Archive for avril 2021

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L’inconnu de la forêt, Harlan Coben

avril 30, 2021

Résumé : WILDE.
SON NOM EST UNE ÉNIGME, TOUT COMME SON PASSÉ.

Il a grandi dans les bois. Seul.
Aujourd’hui, c’est un enquêteur aux méthodes très spéciales.

VOUS IGNOREZ TOUT DE LUI.

Il est pourtant le seul à pouvoir retrouver votre fille et cet autre lycéen disparu.
Le seul à pouvoir les délivrer d’un chantage cruel. D’un piège aux ramifications inimaginables.

Mais ne le perdez pas de vue.

Avis : Un peu déçu de cette lecture. Wilde vient de la forêt, il ne sait rien de son passé mais un jour c’est là qu’on l’a retrouvé. Certains même l’appellent Tarzan. Il va se retrouver une fois adulte et malgré lui, au milieu d’une enquête de disparition, et comme c’est pour son filleul Matthew, il est bien décidé à retrouver cette fille disparue. Naomie. Qui subissait un très très fort harcèlement au lycée et avait aussi une vie pas très chouette avec son père alcoolique. Sauf que Naomie ne va pas être la seule à disparaitre.

L’intrigue me bottait vraiment, disparition étrange, personnage intrigant dont on ne connait pas le passé, il y avait moyen d’écrire un roman frissonnant. Mais ce ne fut vraiment pas le cas. On se perds dans des tergiversions encore et encore, on dirait que l’auteur tricote juste pour rajouter des pages à son roman. Alors, certes, ça donne une profondeur aux personnages, sauf que la plupart du temps c’est ennuyant, on perd le fil de ce qui est vraiment important, noyé sous tout un tas d’informations qui ne servent à rien.

Si j’étais curieuse sur les disparitions, j’ai pas été hyper surprise sur les révélations. Je ne m’y attendais pas, mais j’ai trouvé ça presque trop facile, je n’ai pas bondi, je n’ai rien ressenti de particulier. Peut-être que la fin a un petit côté émouvant, mais elle laisse aussi un goût de manque. Au final, on ne sait rien de plus sur Wilde. Pourtant j’avais vraiment envie d’en apprendre plus sur lui, en vain. Une autre histoire le concernant est-elle prévue ? Dans tous les cas, on peut dire que l’histoire se termine.

En bref, ça ne m’a pas super emballé, même s’il y a eu quelques moments émotions.

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La fabrique de poupées, Elizabeth Macneal

avril 24, 2021

Résumé : Londres, 1850. L’Exposition universelle va bientôt ouvrir ses portes dans le tout nouveau Crystal Palace, et les badauds se pressent pour venir admirer cette merveille. Parmi eux, Iris, modeste employée dans un magasin de poupées, à la beauté mâtinée de difformité, qui rêve de devenir artiste peintre. Et puis il y a Silas, taxidermiste amateur de macabre et de curiosités, désireux d’y exposer ses créatures. Ces deux-là se croisent, et leurs destins en seront à jamais bouleversés. Iris accepte bientôt de poser pour Louis Frost, un jeune peintre préraphaélite. Avec lui, le champ des possibles s’élargit, et le modèle, avide de liberté, découvre peu à peu l’art et l’amour. Mais c’est compter sans Silas, qui rôde non loin de là, tapi dans l’ombre, et n’a qu’une idée : faire sienne celle qui occupe toutes ses pensées, jusqu’à l’obsession…

Avis : Iris travaille dans un magasin de poupées avec sa jumelle, Rose. Cette dernière, le visage ravagé par la vérole tire sa sœur par le bas. Mais Iris veut peindre, alors quand une proposition de devenir à la fois modèle et d’apprendre la peinture, elle laisse tout derrière elle, même sa sœur, et s’échappe de sa vie. Elle découvre ainsi le bonheur, la liberté, la joie de peindre et l’amour. Tout irait bien sans Silas. Un taxidermiste, qui, après une rencontre fortuite avec Iris, est persuadé qu’ils sont fait l’un pour l’autre et qu’il a rencontré son grand amour. Et dans tout ça, se trouve Albie un enfant pauvre, qui rêve de s’acheter un dentier et de s’enfuir avec sa grande sœur loin de la misère. Ami d’Iris, c’est lui qui va la présenter à Silas.

