiment battus pour l’aider. Bref, après c’est un choix personnel, les deux fins m’ont de toute façon pas mal perturbé, mais je garde cette légère préférence pour celle du film, et je trouve que c’est une bonne idée d’avoir rajouté ça. Peut-être que je l’aurais vécu différemment si j’avais lu le livre en premier et vu le film après, je me le demande.

Challenge :
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Irrésistible Attraction, Simone Elkeles

novembre 24, 2013

irrésistible attractionRésumé : Carlos Fuentes fréquente des gangs, deale et sèche les cours. Au lycée, Kiara Westford, jeune fille sage et peu populaire, devient sa tutrice.

Déjà tumultueuses, leurs relations s’enveniment lorsque le bad boy est placé par la justice dans la famille Westford…

Contraints de se côtoyer tous les jours, Kiara et Carlos vont découvrir une loi physique immuable : les opposés s’attirent !

Leur amour sera-t-il assez fort pour atténuer leur différences et remettre Carlos sur le droit chemin ?

Avis : ceux qui me connaissent bien savent que j’adore les histoires d’amour électriques qui te mettent la tête à l’envers et l’estomac dans tous les sens, et bien avec celle-ci j’ai eu ma dose et c’était génial. J’ai tout de suite aimé bien que Carlos au début me gonflait, j’avais envie qu’il se décide une bonne fois pour toute sur ce qu’il voulait. A force de dire qu’il n’obéit à aucune règle il se laisse manipuler par les premiers venus (entre la salope du lycée, et le petit dealer), donc bon… Mais au fur à mesure qu’il se montre plus honnête et qu’il arrête de jouer à l’idiot, il devient terriblement attachant et mignon. Par contre immédiatement j’ai adoré Kiara, bien qu’elle soit timide, elle fait des efforts et c’est une forte tête – malgré son manque de confiance en elle parfois. Elle est hyper attachante, tout comme son petit frère que j’avais juste envie de câliner tellement il était adorable. Mon personnage préféré a été Tuck, franchement il m’a fait marrer du début à la fin ce type. J’ai souvent passé mon temps à rire en lisant, mais par moment les scènes étaient électrisante et j’en avais chaud aux oreilles. L’histoire est vraiment sympa même si à mon sens les gangs et tout ça c’était un peu exagéré, mais on a envie d’y croire parce que c’est un plus et ça explique l’état d’esprit de la famille Fuentes.
J’avoue que la fin était hyper bien pensé et m’a fait mourir de rire. Je l’ai dévoré ce petit livre, c’était vraiment sympa, je suis fan de l’histoire d’amour en tout cas, et du coup alors que j’hésitais a me procurer le tome 3 je pense que je vais le faire quand même, en espérant qu’il soit aussi bien.

Le trailer (que je ne trouve pas extraordinaire, il ne m’a pas fait ressentir les mêmes choses que dans le livre) :

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Se retenir aux brindilles, Sébastien Fritsch

novembre 23, 2013

se retenir aux brindillesRésumé : Inséparables, Ariane, Tristan et Matthias ont passé leur enfance à jouer avec leurs peurs. Au milieu des étangs de la Dombes ou dans les pièces vides d’un château oublié, ils cherchaient l’émotion, l’interdit, le danger.

Trente ans plus tard, les frayeurs d’Ariane n’ont plus cette saveur plaisante de l’imaginaire : c’est un homme bien réel – un homme qu’elle a aimé – qu’elle fuit maintenant.

Car si les enfants font de la peur un jeu, les adultes, eux, savent en faire une arme.

