Archive for mars 2015

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Oncle Abner le maître du mystère, Melville Davisson Post

mars 19, 2015

oncle abnerRésumé :

« Ce monde est empli des mystères de la justice divine ! »
     Dans cette terre de pionniers d’avant la guerre de Sécession, faire respecter la loi n’est pas une mince affaire. La capitale de l’état de Virginie est loin, le juge de paix n’a guère de moyens et les éleveurs sont prêts à se faire justice eux-mêmes.
     Mais un homme se dresse pour confondre les criminels, armé d’un sens de l’observation hors du commun, d’une capacité aiguë à la déduction et… d’une Bible qui lui sert de guide.
     Voici Oncle Abner, un des premiers grands détectives américains et le tout premier représentant du récit policier historique, dont les enquêtes sont pour la première fois traduites dans leur intégralité.

Avis : Merci au forum Imaginarium et Rivière blanche pour ce partenariat.

Voici un livre qui recouvre un grand nombre de nouvelles sur l’Oncle Abner. Un homme qui croit en la justice divine, et qui sur terre fait un peu office d’enquêteur et essaie de faire régner la justice, comme il la pense bonne. Chaque nouvelle nous est contée par Martin, qui a neuf ou dix ans, selon la nouvelle, et qui raconte les événements comme il les a vécu. On sent que l’écriture est mâture, le style presque un peu lourd, Martin n’est plus un enfant quand il raconte, il parle de ses souvenirs, et j’ai trouvé par conséquent assez difficile de s’identifier, de rentrer dans l’histoire.

Le style est descriptif, puisque c’est à partir de plusieurs détails que Abner va mener ses enquêtes, mais j’ai trouvé que parfois on emmagasinait trop de données en même temps. Entre ce que voit Abner, ce que fait Abner, ce que voit Martin, ce que pense Martin, ce qui est vraiment, je me perdais par moment un peu sur tout ce qui était raconté.

Dans les autres points négatifs, j’ai regretté que pour la plupart des nouvelles, le coupable soit aussi évident. L’intérêt de ces histoires n’est pas tant de trouver le coupable, ni ses raisons, mais plutôt comment Abner va l’emmener à avouer et comment il a trouvé les indices. Du coup, en tant que lecteur on reste assez passif, à l’extérieur de l’histoire, et on attend que Abner donne ses explications. J’avoue que j’aurais beaucoup plus apprécié un héros qui cherche à résoudre l’enquête, plutôt qu’un héros qui a déjà tout en main et qui fait durer le dialogue. Il est arrivé que je m’ennuie.

Les nouvelles les plus intéressantes finalement, étaient celles où Abner réussissait à réellement me surprendre. De par ses actes ou ses paroles. Ou bien simplement parce que le coupable n’était pas celui que l’on pensait, ou pas pour les raisons qu’on le pensait. Les nouvelles donc qui nous trompes par leurs faux indices et où le lecteur est entraîné dans l’histoire.

Pour les personnages, Martin et Abner sont les deux principaux. Martin n’a pas vraiment de personnalité, il admire son oncle et est surtout là en tant que spectateur de l’histoire. Il va parfois parler de ses sentiments, c’est là un moyen de nous guider en erreur quelque fois. Abner m’a paru plutôt plat, presque trop parfait finalement. Physiquement il est fort, il inspire le respect. Il est aussi très intelligent, très observateur. Sa croyance envers Dieu est un peu trop présente. Habituellement ça ne me dérange pas, mais ici, j’ai trouvé que sa croyance était un peu trop mise en avant. Abner fait régner la justice à sa manière, il arrive par exemple qu’il laisse partir les coupables plutôt que de les livrer, selon ce qu’il pense juste, il fera payer le coupable autrement.

J’aurais apprécié voir chez lui des défauts, ou savoir qu’il n’était pas surhumain et pouvait se tromper, mais ce n’était pas le cas. Dommage.

Les autres personnages qui apparaissaient étaient souvent là pour l’intrigue et mettant en valeur Abner – soit parce qu’ils enquêtaient avec lui et se trompaient, soit parce qu’ils étaient les coupables et Abner finissait toujours par être le plus malin.

En soi, j’ai passé un bon moment avec ces nouvelles, elles ne sont pas addictives, mais elles se laissent lire. Sans apporter un grand suspens, j’avoue que j’ai fini par me prendre au jeu de certaines d’entre elles – notamment quand elles se montraient surprenantes. Je reste tout de même un peu déçue par le style et par le fait que le lecteur reste trop passif dans l’histoire.