La mécanique du livre tourne et tourne, les choses s’emboitent petit à petit et toute l’intrigue se met en place. Si j’ai trouvé l’histoire de Louis et Iris un peu cliché, le côté très malsain de l’histoire porté par Silas est un plus et apporte de l’originalité. J’aime comment petit à petit, on découvre la psychologie des personnages, plongé dans leurs têtes, on découvre, derrière la découverte de la liberté par Iris, quelque chose de beaucoup plus sombre. Les bas fonds de Londres, la pauvreté, la folie.

Je me suis beaucoup attachée à Albie, c’est sans doute mon personnage préféré dans cette histoire. Ce gamin fait tout pour s’en sortir et aider sa sœur, tout ça en restant le plus positif possible. Il est très touchant. J’ai eu plus de mal avec Iris, son caractère avait tendance à m’énerver, même si en même temps j’étais contente de voir sa vie avancer. Louis est sympa, mais de tous les personnages c’est lui que j’ai trouvé le plus cliché. Et je ne sais quoi dire sur Silas, impossible à aimer, mais son personnage est très bien travaillé, sa psychologie bien maîtrisé, c’est un très bon personnage.

Certains passages s’accélèrent, les rouages se mettent en place, et même si on voit quelle direction prend le roman, on essaye presque de s’en échapper, et les choses continuent quand même de se dérouler.

J’ai bien aimé ma lecture, je ne me suis pas ennuyée, le livre n’est pas rempli d’actions, mais ça ne dérange pas. Même si certaines ficelles sont un peu grosses, j’ai aimé la direction que ça prenait pour Iris et j’ai longtemps espéré que Silas se calmerait. Certains passages, concernant Albie, m’ont beaucoup touché, la fin m’a ému. En bref, c’était bien malgré les quelques clichés.

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Waterwitch, Alex Bell

avril 20, 2021

Résumé : Certaines malédictions deviennent de plus en plus puissantes avec le temps…

Suite à un accident, Emma a perdu l’usage de ses jambes. Sept ans plus tard, l’adolescente revient en Cornouailles, sur les lieux du drame : l’auberge familiale du Waterwitch, gérée par sa grand-mère mourante. Ce bâtiment a été construit avec le bois d’une épave, celle d’un navire au passé trouble, maudit raconte la légende.
Parmi les sombres secrets qui hantent l’auberge se cachent des fantômes du passé.
Et l’un d’eux est particulièrement en colère.

Avis : Intriguée par le résumé et la couverture, je me suis plongée dans cette histoire. Emma est handicapée physique depuis l’âge de dix ans, suite à un accident au Waterwitch, l’hôtel que tient sa grand-mère. Et quand celle-ci lui explique qu’elle va bientôt mourir et qu’elle veut la revoir une dernière fois, Emma n’hésite pas et retourne en Cornouailles retrouver sa grand-mère. Mais celle-ci semble avoir perdu la tête et interdit à Emma de retourner au Waterwitch.
Sauf qu’on le sait bien, qui obéit à ce genre de choses ? Pas Emma en tout cas, ni Jem et Shell ses anciens meilleurs amis d’enfance. Mais ce bâtiment est étrange, et bientôt ils vont plonger dans l’horreur ou la folie.

Avec ce livre, on est tout de suite dans l’ambiance, une ambiance moite, de pluie, d’odeur de la mer, de pourriture, un truc qui fait froid dans le dos. C’est tellement bien décrit que plus d’une fois je me suis retrouvée à l’intérieur du Waterwitch et je voulais m’en échapper. Emma et Jem sont très forts pour se mentir, pour transformer ce qu’ils voient en imagination. « C’est l’éclairage », « une faute d’innatention », « il n’y a rien de bizarre », et pourtant, si c’est bizarre et oui c’est très très effrayant. Shell, qui est une sorcière, est celle qui va être la plus sensible à ce qu’il se passe, manque de chance, personne ne la croit. Jem, son propre frère, la pense dérangée. Leur père est un homme violent qui fait aussi flipper que le reste.