Avis : Tout d’abord je tiens à remercier le forum Have a Break, Have a book pour ce partenariat ainsi que l’auteur lui-même pour le livre et pour la dédicace. J’avais longuement hésité à m’inscrire pour ce partenariat, mais la couverture me faisait envie, le résumé me paraissait un peu mystérieux et les avis que j’ai pu en voir était plutôt positif. Je me suis dis « allez je tente ma chance, on verra bien ». Et quelle bonne idée j’ai eu là, car sinon je serais sans doute passé à côté de ce livre. Parce qu’autant le dire je l’ai tout simplement adoré ! Entre le moment où je l’ai commencé et où je l’ai finis, un seul jour est passé. Il faut dire que je n’arrivais pas à le lâcher, je voulais toujours en savoir plus, dès que j’avais un moment, hop je me plongeais dedans. Je l’ai dévoré. Pourtant il ne se passe finalement pas grand chose, on a là une femme Ariane qui revient dans le village de son enfance pour fuir quelque chose et surtout quelqu’un, elle a maintenant deux enfants et elle va nous déballer tous ses souvenirs dans ce livre. Des souvenirs que j’ai adoré connaître, adoré lire, je voulais toujours en savoir plus, comprendre comment elle en était arrivée là. Tout se mélange, le présent et le passé, et d’autres moments encore et pourtant je ne me suis pas du tout sentie perdu dans ma lecture, bien au contraire, je retraçais la vie de cette femme et les petits indices qu’elle donnait sur la suite me plongeait dans le suspens et me donnait envie de lire la suite afin d’en savoir plus. Très peu d’action finalement – sauf vers les trois-quart du livre – mais franchement ça ne m’a pas dérangé du tout parce qu’il se passe quand même pleins de trucs. J’adorais tellement la petite Ariane, son enfance, sa dévotion à Tristan, son attachement aux deux garçons, et la façon dont elle raconte tout ce qu’elle a vécu. Une enfance pleine de peur mais également de souvenirs et de tendresses, qu’elle a grappillée où elle pouvait puisque ses parents ne semblaient pas vouloir lui en donner. Franchement l’histoire de sa vie je l’ai trouvé belle et triste en même temps, partagé entre merveilleux souvenirs et moments affreux. Plus d’une fois j’ai eu envie de pleurer, de la prendre dans mes bras, de la soutenir même si elle était parfois la responsable de ce qui lui arrivait.
Et tout ça pour en arriver là. En fuite.
J’ai ressentis mille émotions en lisant ce livre, il est vraiment très bien écrit, je me suis attachée aux personnages comme si je les connaissais moi-même, je comprenais Ariane, je ressentais ce qu’elle ressentait, et j’adorais ses deux petits, Enzo est tellement mignon. La fin est parfaite, mais j’avoue que je ne voulais pas que ça s’arrête, je voulais continuer avec cette femme, savoir ce qui allait se passer ensuite, tourner la dernière page m’a été très difficile et je sens encore une boule dans ma gorge, de ma lecture et de l’avoir finis. Il m’a vraiment bouleversé.
Bref ce livre est génial, super bien écrit, contient pleins d’émotions et franchement j’ai tout simplement adoré !

Quelques petites choses que j’ai beaucoup aimé (attention spoils):
– Tous les personnages ont un nom, même ceux qui ne sont que de passage. Sauf le principal, ce mari effrayant et violent, il est un grand inconnu, honnêtement on ne sait même pas  quoi il ressemble. Je voyais juste un immense type habillé en noir dans ma tête (je ne sais pas pourquoi). J’ai adoré ce détail, cela renforce sa présence et en même temps colle une distance avec lui.
– Matthias, j’ai adoré Matthias, que ce soit quand il était enfant même si elle parle moins de lui que de Tristan, que durant leur relation. J’aurais voulu qu’elle dure, que ce soit la bonne. Ou qu’elle soit avec Tristan comme elle l’a toujours désiré. J’aurais voulu qu’elle trouve le bonheur qu’elle cherchait. Même si la fin explique sans doute pourquoi elle en arrive là (même si je ne suis pas d’accord sur le fait que tout est de sa faute).
– L’histoire de la mariée noyée, c’était tout simplement flippant et excellent, j’admire le courage d’Ariane et de Matthias (et je me demande si Tristan a peur de quelque chose).
– Comprendre l’histoire des parents d’Ariane, et oh la vache je ne m’attendais pas à de tels révélations.
– La fin, le fait qu’elle décide d’arrêter de fuir et d’agir (même si j’avoue que je rêvais qu’elle retrouve quelque part son enfance…)

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Black Eden tome 1 : la tour et l’île, Ana Alonso et Javier Pelegrin

novembre 22, 2013

black edenRésumé : Martin, 15 ans, est un adolescent hors du commun. Son système immunitaire résiste à n’importe quelle maladie. Dédale, une puissante corporation qui fabrique des médicaments, le recrute. Le contrat : vivre sur une île paradisiaque avec pour seule obligation de se prêter à quelques petites expériences.
Que du bonheur donc ? Pas si sûr…

