Archive for mars 2014

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Mes acquisitions au salon du livre de Paris 2014

mars 30, 2014

Une petite vidéo sur la tonne de livre que j’ai acheté au salon du livre de Paris :

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Marina, Carlos Ruiz Zafon

mars 28, 2014

MarinaRésumé : Interne au pensionnat, Oscar aime faire le mur, errer dans les rue désertes, les pinèdes, les villas d’un quartier laissé à l’abandon. Il suffira d’un chat et d’une montre en or pour qu’il bascule au pays des merveilles. Un royaume hanté par des amours mortes, un savant fou et les fantômes de Gaudi. Une Barcelone de rêve et de cauchemar, de théâtre et de cimetière, souterraine et baroque, d’où seul s’évadera le souvenir de son guide : l’inoubliable Marina…

Avis : ce livre est dans ma PAL depuis au moins deux ans, ce qui était une grave erreur car il est vraiment bien. L’histoire m’a fait frissonner, voir m’a carrément foutu la trouille autant le dire, il se passe des choses hyper inquiétantes dans ce livre, un peu fantastique, mais proche de la réalité. C’est assez glauque, et forcément ça ne pouvait que me plaire. Les personnages sont hyper attachants, j’ai adoré Oskar (que j’ai quand même trouvé bien cinglé, n’a-t-il vraiment aucun instinct de survie?), Marina aussi que j’ai trouvé super touchante, et German son père qui m’a vraiment plu (même si son histoire est super triste).
Dans ce livre on se retrouve face à un mystère, une histoire sombre, qui ressemble plutôt à un cauchemar qu’à la réalité. Ca m’a plus d’une fois fait froid dans le dos, et le dénouement ne m’a pas tellement rassuré, c’est tellement bizarre et effrayant à la fois. Ce que les humains sont capables de faire, c’est vraiment dingue.
L’écriture est vraiment belle, elle nous plonge dans l’histoire tellement bien, qu’on peut tout s’imaginer, tout voir, on ressent bien les sentiments d’Oskar, ce qui ne fait que nous le rendre plus attachant. J’avoue qu’à sa place j’aurais fui un million de fois quand il fonçait, s’avançait, voulait voir. Sa curiosité était plus forte que sa peur, mais brrrrr…
J’ai énormément aimé sa relation avec Marina, cette jeune fille a elle-même quelque chose de mystérieux, d’insaisissable, mais je n’ai fais que l’adorer encore plus.
La fin m’a brisé le cœur, je la voyais venir mais j’espérais un autre dénouement. J’ai donc pleuré et été touché, cette histoire reste magnifique. Quelque chose du policier, du thriller même et du fantastique. Et en même temps un petit bout de contemporain et de romance. Franchement c’était très très beau, et j’ai passé un super moment de lecture.

Mon ressenti : 
bonhomme-peur

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L’autre couverture chez pocket jeunesse : 
Marina 2
Vous préférez laquelle? Moi j’aime les deux, et j’ai eu du mal à me décider sur quelle version acheté. Je me suis finalement décidé sur la version « adulte », je la trouvais plus sombre et encore plus mystérieuse.

Dans ma PAL : 
l'ombre du vent
J’ai l’Ombre du vent du même auteur, et il serait temps que je l’en sorte.

Challenge : 
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Comment sauver un vampire amoureux, Beth Fantaskey

mars 26, 2014

comment sauver un vampire amoureuxAttention, spoil tome 1 très certainement

Résumé : Le jour où Jessica Packwood a découvert qu’elle appartenait à une famille de vampires, sa vie a changé à jamais. À présent mariée au prince Lucius Vladescu, elle doit s’imposer en tant que souveraine face à une famille de vampires aux dents longues qui ne demandent qu’à l’écarter du trône.

Quand un des Anciens est retrouvé assassiné avec le pieu de Lucius, tous accuse le prince-vampire. Emprisonné dans le château, affaibli par le manque de sang, il dépérit peu à peu, laissant Jessica seule face à son destin. Bien décidée à sauver son mari, elle demande l’aide de ses seuls alliés : sa meilleure amie Mindy et Raniero, le cousin de Lucius. Mais a-t-elle raison de leur accorder sa confiance ? Quels secrets cachent-ils ?