J’ai bien aimé les personnages, celui d’Emma était intéressant, c’est rare de voir des personnes en chaise roulante dans des romans, et j’ai adoré son chien. Je me suis aussi beaucoup attachée à Shell malgré ses bizarreries. Par contre, j’ai eu plus de mal avec Jem, il est surprotecteur et ne veut rien voir de ce qu’on lui dit, quand bien même c’est juste sous son nez.

Le Waterwitch m’a fait peur, beaucoup de passages m’ont fait peur, voir carrément effrayé pour certains. C’est bien écrit, très immersif et on plonge dans la folie et le gore. Ça m’a donc beaucoup plu et j’avais très peur pour les personnages, même Bailey le chien d’Emma. Finalement, mon seul regret, c’est que j’ai trouvé l’histoire et la résolution assez classique, un peu trop simple. Mais l’autrice sait tellement bien camper son ambiance, que tout le reste m’a beaucoup plu. La fin a un petit goût amer que j’ai beaucoup aimé aussi.

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Rose Rage, Illana Cantin

avril 19, 2021

Résumé : Pour Rachèle, à la tête du journal du lycée, il est impossible de laisser passer une nouvelle injustice.
Ça fait trop longtemps que ça dure. Que tout le monde ferme les yeux.
Elle décide donc d’appeler toutes les filles, toutes les femmes de l’établissement à faire grève.
Il est temps pour elles de se faire entendre.
Il faut que  certaines choses changent enfin.

Avis : Au lycée Olympe de Gouge, sonne une sorte de ras le bol envers le sexisme. Quand Ameline se fait renvoyer injustement, alors qu’elle est la victime, harcelé sexuellement. Rachelle décide de prendre les choses en main et appelle à la grève dans son lycée pour protester. Une chose en entraînant une autre, plusieurs filles vont la rejoindre et ensemble, elles vont tout faire pour que les injustices soient réparés.

J’ai tellement aimé cette lecture. Ca met du baume au cœur de voir des adolescentes se battre contre le sexisme et les injustices qu’il engendre. J’ai eu des moments où j’étais furieuse et d’autres où je jubilais.

J’ai adoré les filles de ce roman. Rachèle doute, mais petit à petit elle va prendre conscience de ce pourquoi son combat est réellement important. Manon va l’aider, la guider, Clara aussi, et les autres vont être là en soutient. Beaucoup de questions sont soulevés, que signifie vraiment d’être féministe ? En quoi est-ce si important ? Les hommes peuvent-ils faire partie du combat et si oui comment ?
Ca parle de règles, de racisme, de harcèlement, d’agression sexuelle, de peur, de la place des femmes dans la société. Les hommes qui ne se sentent pas concerné quand ils ont fait une mauvaise chose envers les femmes, certaines femmes qui pensent que c’est normal et même que c’est leur faute.

C’était très beau dans la façon dont les filles vont se montrer solidaires, dont certaines vont venir les aider, la sororité est si bien représentée, et tellement importante aussi. Ce ne sont que des jeunes femmes de moins de dix-huit ans, mais elles sont prêtes à se battre contre la direction de leur lycée, et c’est très puissant. Ca donne envie de se lever et de se battre. Je pense que ce roman devrait être mis dans les mains d’au moins toutes les filles, mais aussi des garçons pour les faire réfléchir. Parfois le sexisme est tellement entrée dans la société qu’on ne se rend pas compte que nos actes le sont. C’est comme Martin qui veut prendre la parole à la place des femmes, soit disant pour les aider. Mais les femmes n’ont pas besoin qu’on les aide, qu’on explique leurs combats à leur place. Elles ne sont ni stupides, ni hystériques et elles ne valent pas moins que les hommes.

Un livre très important, et qui fait du bien. Très bonne lecture, dans la même veine que Moxie, mais, ici, l’autrice est française. J’ai adoré et je recommande.

Phrase post-itée :
« Ce n’était donc pas un mythe, il suffisait de priver les hommes de quelque chose qu’ils croyaient leur revenir de droit pour être propulsé sur le devant de la scène »

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Moxie, Jennifer Mathieu

avril 16, 2021

Résumé : Moxie : désigne le caractère audacieux d’une personne prête à défendre ses convictions envers et contre tous.

