Archive for janvier 2024

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Les Ravagé(e)s, Louise Mey

janvier 30, 2024

Résumé : À la brigade des crimes et délits sexuels, les jours se suivent et se ressemblent, charriant leur cortège de victimes traumatisées et de pervers sûrs de leurs droits. Pas évident pour Alex Dueso, flic et mère célibataire, de conserver toujours son empathie pour les unes, son sang-froid face aux autres…
Quand soudain les statistiques se mettent à dérailler. Dans ce commissariat du nord de Paris, on n’a jamais vu ça : une succession d’agressions sans précédent vient confirmer l’apparition d’un prédateur d’un nouveau genre…

Avis : Alex est flic à la brigade des crimes et délits sexuels, et elle fait face au Patriarcat et à l’injustice. Toutes les statistiques sur les femmes violées, agressées, harcelées, elle les connait et elle voit souvent ses femmes dont les agresseurs sont rarement punis. Elle entend des phrases du genre « non ça veut un peu dire oui » ou « c’est juste un jeu de séduction » de la part de ces hommes qui se croient tout permis et où la justice est souvent de leur côté.
Et puis un jour, la peur change de camp.

J’ai tout de suite aimé l’écriture de Louise Mey, je me suis retrouvée plongé le nez dans le roman. J’étais prise par l’histoire et je me suis beaucoup attachée à Alex et à Marco son coéquipier. On est face aux violences sexuelles et donc ce n’est pas un livre facile, surtout que l’autrice sait très bien montré combien le monde est sexiste, et combien les hommes n’ont pas envie de se remettre en question. Même au sein même de la brigade, on peut entendre « mais elle pouvait pas se défendre ? ». C’est un livre qui fait serrer les dents, et on se retrouve face à des statistiques qui font très mal.

Il y a toute une remise en question sur la société Patriarcale, mais aussi sur les victimes de viols, ainsi que sur la morale. Alex vacille au cours de son enquête, on sent qu’elle a du mal à prendre position, et à avancer, parce que peut-être qu’elle n’a pas envie qu’on arrête le ou les coupables.

J’ai vraiment adoré cette lecture, c’est pas facile à lire dans le sens où les sujets abordés sont difficiles. Mais c’était prenant et entrainant. Au niveau du suspens, j’avais quasiment tout compris, mais ce n’était pas important car je voulais voir comment tout allait se goupiller, et surtout quelle réponse donner à ce qu’il se passe. La fin est en demi-teinte, elle apporte peu de réponses et encore plus de questions, j’ai trouvé. Elle est brutale. Elle nous laisse devant le fait accompli. C’est difficile du coup de se situer. L’autrice ne nous impose rien.

C’était donc un très bon livre, qui dénonce tout en nous racontant l’histoire d’Alex et sa vie. Il y a même un passage que j’ai trouvé mignon, parmi tous les thèmes difficiles abordés. Une histoire qui frappe – surtout qu’on a le droit à des extraits de ce que vivent les femmes victimes d’agressions ou viols. Il faut donc avoir le cœur bien accroché sur le sujet.

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Des Cendres sur tes mains, Nora Lake

janvier 28, 2024

Résumé : Angleterre, fin XIXe. Une jeune orpheline recueillie par un étrange tuteur. Un manoir lugubre prenant racine au cœur de la forêt. Des amours scandaleuses. Des portes qui s’ouvrent et d’autres qui restent closes. Une partie d’échecs qui s’éternise.

Au-delà des apparences, la danse peut s’avérer macabre

Avis : Un résumé court mais alléchant. Un roman gothique avec le manoir effrayant perdu en pleine forêt, une jeune orpheline adoptée par un homme bizarre donc le visage est à moitié couvert d’un masque. Des choses étranges qui se passent et qui paraissent inexplicables. Ca donne envie, n’est-ce pas?

Et bien ce fut un gros flop pour moi. Beaucoup de choses m’ont dérangé. Une histoire « d’amour » qui naît entre un homme qui enferme une gamine dans son manoir, une jeune fille qui n’a jamais rien connu d’autres que l’orphelinat, puis cet homme au début dur et froid, qui finit par devenir chaleureux, même un peu trop. Des scènes de sexe qui selon moi n’étaient pas toujours nécessaires et n’apportaient pas grand chose à l’histoire. Des choix qui m’ont parut étranges, puisqu’ils ne servaient pas le récit du tout.