Avis : j’avais trop hâte de lire ce livre, j’adore les dystopies et mon but stupide est de lire toutes les dystopies qui existent. Cette histoire avait l’air originale et effectivement sur certains points elle l’était, notamment concernant les personnages de Martin, Cassandre, Sélène et Jacob, et le petit côté fantastique qui s’y insert. Parce que sinon au niveau du monde en lui-même j’avais déjà vu un peu le même genre dans d’autres dystopies. Forcément nous avons le grand méchant : Hiden, qui fait semblant d’être sympa, qui a pleins de trésors pour ces gamins qui vivent dans un monde oppressant, il leur fait de grandes promesses mais en fait c’est un sale type et ce n’est pas difficile à deviner. Si j’ai beaucoup aimé Martin (il est super intelligent ce gosse) et Alexandra (pour le petit côté histoire d’amour, et parce que bien qu’elle soit « normale » elle est hyper maligne !) Par contre pour Sélène et Cassandre je les ai juste trouvé interchangeable. J’ai apprécié Jacob mais sans plus. Par contre j’étais totalement fan de Léo, cet androïde est franchement super ! Il me faisait marrer, et j’adorais quand il parlait.
L’histoire en elle même est plutôt sympa, mais qu’est ce que c’est long par moment, on tourne en rond des fois et j’aurais aimé que ça s’accélère, ou qu’un truc trop WTF arrive, genre « nooon je ne me serais pas attendu à ça oh vache et ben », sauf que non. C’est assez linéaire au final et tout tombe toujours assez facilement dans la bouche de nos héros, même quand ils ont un petit soucis, ils s’en sortent finalement assez facilement. Parfois c’était peut-être un tout petit peu trop facile. Le livre n’en reste pas moins intéressant et j’ai passé un bon moment, d’autant plus qu’il est bien écrit, et bien décrit. J’ai donc passé un bon moment avec ma lecture, et j’adore la couverture que je trouve trop classe ! J’ai très envie de lire le tome 2!

La fin du livre est composé d’un lexique, mais j’avoue que je ne l’ai pas lu. Il retrace un peu l’histoire fictive du livre, et décrit les villes etc. Cela peut être intéressant je pense pour ceux qui veulent en savoir plus sur le monde.

Phrases post-itées :
« – Tu n’as jamais songé que les livres étaient en réalité des machines à fabriquer des rêves? » j’adore cette idée, et c’est sans doute un peu vrai.

« Il avait l’étrange conviction que, ces derniers temps, la plupart des activités habituelles étaient devenues illicites. Il n’aurait pas trouvé bizarre que la police vienne l’arrêter parce qu’il avait pelé une poire avec un couteau à viande ou qu’il s’était mouché avec une violence inhabituelle. » C’est à la fois horrible et drôle

Annecdote : j’étais persuadée qu’il s’agissait d’une trilogie. Non en fait il y a 8 tomes…

Le tome 2 : (je trouve la couverture vachement sympa aussi)
black eden tome 2

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Demain, Guillaume Musso

novembre 20, 2013

demain10Lecture commune avec club de lecture.

demainRésumé : Emma vit à New York. À 32 ans, elle continue de chercher l’homme de sa vie.
Matthew habite à Boston. Il a perdu sa femme dans un terrible accident et élève seul sa fille de quatre ans.

Ils font connaissance grâce à Internet et bientôt, leurs échanges de mails les laissent penser qu’ils ont enfin droit au bonheur. Désireux de se rencontrer, ils se donnent rendez-vous dans un petit restaurant italien de Manhattan.

Le même jour à la même heure, ils poussent chacun à leur tour la porte du restaurant. Ils sont conduits à la même table et pourtant… ils ne se croiseront jamais.