Vivian Carter, 16 ans, en a marre.
Marre que l’équipe de foot de son lycée se croie tout permis.
Marre qu’on impose des règles vestimentaires aux filles, mais jamais aux garçons.
marre du sexisme dans les couloirs du bahut et des profs qui ferment les yeux.
Plus que tout, Vivian en a marre qu’on lui dise qui elle doit être.
Vivian Carter dit STOP.

Et si toutes les filles se rassemblaient pour qu’enfin sonne l’heure de la révolution ?

Avis : J’ai adoré. Le thème bien sûr me tenait à cœur et j’ai été happé par le combat de Vivian et des filles de son lycée, contre ces mecs cis qui se croient tout permis et à qui on ne dit jamais rien. Les filles doivent venir habillé d’une certaine façon parce qu’elle « dérange » les mecs, les filles doivent tolérer les jeux débiles des mecs, même quand il s’agit purement d’agression. Mais les filles en ont marre et elles vont le montrer.

J’ai adoré Vivian, elle est timide, assez effacée, elle fait de son mieux pour éviter les conflits, elle ne prend jamais la parole en classe et avec ses amies, elles se font le plus petites possible. Mais les choses vont changer, Vivian va vivre une colère qui va la faire changer. Tombant sur les souvenirs de jeunesse de sa mère, elle décide à son tour d’attaquer. Elle créer le fanzine Moxie et c’est parti. Bien sûr, elle doute, elle a peur, mais elle y va quand même. J’ai aimé ses amies, elles ont du mal à sortir de leur carcan, mais petit à petit elles évoluent. J’ai aimé la nouvelle, Lucy, qui sait pas où elle est tombée mais qui va encourager, sans le savoir, Vivian.

J’ai aimé que toutes les filles soient concernés, que ce ne soit pas juste les blanches, ou juste celles qui ne font pas partie des pom pom girl, ou juste ce groupe-là. J’ai aimé que les filles s’emparent de Moxie pour le répandre. Bref, vous avez compris, je suis hyper enthousiaste en sortant de ma lecture.

L’histoire d’amour de Vivian et Seth était mignonne, ils se parlent beaucoup, et apprennent à se connaître un peu avant de réellement sortir ensemble. Des fois, Seth m’a énervé, mais c’était pour montrer que même si certains hommes ne sont pas des connards, il faut continuer à se battre contre ceux qui le sont.

J’ai aimé l’ambiance, comment les pages se tournent hyper facilement, j’ai aimé les extraits de Moxie. En bref, c’était vraiment super !! Je pense regarder le film Netflix un de ces quatre, en espérant qu’il soit aussi inspirant.

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Morgan de toi, Tan Elbaz

avril 11, 2021

Résumé : Un soir, Adélaïde, jeune professeur de lettres nouvellement nommée en banlieue parisienne, sauve la vie d’une jeune fille sur le quai d’un métro parisien. La rescapée le prend mal et Adélaïde rate le dernier train. Perplexe, elle rentre chez elle en se disant qu’elle a décidément bien du mal à appréhender les gens d’ici, loin du calme de sa Charente natale. Les semaines qui suivront lui prouveront à quel point c’est vrai.

Avis : Quand j’abandonne un livre, je n’en parle pas forcément, mais celui-ci me reste en travers de la gorge, alors j’ai besoin d’expliquer pourquoi au bout de 88 pages je suis incapable d’aller plus loin.
D’abord, on a une jeune prof de littérature qui bosse dans un lycée du 93. Un soir elle sauve une jeune fille du suicide, et plus tard cette même jeune va se retrouver dans sa classe. Mais Morgan est une élève avec de gros problèmes et rien ne sera facile.
L’histoire pourrait être sympa si ce n’était pas bourré d’incohérence. Depuis quand « un barron de la drogue » peut se trimballer au lycée pour voir sa sœur et la tuer sans que personne n’appelle la police ?

Quel prof un tant soit peu formé, même avec de l’inexpérience, se laisse mener par le bout du nez par une élève vulgaire, qui supporte pas que les choses n’aillent pas dans son sens, qui volent de l’argent et de la drogue. Quel prof n’appelle pas la police bon sang ! Même pour essayer de gagner la confiance de l’élève, personne ne fait ça franchement. On ne parle même pas du CPE qui parle aussi mal qu’un ado et réagit de la même façon.