L’ambiance aurait pu vraiment être bonne, le manoir fait froid dans le dos, Alice fait des cauchemars horribles et a toujours l’impression d’être suivie. Elle retrouve des portes ouvertes alors qu’elles auraient dût rester fermé, des livres tombent tous seuls de la bibliothèque, ou bien elle les retrouve ouvert sur certaines pages. Mais on se centre plutôt sur le caractère jaloux d’Alice, ses sentiments vis à vis de son tuteur, mais aussi envers Annabel sa femme de chambre et meilleure amie. Les décisions que prends Alice m’ont parfois laissé pantoise, et j’ai souvent levé les yeux au ciel.

J’ai continué ma lecture pour le mystère qui entourait Isaac, le tuteur d’Alice, et surtout son manoir. Pour les choses étranges qu’il s’y passait. Mais c’est noyé sous les atermoiements d’Alice, les scènes de cul sans intérêt, et des détails qui n’apportaient rien à l’histoire. La fin est plutôt surprenante et tout s’accélère, mais là encore, il y a des choix qui m’ont paru complètement aberrants.

Les personnages ne sont pas forcément attachants. J’ai détesté Isaac, et je n’ai pas beaucoup plus accroché avec Alice. Annabel avait son intérêt mais elle est trop en retrait, les autres domestiques sont fades.

Si on a le point de vue d’Alice dans cette histoire, on alterne également avec une autre histoire qui s’est déroulée avant l’histoire principale. Celle d’une femme amoureuse d’Isaac, qui va s’abandonner à lui. On se doute que les deux histoires vont se relier, et c’était un peu le seul intérêt que j’éprouvais pour ce livre. Savoir comment tous les morceaux allaient se recoller et découvrir le mystère qui se cache derrière ce manoir.

En soi, l’idée était bonne, le côté gothique un peu glauque, une ambiance un peu poisseuse, des révélations dramatiques. Mais j’ai trouvé que le potentiel était gâché et mal exécuté. Au final on retient surtout qu’Alice baise à tout vent, que la relation avec son tuteur est très très malsaine, qu’elle est d’une jalousie maladive et qu’ils jouent beaucoup aux échecs.

En bref, lecture très mitigée et très décevante, parce que tout était là pour me plaire mais que l’exécution m’a déplu.

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Hunting November, Adriana Mather

janvier 26, 2024

Attention lire cet avis va vous spoiler le premier tome.

Résumé : Après avoir survécu à un séjour de plusieurs semaines à l’Académie Absconditi, le pensionnat ultra-élitiste le plus dangereux du monde, November n’a plus qu’une idée en tête : retrouver son père. Accompagnée du ténébreux Ash, elle se lance dans une poursuite périlleuse à travers l’Europe. La tâche s’annonce difficile, d’autant qu’elle ne dispose que de peu d’indices et que les ennemis s’accumulent… Au fil des révélations sur sa famille, November se retrouve malgré elle au coeur d’un jeu complexe d’alliances et de mensonges.

Armée d’une volonté sans faille, la jeune femme fera tout pour atteindre son but, quitte à risquer sa vie. Mais une novice à peine entraînée peut-elle réellement défier des clans centenaires à la puissance insoupçonnée ?

Avis : On retrouve November là où on l’a laissé, à l’Académie Absconditi qu’elle a décidé de quitter avec Ash pour retrouver son père. Ils savent tous les deux les dangers qui les attendent, mais la première est bien décidée et le deuxième est amoureux et veut donc être avec elle et la suivre. Ils quittent donc l’Académie et vont chercher à découvrir les secrets des Clans et à se débarrasser de Jag le chef du Clan des Lions, tout en retrouvant le père de November et si possible le sauver.