Jeu de mensonges ? Fantasme de l’un ? Manipulation de l’autre ? Victimes d’une réalité qui les dépasse, Matthew et Emma vont rapidement se rendre compte qu’il ne s’agit pas d’un simple rendez-vous manqué…

Avis : S’il est un peu longuet au début, avec un démarrage difficile, au fur à mesure de l’histoire on se laisse embarquer par ce livre et il devient de plus en plus dur de le lâcher tandis que le mystère épaissis, en effet au bout d’un moment l’histoire prend un immense virage et c’est à partir de là que j’ai vraiment commencé à l’apprécier. J’ai tout de suite adoré Matthew sans bien savoir pourquoi, sans doute parce qu’il s’agit d’un bon prof de philo, qu’il semble beau et intelligent, et que même s’il est dévasté par le malheur d’avoir perdu sa femme, il reste un personnage intéressant et sympathique. Par contre j’ai détesté Emma, je la trouvais carrément saoulante, plaintive, et beaucoup trop inconstante. Son caractère m’agaçait au plus haut point et ses jérémiades me donnaient simplement envie de la gifler. Néanmoins elle évolue au cours de l’histoire et j’ai finis par m’attacher à elle, par l’adorer, par être à fond de son côté. Prise dans l’action de la situation, elle en oublie son propre nombril et devient vachement plus intéressante. J’ai beaucoup aimé sa relation avec Romuald qui se noue au fur à mesure également. Si les personnages sont quand même pas mal cliché, le type veuf qui ne peut oublier sa femme mais vit pour sa gosse, la fille incapable de se trouver un chéri stable et qui tente de se suicider, le gros geek moche et seul que personne n’aime, l’histoire d’amour impossible, ça a quand même le mérite de marcher et cela ne rend pas l’histoire moins bonne.

Honnêtement je ne m’attendais pas à un thriller, et si c’est vrai que l’action et le mystère est à son comble a un moment, cela reste tout de même vraiment léger. D’autant qu’après quelques découvertes j’avais finalement compris assez vite les tenants et aboutissants de toute cette histoire. Et pourtant j’ai continué jusqu’au bout, complètement emportée, jubilant ou criant de frustration selon le moment. Il y a bien entendu une histoire d’amour, que j’ai bien aimé, elle est légère et ne prends pas non plus trop de place, donc c’est plutôt intéressant.
En bref j’ai passé un super moment avec ce livre même si c’était plutôt mal partie à cause d’une Emma agaçante qui évolue, et en bien.

Anecdote : j’ai eu un langage très fleuri en lisant ce livre, mais je crois que ce qui m’a fait le plus rire c’est de dire « je finirai ‘Demain‘ la semaine prochaine » ou « j’ai finis ‘Demain‘ hier »…

Bonus : il est question dans le livre de « l’anti-manuel de philosophie » écrit pas Matthew. C’est un livre qui existe réellement, il est écrit par Michel Onfray, et il est vraiment bien. Il utilise des thèmes et des questions vraiment sympas pour parler de la philo et traiter les sujets, du coup c’est super intéressant. D’ailleurs la première question du livre c’est « Faut-il brûler votre professeur de philosophie? » et la réponse en dessous est « Non. Pas tout de suite. » ça m’a fait mourir de rire. Et ensuite il explique pourquoi, et c’est vraiment intéressant ! Un livre super sympa qui permet de voir la philo autrement.

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Challenge : 
Lecure commune

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Level 26 tome 1, Anthony E. Zuiker

novembre 18, 2013

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Lecture commune avec club de lecture

level 26Résumé :
Les policiers du monde entier classent les meurtriers sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité…
Ce que personne ne sait, c’est qu’un tueur échappe à cette classification.

Sa cible : n’importe qui.
Son mode opératoire : n’importe lequel.
Son surnom : Sqweegel.
Sa classification : Niveau 26.

Seul Dark, ancien agent fédéral, peut l’arrêter. Depuis que le monstre a massacré sa famille, il a quitté le métier, se jurant de ne plus mettre les pieds en enfer. Mais bientôt, il n’aura plus le choix.