Ensuite la relation va beaucoup trop vite. La prof connait Morgan depuis vingt sept secondes qu’elle est déjà toute bouleversée, qu’elle parle comme si elle la connaissait hyper bien, et fait sa drama queen pour des trucs ridicules, alors qu’elle ne réagit pas pour les choses vraiment importantes !

C’est du gros n’importe quoi je suis désolée de le dire, c’est très mauvais, j’ai perdu et mon temps et mon argent avec ce livre, alors je suis un peu en colère. Pour ne rien arranger, la mise en page est catastrophique, il manque des mots, et le livre coûte 19,90€ en papier. Bref, je ne recommande pas.

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Forbidden, Sheily Larash

avril 9, 2021

Résumé : Forbidden, c’est l’histoire de deux mondes qui n’auraient jamais dû entrer en collision. Hakeem, l’adolescent de Gaza, a connu la guerre, l’angoisse, la peur des lendemains, les proches qui meurent sous les bombes. Ben, lui, ne connaît de la vie que la cage dorée dans laquelle l’enferme son père, jour après jour. Élève modèle, frère exemplaire, comment réagir lorsque Hakeem débarque dans son existence aux petites cases bien établies, traînant dans son paquetage toute la rage d’une enfance volée, d’une vie déracinée ?

Ensemble, ils apprivoiseront le sens du mot différence, mais aussi celui de la fraternité, et finalement celui de l’attirance. L’histoire d’un garçon détruit et d’un gosse de riche. De deux opposés que rien ne prédestinait à s’attirer. Forbidden, ou quand les chemins tortueux de deux adolescents se croisent.

Avis : Hakeem vient de la Palestine et son pays en guerre lui a fait perdre son père trop jeune. Sa mère se remarie à un Australien riche qui a deux fils, dont Benjy, un gamin timide qui obéit aux ordres de son père à la lettre, parce qu’il en a peur, parce que son père est violent envers lui. La rencontre entre Hakeem et Benjy va être assez explosive, mais tous les deux vont s’apprivoiser et s’entraider à surmonter leurs problèmes et traumatismes.

L’histoire n’est pas facile, Hakeem est méfiant, bourré de préjugés, il ne fait confiance en personne à part sa mère, et il est bien décidé à mener la vie dure à cette nouvelle famille. J’avoue que j’ai eu du mal avec lui, avec la violence de ses propos. Il évolue heureusement, se remet en question. J’ai préféré Benjy, lui, essaye de comprendre les autres, il est plutôt empathique, doux malgré ce qu’il subit. J’ai aimé la relation qui se nouait entre eux, même si c’était difficile au début, entre eux. L’histoire d’amour est tendre, parfois difficile, souvent elle a quelque chose de doux. Les deux garçons tâtonnent, apprennent à se connaître, à s’aimer malgré les difficultés. Ils vont grandir, évoluer, essayer de se libérer.

Ce n’était pas une mauvaise lecture, mais je ne sais pas non plus si elle a été bonne. J’ai eu du mal avec le style, avec les personnages, avec l’histoire. Par moment je trouvais ça pas cohérent, comme le fait que la mère ne voit rien de ce qu’il se passe alors qu’elle vit quand même avec eux. La fin est presque trop facile. Malgré tout, ce n’était pas non plus désagréable à lire, j’étais curieuse de voir comment tout cela allait évoluer et s’ils allaient s’en sortir. Il y avait des réflexions pas mauvaises, mais j’ai parfois trouvé les personnages stéréotypés.

La romance est bien, mais je n’ai pas non plus été à fond dedans, je l’ai trouvé mignonne et intéressante, mais j’étais quand même loin des événements, pas entraînée, et j’étais contente de voir que j’arrivais à la fin.

En bref, c’était bien et pas bien en même temps, c’était sans plus.