Avis : j’avoue que je ne me rappelais plus trop du tome 1, et du coup j’avais un peur de me plonger dans ce deuxième tome et de ne pas tout comprendre. En fait ça va, tout est bien réexpliqué, on se remet assez vite dans le bain et comme l’histoire se tourne sur autre chose on comprend très vite. En tout cas ça ne m’a pas dérangé de ne plus trop me souvenir du tome 1 pour ce tome là.
L’histoire va beaucoup tourner autour d’Antanasia/Jessica, elle se retrouve dans un autre monde que celui qu’elle connaissait, elle n’est plus lycéenne mais va devenir reine, et c’est très très compliqué pour elle. Elle éprouve beaucoup de difficultés avec ce nouveau statut dans un monde très violent où bien souvent on détruit avant de causer. Même si Lucius essaie de faire évoluer les choses, Antanasia se retrouve vraiment en difficulté. Jusqu’au moment où Lucius est emprisonné et qu’elle va devoir prendre les choses en main. De l’autre côté on a Mindy sa meilleure amie, qui est amoureuse de Raniero mais qui a du mal à l’admettre, ses soucis paraissent bien stupides à côté de ceux d’Antanasia, mais bizarrement elle m’a pas mal touché quand même. J’ai bien aimé me retrouver dans sa tête.
L’histoire est assez simple, et même si l’intrigue est intéressante, j’avais assez vite deviné qui était coupable, donc j’avoue que ce n’est pas pour le suspens que j’ai apprécié ma lecture. C’était plutôt parce que j’aimais bien les personnages, j’adore comment petit à petit Antanasia prend les choses en main, et comment Mindy cherche à l’aider, j’ai adoré Raniero aussi qui est un véritable soutient. Lucius bien évidemment reste mon chouchou, mais finalement on le voit assez peu dans ce tome là. L’écriture est très addictive, je trouve que c’est un livre très difficile à lâcher, on a toujours envie d’en savoir plus. Les deux histoires d’amour sont vraiment toutes mignonnes et donne un côté très chou au livre, malgré son autre côté plus violent et plus gore. C’est bien dosé, et j’avoue avoir passé un très bon moment rondoudou en lisant cette histoire, j’en voulais même encore un peu plus à la fin.
C’était une lecture très sympathique donc, vraiment mignonne et un peu glauque par endroit, en tout cas ça m’a vraiment fait du bien et détendu.

J’écris ma chronique en écoutant : (oui je me suis achetée le cd ihi)

Challenges : 
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Le retour des Phénix tome 3 : Un nouveau soleil, Marion Obry

mars 24, 2014

Le-retour-des-phenixAttention spoils tome 1 et 2

Résumé : Il est mort. Tout est fini. Son monde s’est écroulé. Elle n’a plus rien : ni royaume, ni titre, ni même la volonté de résister. Links, l’entité à laquelle est liée Gabrielle, tente alors de quérir de l’aide sur les autres mondes. Mais si l’envie de se battre ne réapparaît pas, jamais Gabrielle ne pourrait guider les derniers Phénix libres, jamais la prophétie ne pourra s’accomplir.