Avis : J’avais très hâte de lire ce livre car il m’intriguait, j’avais envie de savoir quel était ce level 26, et de connaitre le monstre de ce livre. Et je n’ai pas été déçue du tout. Sqweegel est méchant, très méchant, il est malsain et il m’a fait flipper, il a son propre mode opératoire et c’est un truc de grand malade. Il me faisait froid dans le dos, autant dans le livre que dans les vidéos. Au niveau du gentil – pas si gentil – j’ai trop aimé Steve Dark, il est super ! Il essaie de se reconstruire sans tomber dans le pathos et franchement j’ai aimé son caractère, j’ai aimé sa lenteur, et je voulais qu’il gagne, j’ai même aimé son histoire d’amour avec Siby (qui est utile à l’histoire). J’ai aussi beaucoup apprécié Riggins, même s’il a vraiment pas de bol, et j’ai pas tellement accroché avec Constance par contre. J’ai totalement détesté le ministre de la défense et les hommes qui le servent, ils sont pour moi comme Sqweegel sauf que eux peuvent légitimiser leur acte et je trouve ça limite pire, et vraiment dégueulasse.
Au niveau de l’histoire elle est pleine de suspens et d’action, même si j’avais deviné quelques trucs et qu’on se doute parfois de ce qui va arriver, cela ne m’a pas dérangé car ça n’enlevait en rien le côté flippant et stressant du thriller. Plus d’une fois j’ai été très mal à l’aise, et franchement le soir j’étais pas du tout rassurée, la nuit après le livre j’ai eu peur au moindre bruit ! Imaginer qu’un type puisse rentrer si facilement chez soi et se cacher n’importe où c’est SUPER flippant. Bref c’était franchement génial, en plus à la fin on n’obtient pas toutes les réponses sur tout, et la fin est terrible ! On veut la suite, savoir et comprendre tout ça. J’ai vraiment hâte de lire la suite, même si je vais laisser un petit temps le temps de me remettre de ce tome là.
Sinon au niveau des vidéos je les ai trouvé géniales pour la plupart sauf une ! Et j’ai adoré les acteurs, celui de Sqweegel faisait vraiment froid dans le dos. J’ai beaucoup aimé Dark aussi (en plus il était super mignon), et je dois dire que  les vidéos un peu snuff avec Sqweegel me foutait souvent la trouille bien comme il faut. Les vidéos ne sont pas obligatoires pour la lecture je pense, tout est compréhensible et ensuite expliqué, sauf la dernière vidéo. Néanmoins je pense qu’elles sont indispensables, elle rajoute à l’univers un plus, et le livre a été batis de cette façon donc je pense que ce serait dommage de se priver des vidéos.
Le seul petit reproche que j’ai à faire c’est que le site ne fonctionne plus, maintenant il y a trois liens qui emmènent directement aux vidéos sur youtube. Cela fait perdre le charme du mot de passe, et en plus une des vidéos a été supprimé… (et deux sont inversés…) Bref c’est pas terrible. Mais ça reste un super livre !

Un mot sur la vidéo que je n’ai pas aimé (mini spoil) :
La scène de cul, très honnêtement on aurait très bien pu s’en passer. Si j’ai trouvé un intérêt certains aux autres vidéos, celle là m’a ennuyé au possible et… ça me fait penser aux « dix minutes de cul obligatoire dans les films américains ». C’est cliché, mais voilà il a fallu qu’on nous la mette et ça franchement ça m’a saoulé (j’étais pas obligé de regarder cela dit, mais j’avais peur de rater un truc, et surtout ça n’enlève rien au fait que cette vidéo est bien là et qu’elle est INUTILE !)

Deux acteurs : 
Daniel Buran dans le rôle de : Steve Dark (que j’ai adoooré)
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Daniel Browning Smith dans le rôle de : Sqweegel (super flippant !)

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Trailer : 

Challenge :
jedegommemapal Lecure commune

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Carmilla, Sheridan Le Fanu

novembre 16, 2013

carmillaRésumé : Dans un château de la lointaine Styrie, au début du XIXe siècle, vit une jeune fille solitaire et maladive.
Lorsque surgit d’un attelage accidenté près du vieux pont gothique la silhouette ravissante de Carmilla, une vie nouvelle commence pour l’héroïne.
Une étrange maladie se répand dans la région, tandis qu’une inquiétante torpeur s’empare de celle qui bientôt ne peut plus résister à la séduction de Carmilla…
Un amour ineffable grandit entre les deux créatures, la prédatrice et sa proie, associées à tout jamais « par la plus bizarre maladie qui eût affligé un être humain ».
Métaphore implacable de l’amour interdit, Carmilla envoûte jusqu’à la dernière ligne… jusqu’à la dernière goutte de sang !
Maître du récit de fantômes et de vampires, dans la tradition romantique du roman noir, l’Irlandais Sheridan Le Fanu (1814-1873) est l’un des pionniers du roman de mystère anglais. Carmilla (1872) annonce le Dracula (1897) de Bram Stoker.