On retrouve dans ce deuxième tome des personnages du premier. November bien sûr, puisque c’est l’héroïne, je l’ai trouvé une nouvelle fois très attachante, elle garde son humanité malgré ce qu’elle vit et a un fond positif et va faire confiance aux gens. Ash, lui, n’a finalement pas beaucoup de personnalité à part d’être le love interest de November, c’est un personnage sympa, qui va la guider, mais je ne garderai pas de lui un souvenir impérissable. J’ai largement préféré Aryaah et Inès, deux personnages que je n’avais pas trop aimé dans le tome 1 mais qu’on apprend à mieux connaître et à aimer (en tout cas de mon côté).

Ce tome ne manque pas d’actions, de découvertes, d’énigmes et de complots. De petits jeux également, comment convaincre les gens, comment s’en faire des alliés ou des ennemis, etc. ? On ne s’ennuie pas, embarqué dans l’intrigue on se demande où tout ça va mener November et ce qu’il va se passer, comment elle va s’en sortir elle et ses compagnons. C’est donc un mélange de suspens et de stratégies, et j’ai presque plus apprécié ce tome-ci que le premier, j’ai plus accroché et moins eu de coup de mou.

C’était une histoire sympathique, à peu près bien ficelée, avec des révélations. La fin m’a paru un brin brutale, j’aurais aimé un petit épilogue. Mais c’était une bonne lecture et une bonne duologie.

Mon avis sur :
Le tome 1

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Killing November, Adriana Mather

janvier 25, 2024

Résumé : Absconditi est une académie secrète et ultra-élitiste réservée aux enfants des Clans, un ordre tentaculaire qui manipule dans l’ombre les destinées du monde. Cours d’empoisonnement, lancer de couteaux, vols en tout genre… les élèves sont formés aux métiers d’assassin, d’espion, d’escroc. C’est un endroit cruel où les amis sont rares et dangereux : chaque année, des pensionnaires y meurent dans d’étranges circonstances.
November Adley ignore pour quelle obscure raison son père l’a placée là, tant elle semble inadaptée à cet environnement. Elle devra pourtant s’y faire, et vite. Pour survivre, il lui faudra fouiller dans son passé et trouver sa place sur l’échiquier des Clans…

Avis : November est envoyée par son père dans l’académie Absconditi, sauf qu’elle ne comprends pas ce choix, car dès le début elle se trouve en danger de mort. Elle ne connait rien au monde où elle se retrouve catapultée et elle va devoir apprendre. Néanmoins, son père et sa mère l’ont formé en quelques sortes, sans qu’elle ne le sache et avec ses compétences, elle va chercher à s’en sortir et apprendre ce qu’il se passe dans cette école.

On se retrouve dans la tête de November, qui est en parfait décalage avec tous les élèves de cette école et qui n’y comprends pas grand chose au début. C’est une personne très sociable, qui veut se lier d’amitié avec les autres et qui pose plein de questions, ce qui la met en danger. Pourtant dans cet école bizarre et dangereuse, elle va trouver des alliés. Mais les apparences peuvent être trompeuses.
Je me suis pas mal attaché à November, elle a une personnalité vraiment sympa mais la pauvre, elle dissimule mal ses pensées et au début va vraiment galérer. J’ai bien aimé Layla et Ash. Beaucoup moins le reste des personnages, mais c’est normal, ils ne sont pas forcément fait pour être appréciés.
Ce que j’ai beaucoup aimé c’était toutes les anecdotes historiques que les profs dévoilent durant leurs cours, j’ai appris plein de choses, c’était plutôt chouette et l’autrice arrive à faire le lien entre ce qu’ils racontent et son intrigue ce que j’ai trouvé très bien fait.

November va devoir enquêter, évoluer, apprendre aussi à se faire confiance à elle-même et à moins accorder sa confiance aux autres. Elle va aussi devoir s’entraîner, faire ses preuves, et éviter la mort qui l’attends si elle ne fait pas attention. J’ai bien aimé ma lecture et le suspens qui en découlait, même si je trouvais qu’on apprenait certaines informations trop facilement, notamment sur la fin, j’étais un peu déçue. Mais ça reste une bonne lecture très intrigante et c’était sympa de voir l’évolution de l’héroïne, mais aussi du monde qui l’entoure.