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Chroniques de la Lune brisée tome 1 : L’étoile de Ren, F.T. Lukens

avril 9, 2021

Résumé : Ren a grandi en écoutant sa mère lui conter des histoires sur les Star Hosts, un groupe mythologique de personnes possédées par le pouvoir des astres. Elles sont sans nul doute la part la plus exaltante de sa vie et il rêve souvent de quitter sa planète paumée pour trouver sa place au sein d’un convoi nomade. Lorsqu’il est capturé par des soldats et arraché aux siens, ses rêves lui échappent un peu plus. Devenu l’esclave d’un baron despotique, il doit faire profil bas et rester insoupçonnable pendant qu’il prépare son évasion. Un véritable défi, puisque le général de l’armée du baron est convaincu que Ren est l’une de ces créatures tout droit sorties des histoires de sa mère.
Il trouve un soutien en la personne de son voisin de cellule, un nomade nommé Asher. Membre des Phoenix Corps, Asher est mystérieux, charmeur et est exactement ce dont Ren a besoin pour l’ancrer lorsque ses pouvoirs de technopathe se révèlent subitement en manquant le consumer au passage. Ren ne comptait pas s’attacher à lui, mais après une évasion risquée, un voyage à travers la planète et un trajet riche en rebondissements sur un vaisseau marchand, Asher est le seul élément stable dans sa vie. Ensemble, ils doivent prévenir les nomades des plans du baron, maîtriser les pouvoirs grandissants de Ren et essayer de sauver leurs amis tout en gérant l’attraction grandissante qu’ils éprouvent l’un pour l’autre.

Avis : Ren est un Poussiéreux, il rêve de visiter les étoiles, mais il semble qu’il soit coincé sur terre. Jusqu’au jour où le Barron entreprend de kidnapper des adolescents pour son grand projet. Voulant protéger son frère, Ren se fait capturer à sa place et finit prisonnier du Baron. Il va alors découvrir qu’il est plutôt doué pour la technologie, et qu’il est peut-être plus que tout ce qu’il pensait être. En prison, il va faire la connaissance d’Asher, un Deriver un peu arrogant, des liens vont se tisser entre eux et ils vont mettre au point un plan pour s’enfuir.

J’ai adoré. Je me suis immédiatement retrouvée plongée dans l’univers, je me suis attachée en deux secondes à Ren et Liam son petit frère, j’ai eu peur pour Ren et avec Ren, je me demandais aussi qui il était vraiment. La rencontre avec Asher ne se passe pas très bien, mais petit à petit, on s’attache aussi à ce Deriver. L’histoire est prenante, j’étais curieuse d’en apprendre plus sur Ren, plus sur Asher, et sur ce monde et je voulais voir comment ils allaient s’en sortir (et surtout s’ils allaient s’en sortir). Les pouvoirs de Ren sont impressionnants mais dangereux, autant pour les autres que pour lui-même, et j’ai bien aimé comment c’était développé et comment il essayait de les maîtriser.

La relation entre Asher et Ren est hyper mignonne, et ça fait du bien une romance qui s’installe tout doucement et pas par le cul. J’ai gagatisé sur eux, pour le moindre effleurement ou le regard un peu trop long, ils étaient adorables et touchants. Ils avaient besoin l’un de l’autre.

Donc, c’était une très bonne lecture, avec un univers intrigant, avec une belle écriture, et des relations touchantes et crédibles, ainsi qu’une histoire d’amour qui prend son temps. Je suis impatiente de lire le tome 2.

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Love in 56K, Clémence Godefroy

avril 7, 2021

Résumé : A la rentrée de septembre de Westbridge High, Erika Schmidt est bien déterminée à faire de cette année scolaire 1997-1998 la meilleure de sa vie : de bonnes notes, de bons moments avec ses deux meilleures amies, et une place dans la rédaction du journal du lycée, voilà tout ce qu’elle désire. C’était sans compter sur Scott Peterson, qui est devenu hyper craquant en l’espace d’un été, et tous les déboires qui s’ensuivent quand on est plutôt timide avec les garçons et plutôt vue comme une nerd par les élèves populaires du bahut.

Heureusement, Erika vient de commencer une nouvelle série de livres, Les Sorciers de Bellwood, qui lui fait oublier ses problèmes. En attendant le prochain tome, elle trouve sur Internet un forum de fans, puis des sites de fanfic, et bientôt sa connexion 56K est à la fois son seul réconfort et son secret le mieux gardé.