Avis : je pense que j’aurais pu aimer ce livre, il a beaucoup d’ingrédients qui m’ont énormément plu. Déjà il a des passages bien flippants, il est mystérieux et pleins de suspens, on se pose des questions, on aimerait en savoir plus sur Carmilla, qui elle est, qui est sa famille, et la femme qui se dit « sa mère »? Quelle est cette étrange maladie qui survient en même temps qu’elle arrive. J’ai bien aimé aussi la fascination qu’elle provoque. Je l’imaginais belle et envoûtante, et elle me faisait frissonner par moment. Son amour pour la jeune fille chez qui elle est invité est très fort et en même temps m’a paru un peu sortit de nul part, la jeune fille se laisse faire non sans éprouver une sorte d’effroi et de répulsion vis à vis de cet amour interdit. Elle est à la fois attirée par Carmilla, mais également déstabilisé et éprouve un certain dégoût pour elle. Honnêtement j’ai trouvé cette jeune fille vraiment trop passive et d’une naïveté à la limite de la bêtise. J’avais tout simplement envie de la secouer et de lui dire « soit tu réponds aux baisers, soit tu la repousses, mais décide toi ! », et franchement même en ayant pleins d’informations sous le nez… Elle ne comprends rien à rien. Bref c’est le genre de personnage que je ne supporte pas, parce qu’ils sont tellement passif que tu veux les baffer pour les faire réagir. Carmilla était beaucoup plus intéressante, mais au final on en apprend assez peu sur elle (juste un peu son passé et voilà). Mais je pense que ce qui a rendu ma lecture lourde et moins intéressante qu’elle n’aurait pu l’être c’est bien parce que le mythe du vampire je connais et du coup je n’ai pas été surprise, le mystère était bien là mais du coup cela me paraissait trop long, il y avait trop de détour pour arrive au fin mot de l’histoire, et franchement ça me saoulait que l’histoire soit aussi ralentie et pourtant le livre est très court. J’aurais voulu être surprise, mais pas du tout, je n’ai pas même été terrifié, ni rien au final. J’attendais simplement de savoir si Carmilla allait être mise à jour ou non, et comment, voilà tout. La fin est très rapide et m’a plutôt déplu en fait. Bref un livre que j’ai finalement bien aimé mais sans plus.

Un mot sur la fin (spoil) :
Je ne comprends pas ces auteurs qui se débarrassent de leur vampire aussi facilement. Ils ont là leur monstre, leur objet de terreur, et en deux temps trois mouvements on trouve leur cercueil et BIM on tue le vampire. Ça m’avait fait pareil avec Dracula, qui est censé être invincible etc etc. et qui meurt en un paragraphe (voire une ligne). C’est TROP facile, et franchement j’aimerais bien qu’une fois un vampire bouffe ces petits humains prétentieux et reprennent son chemin à la fin de l’histoire. Là ce serait vraiment innovateur !

Un mot sur l’avertissement de Jacques Papy (le traducteur) :
J’adore ce que ce monsieur écrit dans son avertissement : qu’il a traduit l’oeuvre tel quelle était et ne l’a pas changé car sinon ce serait trahir l’oeuvre originale. Et merci à lui, bonne ou mauvaise, je pense qu’une oeuvre doit être traduite tel quelle et non amélioré. Il écrit :  « aussi  le traducteur me semble-t-il outrecuidant qui s’arroge le droit de se substituer à son auteur : il doit se plier à sa loin et non pas lui imposer la sienne ». 

En plus : 
Je viens de remarquer qu’il existe un téléfilm (qui n’est pas cité dans la filmographie présente dans le livre) qui s’appelle « Carmilla, le coeur pétrifié » est ce que quelqu’un l’a déjà vu et sait ce que ça donne? Je suis curieuse mais ces derniers temps j’ai la flemme de regarder des films.

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Balade pour un père oublié, Jean Teulé

novembre 15, 2013

9782266093828-0Résumé : La beauté des femmes est bouleversante, leur cruauté est incommensurable. Comment un homme pourrait-il admettre que des femmes qu’il a rencontrées, désirées, ou connues au sens le plus biblique du terme, puissent prétendre ne pas se rappeler son visage ?

Le héros de ce roman va connaître ce sort tragique lorsque dix femmes, y compris sa propre mère, vont, à tour de rôle, lui opposer cette amnésie insupportable.