Avis : le dernier tome tant attendu de la trilogie des Phénix. Vu comment se terminait le tome 2, autant dire que j’avais très très hâte de le lire, et c’est chose faite. Chris est mort et Gabrielle n’a plus envie de se battre, elle baisse les armes et se laisse mourir elle aussi. On se rend alors compte autour d’elle combien elle l’aimait (les gens vous êtes aveugle, je vous le dis moi), on a le droit à des anciens souvenirs (et j’avoue avoir été super heureuse de revoir Lys un petit peu et que Chris m’a fait délirer). J’avoue que si je comprenait l’état de Gabrielle, elle a fini par me gonfler. J’avais envie de la secouer, de lui mettre des baffes, de la réveiller. Certes elle est hyper malheureuse, mais Chris n’est pas le seul qu’elle doit protéger. Bref, j’ai assez peu apprécié son égoïsme, mais de toute façon je n’ai jamais trop aimé Gabrielle. J’ai toujours préféré Zania (et heureusement elle est présente, et elle m’a fait délirer).
En tout cas l’histoire m’a beaucoup plu, j’ai adoré rencontrer – enfin – Victor, il a trop la classe et j’avais envie de le câliner sous sa forme de loup (et j’ai aimé en savoir plus sur son enfance et tout).
J’ai pas mal ris dans ce tome-ci, mais j’ai aussi énormément stressé et la fin m’a bouleversé (je l’avoue), en plus j’étais dans le train et je me sentais super bête que ce soit terminé. J’avais envie de continuer.
Au niveau des personnages, j’ai totalement détesté Links, et j’adore de plus en plus Lanks (je regrette qu’on le voit assez peu dans ce tome là), Jennifer m’a fait sortir de mes gonds, j’avais envie de lui arracher la tête (et non décidément je ne l’aime pas même pas à la fin et c’est tout). Dans ce tome-ci on voit finalement assez peu le côté ennemi et du coup je ne sais pas quoi penser d’Etienne ou de Maroussia.
Tellement de questions restent sans réponse à la fin de ce tome là, il n’empêche que l’histoire est vraiment super, et l’auteure a une imagination débordante. Marion Obry a crée des mondes et des personnages tous différents, avec leur propre particularité, en plus je trouve ça hyper originale et j’avoue que j’adore son univers.
Petits bémols néanmoins : le livre est remplis de coquilles et j’avoue que j’ai eu envie de me tirer les cheveux au bout d’un moment, parce que ça en devenait TRES désagréable. J’ai aussi relevé de toutes petites incohérences (et oui je suis assez chiante comme fille).
Malgré cela, l’histoire m’a énormément plu, les personnages que je les aimes ou pas sont travaillés ! Et ARGH, je l’ai fini…

La bonne nouvelle : c’est que Marion Obry m’ a dit qu’elle avait prévu deux autres tomes, oh oui oh oui !

L’anecdote : je remercie d’ailleurs Marion Obry que j’ai rencontré au salon du livre, et que j’ai noyé de questions et de commentaires, et merci aussi pour la petite dédicace (sur une carte postale, puisque le livre est à ma soeur).

En plus : la critique de ma petite soeur ici.

Mon avis sur : 
Le premier tome
Le deuxième tome

Challenge : 
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Prions pour la mort, Olivier Gérard

mars 16, 2014

prions pour la mortRésumé : Voulant sauver des millions de vies, va-t-il le payer de sa propre mort ?
Martonne, quarante ans, directeur d’un laboratoire indépendant, s’apprête à révolutionner le traitement du cancer du poumon avec une nouvelle molécule. Très vite, dans la sphère très fermée des géants de la pharmacie, les manoeuvres s’aiguisent pour engloutir le petit – mais génial – inventeur.
Tâche facile : ayant investi tout son capital dans le développement de son médicament, Martonne est à fond de cale. Calixte Ellsner, deuxième mastodonte mondial des laboratoires, jette son dévolu sur lui : il lui propose le rachat. Martonne refuse.
Erreur fatale.