L’histoire d’amour ne me paraissait pas obligatoire par contre, mais bon, j’ai fais avec, elle n’est pas très appuyée heureusement, même si parfois ça me faisait sortir de l’histoire parce que November avait des pensées du genre « wouah il est sexy » alors que c’était vraiment pas le moment du tout.

La fin appelle à lire la suite, mais je ne sais pas si je vais enchaîner ou mettre un livre entre les deux, on verra. En bref, ça restait sympa et je suis satisfaite de l’avoir lu, malgré un suspens un brin gâché par des révélations trop faciles.

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La Duchesse de Buckingham, Shannen Malka

janvier 20, 2024

Résumé : Angleterre, 1841. Elena Quincy, fille du comte de Winchester, mène une existence paisible au cœur de la campagne anglaise, dans un écrin de verdure qu’elle se plaît à parcourir à cheval, au détriment de ses leçons d’étiquette dont elle se passerait volontiers. Mais le calme de son quotidien est brisé lorsqu’elle assiste dans la ville de Southampton à une scène d’une rare violence entre un maître d’œuvre et son employé, un enfant d’à peine dix ans.
Cet événement bouleverse Elena qui ne parviendra pas à retrouver la sérénité avant d’en avoir apporté un peu à ces enfants. Une décision qui la mène, bien malgré elle, dans l’entourage de la reine Victoria.
À Buckingham Palace, Elena découvre un milieu qu’elle ne connaît pas et est emportée dans le tourbillon de complots et de mondanités qu’est la cour. Et alors qu’elle se fait quelques alliés et que la passion amoureuse s’invite, des figures menaçantes commencent à se dessiner, avides de la plonger dans le déshonneur, tandis qu’au-delà des grilles majestueuses du palais, le peuple gronde.

Merci : aux éditions Hurlevent et à Babelio pour l’envoie de ce livre.

Avis : Elena a soif de liberté et tous les matins elle court la campagne sur son cheval. Elle vit néanmoins une vie paisible avec son père et ses frères dans un manoir. Les choses vont changer quand elle assiste à la scène d’un enfant battu et qu’elle va s’insurger en écrivant un article sur le sujet. Un article qui va remonter jusqu’à Victoria, la Reine d’Angleterre et qui va la faire venir dans le palais comme dame de compagnie. Où Elena devra apprendre les mondanités et faire attention aux complots. Tout en essayant de faire changer les choses.

Elena est à la fois attachante et à la fois pas du tout. Si j’aime aimé sa soif de liberté, son envie de justice, ses rébellions, j’ai aussi trouvé par moment qu’elle agissait comme une jeune idiote naïve (et peut-être que c’était voulu puisqu’elle ne connait rien de la vie à part son manoir et sa famille). Tête brûlée elle fonce dans les ennuies tête baissée sans se demander si ses actes ne vont pas nuire aux autres. C’est ce qui m’a le plus énervé chez elle. Je comprenais son besoin de justice, mais j’aurais voulu qu’elle pense aussi à ceux à qui elle pouvait attirer des ennuies. J’ai par ailleurs beaucoup apprécié Lord Brooke malgré son mauvais caractère et ses manières parfois agressives. J’ai eu plus de mal avec Lord Osborne mais parce que le récit nous le dépeint comme quelqu’un en qui on ne peut avoir confiance (sauf Elena qui dans sa grande naïveté ne fait pas forcément confiance aux bonnes personnes). Au niveau des autres personnages, j’ai beaucoup aimé les frères d’Elena et beaucoup moins la Reine Victoria.

L’histoire d’amour se met doucement en place dans ce roman, et j’aime beaucoup ça quand ça prend son temps, mais bizarrement j’ai trouvé que malgré le slow burn évident, on ne voyait pas suffisamment l’avancée des sentiments et donc l’accomplissement m’a parut un peu brutal. Bien sûr que j’ai senti venir la romance, mais j’aurais voulu qu’elle soit encore plus creusé, qu’il y ait plus de moments intimes.