Avis : Mouais. Bof. Aux débuts d’Internet, Erika va découvrir un livre qu’elle aime mais également que sur Internet, les gens écrivent des fanfictions sur ce même livre. À côté de ça, elle va vivre sa vie d’ado au lycée avec ses deux meilleures amies, et le beau Scott pour qui elle crush, alors qu’elle a dû lui parler 10 minutes, qu’elle ne sait rien de lui, ni de ce qu’il aime, mais bon il est beau alors pourquoi s’intéresser à sa personnalité ?

Je me suis ennuyée, je n’ai pas trouvé ça bien écrit, j’ai trouvé les persos sans vie, sans texture, à part Erika parce que c’est elle qu’on suit, et que j’ai aimé son côté passionné par les livres et les fanfics. Mais c’est tout. Son crush j’y ai pas cru dix secondes, l’histoire d’amour est plate et inintéressante, le reste c’est du vu et revu. Les clans dans le lycée, les garces d’un côté, les sportifs stupides de l’autre, les intellos, etc. etc., plein de clichés chiants.

Y a quelques petites choses qui m’ont plu, le côté fanfic, et quelques discours, mais je me suis quand même pas mal ennuyée et j’avais hâte de le terminer. J’espérais que quelque chose allait changer, que mon cœur allait se mettre à battre, mais en fait pfff, non, rien.

Pourtant y avait un côté original, dommage que ça soit pas assez exploité et que ça tombe dans la facilité.

En bref, c’est une déception pour moi, c’était pas fait pour moi voilà tout, tant pis.

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Dash & Lily le carnet de défis, Rachel Cohn & David Levithan

avril 6, 2021

Résumé : Quand Dash met la main sur un mystérieux carnet rouge dans sa librairie préférée, il est loin de se douter qu’il est sur le point d’embarquer dans l’aventure d’une vie. Il découvre au fil des pages une liste de défis.
Un peu mélancolique à l’approche de Noël, il décide de suivre les instructions du carnet, qui l’emmèneront aux quatre coins de la ville qui ne dort jamais, dans les pas de Lily…

Avis : Dash va un jour trouver un carnet rouge dans sa librairie préférée, en suivant les indications, il va commencer un jeu avec l’autrice de ce carnet, Lily. Ils vont s’échanger le carnet à leur façon et se découvrir l’un l’autre, sans vraiment se connaître, en tout cas pas en vrai.

J’ai beaucoup aimé Dash, j’ai beaucoup aimé Lily. L’un est plutôt seul mais a des amis timbrés, l’autre est entourée d’une famille aimante et aussi un peu timbrée, et les deux se perdent dans leur jeu. Mais est-ce que ce serait aussi bien s’ils se rencontraient en vrai ? Ils ont des caractères assez complémentaires j’ai trouvé, Lily est déjantée, Dash un peu paumé mais plein d’humour et d’autodérision. Ils sont attachants et touchants tous les deux à leur façon.

C’est une lecture que j’ai beaucoup aimé faire, j’ai bien aimé comment c’était écris, les réflexions des personnages et dingue comme je me suis attachée à leur entourage, je ne peux pas tous les citer, mais les personnages de cette histoire étaient, pour la plupart, hyper attachant. C’était plutôt mignon et doux, avec quelques rebondissements et bien sûr des moments plus tristes. Y a quelques trucs qui m’ont agacé, mais au final ce fut une bonne et douce lecture. C’était vraiment mignon tout plein, et ça fait du bien. C’était aussi fun et déjanté par moment, ce qui était agréable. Ca se lit vite, on passe un bon moment, on adore la diversité qu’on y trouve. Et ça parle pas mal de livres, ce qui est un plus formidable.

En bref, une bonne lecture doudou, des personnages attachants, et j’ai passé un bon moment.

Phrases post-itées :
« Je suis la seule à m’entendre avec tout le monde, n’étant amie avec personne. »

« Si Lily voulait croire qu’il y avait au-dehors quelqu’un pour elle, je voulais quant à moi croire que je pouvais être au-dedans quelqu’un pour moi. »