Avis : Un thriller vraiment sympathique et un peu stressant également (comme tout bon thriller). Le début m’a paru un peu lent, le temps que les choses se mettent en place, qu’on rencontre les divers personnages, etc. Néanmoins je me suis rendu compte à la fin que ce n’était pas anodin, que ce qui se disait dans le début du livre était important pour la suite et les révélations qu’on allait nous faire. L’une d’entre elle d’ailleurs m’a fait délirer, je l’avais pas du tout vu venir et je l’ai trouvé excellente. D’autres révélations nous sont faites tout au long du livres, et j’ai beaucoup aimé les liens qui existent un peu entre tous les événements.
Martonne m’a bien plu, j’ai aimé son caractère, j’ai aimé sa façon de ne pas se laisser faire, il a bien sûr fait quelques erreurs, mais il n’est pas prêt à se laisser marcher sur les pieds. C’est aussi un grand rêveur qui fera tout pour réaliser son rêve, sans se laisser avaler par d’autres plus grands que lui. Il ne recherche pas la solution de facilité. Mis au pied du mur, il continue quand même de se battre et de rechercher des solutions. C’est un personnage que j’ai vraiment apprécié. J’ai quasiment détesté tous les autres. Hormis Dauphin qui est véritablement fidèle à Martonne, Dawn la femme décédé de Martonne, et Stefano son meilleur ami, je les ai tous trouvé un peu pourri ou pourri jusqu’à la moelle. Aucun n’était attachant, ils avaient tous une idée derrière la tête. Que ce soit Walter pour avoir sa dose, Ellsner pour avoir le pouvoir, et les autres que Martonne rencontre, y en a pas un qui m’a été sympathique. Peut-être Walter vers la toute fin, mais les autres non.
Dans ce livre on ne s’ennuie pas – sauf peut-être un peu au début – il y a beaucoup d’actions, de retournement de situations et y a pas mal de moments stressants, je me suis pas mal inquiété pour Martonne. Des fois je croyais qu’il fonçait le nez droit dans un piège, et en fait non.
Jusqu’à la fin on a des rebondissements, et de sacrés rebondissements parfois. J’ai beaucoup aimé la fin, très ouverte qui nous laisse le soin d’imaginer comment ça a pu se passer ensuite.
C’était vraiment une histoire sympathique et j’ai passé un bon moment.

Le petit truc qui énerve : beaucoup de coquilles dans le livre, de mot en plus ou en moins, au bout d’un moment ça énerve.

Le comment du pourquoi j’ai mis aussi longtemps à le lire : en ce moment j’écris, j’écris et j’écris. J’ai besoin de me vider la tête, et j’écris encore. C’est moins passif que lire et j’ai besoin d’écrire. En plus le soir je suis fatiguée, du coup j’avais du mal à rester longtemps le nez sur mon bouquin. Mais je vais essayer de me ressaisir. De continuer à écrire, mais de partager avec la lecture.

La petite dédicace de l’auteur :

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Challenges : 
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Il faut tuer Lewis Winter, Malcolm Mackay

mars 12, 2014

il-faut-tuer-lewis-winterRésumé : Tueur à gages, un métier que Calum MacLean prend très au sérieux. Ce qui fait de lui un pro, c’est son perfectionnisme. Une préparation prudente et minutieuse est essentielle à ses yeux Ainsi il pourra éviter de tomber dans les filets de la police et conserver non seulement sa liberté mais aussi son indépendance. Sur ce dernier point Calum est intraitable : préserver son statut de free-lance de la gâchette sans passer sous le contrôle d’un caïd. Mais voilà, il arrive à Glasgow comme ailleurs que les boss se déclarent la guerre et que l’on se retrouve pris entre deux feux…