Tout de même un bon moment de lecture.

En plus : les histoires ont été traduites par Jean-Daniel Brèque (d’habitude je sais je le dis pas, mais là c’est écris en gros sur la couverture alors je me sens obligé).

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Les nouveaux héros

mars 7, 2015

les nouveaux hérosSynopsis : Un petit génie de la robotique nommé Hiro Hamada découvre qu’un complot criminel menace de détruire la ville de San Fransokyo. Avec l’aide de son plus proche ami, Baymax le robot infirmier, et de ses compagnons qu’il va transformer en une bande de superhéros high-tech, Hiro va tout faire pour sauver la ville et sa population de l’infâme Yokai…

Avis : Pour résumer mon avis sur ce film, disons que je suis passée par un certains nombres d’émotions que je vais vous décrire en condensé.

J’ai pleuré, j’ai ris, j’ai ris et j’ai pleuré en même temps, je pleuré et j’ai ris, et j’ai pleuré.

Voilà.

C’était mon avis.

….

Bon. Plus sérieusement. J’ai adoré ce film. Il y avait absolument tout pour me plaire. Des personnages complètement barrés et super attachants, des émotions fortes, un GROS Bonhomme Marshmallow câlin et rigolo, de l’action, une histoire intéressante, des héros supers nuls, de l’émotion, de l’émotion, des relations, un max d’amour et de tendresse.
Franchement on nous ponds des personnages qui ont l’air un peu stéréotypés au premier abord, puis finalement non, pas du tout, ils sortent de l’image qu’ils se donnent et c’est ça qui est bien, c’est ça qu’on veut. Des personnages qui sonnent vrais (même si ce sont des petits génies), des filles qui savent se battre, qui ont pas froids aux yeux, la fille un peu féminine qui est hyper intelligente, la fille tête brûlée qui est super forte et qui s’en laisse pas compter, qu’a surtout pas sa langue dans sa poche. Un renversement des préjugés (avec le « arrête de pleurer, sois une fille » pour donner un exemple probant). Et puis ce mec un peu hippie, un peu taré, qui est en fait un gars hyper riche qui se prends pas du tout la tête et le grand black tout costaud, qui s’arrête aux feux rouges et qui met son clignotant, qui a super le vertige. Franchement, j’adore. On s’attache forcément.
Et forcément il y a Hiro, ce petit génie qui s’ennuie et dont le grand frère prends extrêmement soin, qui est à son écoute, et qui sait lui montrer des trucs extraordinaires. Alors bien sûr qu’on chiale tous quand Tadashi disparait, et qu’on chiale encore tous à cause de Baymax tellement attachant qui est un peu comme un ange gardien pour Hiro, qui va tout faire pour qu’il aille bien, pour le soigner, parce que c’est sa mission. Baymax, on oublie vite que c’est un robot, on a juste l’impression d’avoir un gros copain un peu stupide par moment mais tellement attachant, qui pense toujours au bien être des autres et qui est bien plus malin qu’il ne le montre.
Et puis la vie. La vie et ses catastrophes. Alors certes on va pas tous se transformer en super héro pour aller arrêter ce gros méchant vilain, mais ce film c’est surtout une histoire d’amitié, une histoire de reconstruction. J’ai adoré comment les amis de Tadashi prenaient Hiro sous leurs ailes, comment Baymax allait tout faire pour le rendre un peu heureux. Moi c’est ça qui m’a touché du fond du cœur. C’est cette force, ces relations. C’est la tante de Hiro et ses câlins aussi, sa façon d’éduquer les mômes comme elle le peut alors qu’elle ne sait pas comment faire (et franchement qui sait comment faire?), c’est la fierté qu’elle a pour ces gamins aussi.
J’ai aussi envie de parler des costumes adaptés à chacun, du fait qu’ils sont les supers héros les plus nuls de tous les temps parce que non c’est pas parce qu’on enfile un costume que tout à coup WOUAHOU, et à la fois les plus géniaux parce qu’ils se servent de leur tête, de tout cet humour débile qui fait rire aux larmes, de toutes ces séquences émotions où ton coeur s’arrache et où c’est les chutes du niagara. De la fin magnifique.
Voilà.

J’ai eu un coup de foudre.

Phrase à retenir et à réutiliser tout le temps et partout : « Kapoukapoukapou !! »