Une écriture légère et tendre, et, en contrepoint de cette atmosphère délicieuse et jubilatoire, la mélodie discrète et entêtante d’un écrivain lucide et grave.

Avis : Les livres de cet auteur ont tous leur propre personnalité, ils sont tous différents, et je dois dire que chaque fois que j’en commence un je ne sais jamais dans quoi je m’engage exactement. Cette fois-ci je suis tombée sans doute sur l’un des plus bizarres de ses livres. Je n’avais jamais lu un tel livre, c’était vraiment super bizarre, mais super bien. Ce livre donne la parole à 10 femmes, toutes très différentes mais toutes ont ce point commun qu’elles vont rencontré de nouveau « William » et toutes vont l’avoir oublié. Toutes ces femmes s’expriment différemment, elles ont toutes leur propre personnalité. Entre celle qui s’aime tellement qu’elle se regarde dans les goûtes de pluie, cherchant à se voir plus jeune, celle qui collectionne les radios de poumons de ses patients et les colles sur un arbre, la prostitué qui cache un tableau d’une grande valeur, ou juste la femme qui apparaît au fond des tasses de saké… Des femmes réelles ou irréelles, mais qui nous parlent de cet homme et de comment durant ces trois jours il va rentrer de nouveau dans leur vie. J’avoue que ce type est vraiment vraiment bizarre, il court le pays avec son bébé sous le bras, il s’impose, et cela entrain des situations complètement folles. Les femmes sont toutes aussi bizarres que cet homme d’ailleurs, tout paraît un peu loufoque dans ce livre, décalé, complètement fou. Et pourtant cela semble presque paraître normal pour tout un chacun. Franchement, j’avais du mal à le lâcher, je voulais toujours savoir qui était la nouvelle femme, comment elle avait connu l’homme, ce qui allait se passer. Les dialogues étaient extraordinaires. Et puis tout semblait avoir un lien, et la fin est superbe (bien que j’ai eu réellement envie de pleurer). Un livre OVNI donc s’il me faudrait le décrire, néanmoins un très bon livre qui m’a fait passer un super moment.

Mon ressenti : 
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Anecdote : et voilà j’ai presque lu tous les Jean Teulé, il ne me reste plus que son dernier « Fleur de tonnerre ». Et de tous ceux que j’ai lu, je les ai tous aimé sauf Rainbow pour Rimbaud parce que je n’avais strictement rien compris. Un de mes auteurs préférés donc !

Une musique que j’ai écouté en lisant ce livre :

Challenge : 
Un auteur

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Double meurtre à l’abbaye, Jacqueline Mirande

novembre 14, 2013

double meurtreRésumé : A la fin du XIIe siècle, dans l’enceinte de l’abbaye de Hautefage, un pèlerin de Saint-Jacques est retrouvé assassiné. L’enquête démarre aussitôt. Mais, à chercher le meurtrier, on se demande s’il y a encore des innocents.

Avis : En commençant ce livre, je craignais qu’il soit trop axé jeunesse et que l’enquête soit disons le « nul », mais finalement j’ai passé un bon moment. Déjà j’ai trouvé que c’était très bien écrit et que ça se lisait très très bien. Ensuite j’ai beaucoup apprécié l’histoire, l’enquête est menée par plusieurs personnes différentes, on voit tout de suite que certains sont plus d’un côté que de l’autre, et j’avoue que j’ai détesté le prévot, je l’ai trouvé idiot – ou alors il faisait exprès de freiner l’enquête je ne sais pas. J’ai même réussi à être surprise par l’histoire et je n’avais pas vraiment deviné le fond de l’histoire. J’ai bien aimé l’époque, et les prêtes de l’abbaye étaient plutôt attachants, j’ai aussi beaucoup aimé les femmes de cette histoire. Néanmoins au début, tous les personnages débarquent d’un coup, du coup j’ai eu du mal à m’y retrouver, à savoir qui était qui, mais au fur à mesure j’ai finis par comprendre et par m’attacher à certains comme détester d’autres. La fin m’a fait sourire. Bref, j’ai bien aimé !

En plus : ce petit livre m’a fait penser à un mélange de Au nom de la rose de Umberto Eco avec un peu de jeunesse 😀 c’était chouette. En plus ça parle du roi Henri et de sa femme Aliénor, du coup j’ai trop pensé au lit d’Aliénor de Mireille Calmel.