Avis : Merci aux éditions le livre de poche pour l’envoie de ce livre. Au début de ma lecture j’ai éprouvé quelques difficultés avec l’écriture, elle est composé de petites phrases, souvent sujet verbe complément, donnant un rythme un peu de « machine à écrire », un tac. tac. tac. qui déstabilise. D’autant plus que le livre s’adresse à nous par moment, tout en présentant ses personnages. Par moment on est dans la tête de l’un puis on passe dans la tête de l’autre sans prévenir, au début c’était un peu difficile à suivre, mais finalement le rythme est entraînant et on se plonge bien dans l’histoire.
Une histoire que j’ai trouvé assez banale finalement, un peu longuette par moment, il y a une enquête puisqu’il y a un mort mais on sait déjà tout, on est plus en attente de savoir ce qui va se passer, si Calum va être pris, comment l’enquête va être mené, et pourquoi Lewis Winter était-il au milieu de ça?
Des personnages que j’ai aimé pour la plupart, j’ai adoré Calum, même si je ne comprenais pas son intérêt à faire ça car il semblait très… Détaché de tout en fait. Stressé bien sûr, mais moins stressé que d’autre. Il explique aussi qu’il retient son euphorie. Par moment je me disais « mais t’y prends vraiment aucun plaisir alors pourquoi? Tu te fiches aussi de l’argent… ». Mais je l’ai beaucoup aimé quand même. J’ai bien aimé Lewis Winter même si en fait je me disais que Calum lui faisait presque un cadeau, parce qu’il était un brin minable. J’ai apprécié Jamieson et Young, j’ai aimé le flic Fisher même si je trouvais qu’il allait dans la mauvaise direction et faisait trop parler ses préjugés, même le flic véreux Greig m’a plutôt bien plu. Je n’ai pas tellement apprécié Zara par contre, trop égoïste. On entre dans le monde mafieux directement depuis l’intérieur et c’est un monde où on ne peut faire confiance à personne, où on doit toujours surveillé ses arrières, un monde un peu moche même s’il y a du pouvoir et de l’argent.
La fin donne envie d’avoir la suite pour en savoir plus, pour voir ce que Calum a prévu.
En bref c’était un livre plutôt sympathique, par moment un peu ennuyeux mais j’ai quand même passé un assez bon moment et je lirai la suite.

Mon ressenti : 

temps-encore-mitige-ce-dimanche

Challenge : 
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Nouveau Design

mars 10, 2014

Aujourd’hui étant une assez mauvaise journée. Une journée très moche, malgré le soleil. Mais bon mon adorable soeur m’a fait un nouveau design qui est très mignon.
C’est Kenshin.
Kenshin est un de mes shonen manga préféré, j’adore Kenshin. Une fois dans une convention j’ai failli tuer un Kenshin en lui faisant d’énooooormes câlins étouffants.
C’est terrible, parfois j’ai l’impression que de moins en moins de monde connait Kenshin. Et pourtant pour moi je pense que ce manga est juste totalement incontournable. Et rien que d’en parler j’ai envie de reprendre tous mes tomes et de les relire. Je les ai lu tellement de fois qu’ils commencent à se déchirer.
Parfois je les achetais et je les lisais deux fois. De suite. Des fois trois. Ou quatre.
Des fois je les lisais dix fois en une semaine.
Puis je me les relisais tous.
Et ainsi de suite.

J’ai beaucoup besoin de Kenshin aujourd’hui, alors merci caro pour ce magnifique design trop beau que seul toi sait en faire des comme ça.

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Silhouette, Jean-Claude Mourlevat

mars 8, 2014

silhouetteRésumé : 10 nouvelles fortes et cruelles

Lorsqu’elle découvre que son acteur préféré vient tourner près de chez elle, Pauline, une mère de famille discrète, répond à une annonce pour être « silhouette » sur le tournage…

Puisque ses jours sont comptés, M. Duc n’a qu’une idée en tête : retrouver les personnes auxquelles il a fait du mal autrefois et leur demander pardon…

Dans le car qui l’emmène en Colo, Guillaume, 14 ans, s’aperçoit qu’il a laissé son chat enfermé dans sa chambre. Il doit impérativement retourner le délivrer…

Que réservera le destin à ces héros ordinaires habités chacun de belles intentions ?

Dix histoires très différentes, dont les chutes tombent toujours comme des couperets Jean-Claude Mourlevat souligne avec humour noir et jubilation l’absurdité de la destinée humaine et la vanité de nos élans.

Avis : j’ai dévoré ce livre, une fois qu’on commence une nouvelle, on lit les dix. C’est à la fois drôle et triste, surprenant également par moment, ironique à d’autre. Des fins très bien pensés et qui donnent tout l’intérêt aux nouvelles. Je vais développer en parlant de chacune.

Silhouette : cette nouvelle m’a rendu amer, preuve que souvent les paillettes ne sont que ce qu’elles sont : des paillettes et non pas un monde merveilleux. Cette histoire m’a fait de la peine, et on voit le monde du showbiz autrement. J’ai trouvé l’héroïne marrante et sympathique, j’ai été déçu avec elle.

Case départ : cette nouvelle m’a beaucoup fait rire, elle est pleine d’ironie j’ai trouvé. Un enfant a peur d’avoir enfermé son chat dans sa chambre et il agit n’importe comment pour aller le sauver. Je me suis reconnue en lui, grande paniquée que je suis « je crois que j’ai oublié d’éteindre mes plaques électriques ! » et hop qui court pour aller vérifier alors qu’en fait tout va bien. La fin est terrible, et représente bien le titre.

Pardon : et bien je dirais que cette nouvelle est très méchante, parce qu’elle montre que même des actes bons et de pardons n’emmènent pas ce que nous aurions voulu. Je l’ai trouvé dommage, triste, mais encore une fois très bien tournée.

Love : celle là c’est une de mes chouchoutes, elle est trop excellente. Je ne saisis pas tellement le message qui est donné (s’il y en a un) mais l’histoire encore une fois est tellement ironique qu’elle m’a beaucoup plu. Une jeune femme vraiment timide cherche à s’affirmer… Et la façon dont elle va y arriver est ma foi assez glauque mais plutôt efficace. J’ai beaucoup aimé, même si je pense bien entendu qu’il y a d’autres manières de prendre de l’assurance.

Ouessant : cette nouvelle est celle qui m’a le plus déçu, je l’ai beaucoup apprécié mais j’aurais voulu qu’elle en raconte plus, la fin m’a paru moins tombante que pour les autres, tout aussi ironique bien sûr mais il m’a manqué un petit quelque chose. Je suis restée sur ma faim je dirais.

L’accord du participe : sans doute une des nouvelles les plus bizarres et les plus drôles. J’ai trop adoré ce petit vieux fou de l’orthographe.  C’était franchement amusant, les situations étaient plus que cocasses. La fin m’a vraiment amusé bien qu’elle soit un peu cynique du coup. J’ai adoré le petit côté décalé et l’humour qui se dégageait de cette histoire.

Dom Juan : une histoire sympathique encore une fois bourrée d’ironie. C’est bizarre ce que parfois la vie nous réserve. La fin m’a fait sourire car j’adore les coïncidences.

Mon oncle Chris : alors celle là elle aurait vraiment pu me faire chialer, j’ai tout trouvé triste dans cette histoire. J’ai adoré l’oncle Chris, et sa relation avec son filleul et j’aurais aimé un dénouement beaucoup moins triste, même s’il reste doux. C’était une très belle histoire d’amour et de famille.

Les jolis nuages : pareil que la précédente, cette histoire est triste. Le début m’a légèrement déprimé, la suite m’a fait sourire, j’ai adoré tous les poèmes qui traversent cette nouvelle et l’utilité qu’en trouve la femme. C’est pour cette raison que la fin est d’autant plus déprimante mais très bien trouvé c’est vrai.

Un escroc : cette dernière nouvelle fait la force du livre, elle est vraiment super bien et il faut la lire en dernier pour qu’elle soit d’autant plus forte. J’adore comment elle remet tout en question et j’adore quand on me fait réfléchir ! Et si c’était vrai?

En plus : la dédicace de l’auteur (qui est un de mes auteurs chouchous !)

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Challenges :
52_liv10 Les défis lectures 2014

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Citrus County, John Brandon

mars 7, 2014

9782253175995-TRésumé : Dans la banlieue américaine de Citrus County, on est certes en Floride, mais bien loin des palmiers et des paillettes de Disneyland. Dans ce no man’s land digne d’un film des frères Coen, la vie est tout sauf douce : les adultes ne jouent pas leur rôle, les professeurs ne donnent plus l’exemple et l’air empeste le marécage. Alors comment ne pas déraper lorsqu’on découvre l’amour pour la première fois et qu’on est un adolescent élevé par un oncle malveillant dans une ferme à moitié insalubre ? John Brandon, d’ores et déjà comparé à Richard Ford, est la nouvelle voix du roman noir américain, une voix qui émerge de ses tripes et qui sublime la violence la plus insoutenable, tout en réduisant le rêve américain en miettes. Une grande claque littéraire.

Avis : Merci aux éditions le livre de poche pour l’envoie de ce livre. Je suis particulièrement déçue par cette histoire, autant dire que je n’ai même pas du tout aimé, et en ressortant de ma lecture j’ai juste eu l’impression d’avoir perdu mon temps. C’est assez bien écrit, c’est à la troisième personne du singulier mais le récit se focalise sur trois personnages. Toby, Shelby et M. Hibma. De mon côté j’ai trouvé difficile de rentrer dans l’histoire, car le ton était très détaché, les personnages très peu attachant. Citrus County est le genre d’endroit où on n’a pas envie de vivre, mais je pense aussi que les protagonistes étaient tellement en décalage par rapport aux autres personnes que cela en fait un monde désagréable.
Ni Toby, ni Shelby, ni même M. Hibma ne sont particulièrement attachants, je les ai trouvé chiant en fait, à la rigueur le professeur était un peu drôle par moment mais ils étaient tout à fait inintéressants, je ne les ai pas vraiment aimé, ni détesté. L’histoire tourne donc autour de ces trois là et elle est absolument ennuyante, il ne se passe rien. Toby va faire un truc au début – je ne dis pas quoi – et ensuite et bien ça tourne en rond et j’ai attendu qu’il arrive quelque chose mais rien du tout. Jusqu’à la fin c’est le vide, du blablatage. On ne fait qu’être dans la tête des personnages et j’avoue que j’en ai vite eu marre de leurs pensés. Je ne comprenais pas du tout l’intérêt de tout ça, ni même où on allait. La fin aurait pu me faire hurler tellement elle est à l’image de ce livre, lente et plate. J’avais presque envie qu’un truc horrible arrive juste pour que ça bouge, mais bon. Je n’ai pas tellement aimé le dénouement, c’est censé être touchant mais ça ne m’a pas touché, les derniers mots m’ont fait rouler des yeux, j’avais envie de dire « quoi tout ça pour ça? »
J’ai pas accroché à l’humour noir non plus, et franchement je ne sais pas du tout quel est le but de ce livre, mais je n’ai pas aimé. J’avais plus que hâte que ça se termine. Je ne vois pas en quoi c’est un policier d’ailleurs, l’enquête est abandonnée presque immédiatement et est menée par des gens qui m’ont paru plus qu’incompétents et idiots.
En bref, un livre qui tourne en rond, avec une intrigue inexistante, des personnages tarés mais fades, un endroit remplis de gens complètement stupides et inintéressants, une fin aussi chiante que le reste. J’ai détesté.

Mon ressenti :
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Challenge :
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A lire en Mars 2014

mars 6, 2014

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Commencé en février : 
B.a-ba la vie sans savoir lire, Bertrand Guillot

Pour les challenges : 
Comment sauver un vampire amoureux, Beth Fantaskey
Silhouette, Jean-Claude Mourlevat
Prions pour la mort, Olivier Gérard
Marina, Carlos Ruiz Zafon

Lecture binôme de mars : 
Vague de chaleur, Richard Castle

Pour le prix des lecteurs du livre de poche : 
Citrus County, John Brandon
Il faut tuer Lewis Winter, Malcolm Mackay

Lecture VO : 
Marvin Redpost, Kidnapped at Birth, Louis Sachar

Pour le fun :
Angela tome 1 mortel secret, Julia M. Team
Bobby Pendragon tome 7, D.J MacHale
Harry Potter tome 6, J.K Rowling

Tiré avec the hat : 
1. Les fabuleuses aventures d’un Indien malchanceux qui devint milliardaire, Vikas Swarup
2. Silhouette, Jean-Claude Mourlevat
3. Comme un roman, Daniel Pennac
4. Oscar Wilde et le nid de vipères, Gyles Brandreth (Caro)
5. Le trône de feu, Rick Riordan

Encore beaucoup de lecture, et vu comme je suis partie je n’aurai jamais le temps de tout lire, mais je vais faire les prioritaires et celles que j’aimerais avoir lu pour le Salon du livre.