Il se passe un truc dans l’histoire qui m’a vraiment choqué et j’ai terminé difficilement le livre tant j’ai voulu l’abandonner. Par chance, je ne l’ai pas fais, parce que l’autrice retourne les propos et les dénonce, et HEUREUSEMENT, parce que sinon j’aurais gardé un avis très très négatif de ce livre.

J’ai trouvé quelques longueurs dans cette histoire également, et j’avais parfois envie que les choses avancent. La fin était sympa, un brin touchante.

En bref, c’était une assez bonne lecture, un élément m’a dérangé mais l’autrice le dénonce, j’aime bien les complots et tout ça, même si j’ai trouvé qu’Elena ne se méfiait pas assez.

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Les contes de Verania tome 4 : Un vœu à travers les étoiles, T.J. Klune

janvier 18, 2024

Attention, lire cet avis spoile les trois premiers tomes.

Résumé : Aveuglé par la colère et la trahison, Sam l’Indomptable a pris la décision désespérée de suivre le Grand Dragon Blanc dans les Bois Obscurs. Mais un an plus tard, le monde a bien changé : la Cité de Lockes est devenue une prison. Le Roi a été enfermé dans le donjon. Le Royaume de Verania s’est effondré et Myrin, le Sorcier Obscur, est assis sur le trône.
Fort heureusement, tout espoir n’est pas perdu, car Sam apprend l’existence d’un groupe de résistants qui se bat en son nom. Il est mené par un chevalier courageux, un prince rebelle, une licorne échauffée et un demi-géant qui veut tout casser. S’il souhaite avoir la moindre chance de vaincre ceux qui se sont emparés de son royaume, Sam devra faire face aux conséquences de ses actes, mais surtout aux amis qu’il a abandonnés.

Avis : Depuis le temps qu’il trainait dans ma PAL et que j’avais peur de l’en sortir… C’est chose faite, et c’était si bien. On retrouve Sam quasiment un an après la mort de Morgan et sa fuite dans le Bois Obscur où il a retrouvé le Grand Dragon Blanc (surnommé GDB). Il est devenu bien plus puissant et a très peur de retrouver tout le monde, parce qu’il les a abandonné et qu’il risque de se faire engueuler, d’autant plus que Myrin a prit le pouvoir sur Verania pendant son absence.

S’il y a ENORMEMENT de blagues de cul dans ces tomes, ça n’empêche pas que j’ai ressenti beaucoup de sensations et émotions différentes. Les retrouvailles difficiles et pourtant si touchantes, les moments comiques, les moments émotions, les relations entre les personnages. On a peur pour Sam, pour Gary, pour Tiggy, pour Kevin, pour Ryan et pour tous les autres. Des fois on se sent en colère quand Sam est en colère, et souvent j’ai eu envie de participer aux câlins (les câlins simple câlins bien sûr).

Il y a un fond un peu plus triste dans ce tome, à cause de la disparition de Sam, à cause du monde qui va mal, et des relations qui ont changé et qui doivent se reconstruire. N’empêche que c’était quand même frais et drôle, et touchant bien sûr énormément.

La fin m’a fait chialer toutes les larmes de mon cœur, elle était magnifique, drôle et émouvante à la fois. C’était une belle conclusion pour cette histoire rocambolesque.

Mon avis sur :
Le tome 1
Le tome 2
Le tome 3

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Faux numéro vraie rencontre, Jae

janvier 12, 2024

Résumé : La séduction n’a jamais été le point fort de Denny. Trop timide pour envisager une quelconque relation amoureuse, elle se satisfait d’une vie simple, travaillant comme caissière et aidant sa sœur à élever sa nièce. Quand une inconnue nommée Eliza lui envoie un SMS par erreur et lui demande des conseils en matière de drague, elle ne sait quoi penser.

Eliza est l’exact opposé de Denny, pleine d’esprit, extravertie et… hétéro. Malgré leurs différences, une amitié improbable naît entre les deux femmes. Rapidement, Eliza se met à raconter ses premiers rendez-vous désastreux à Denny. Peu captivée par les profils proposés par son application de rencontres, elle préfère de loin utiliser son téléphone pour échanger avec cette inconnue.

Lorsque Denny et Eliza se voient pour la première fois, la connexion est immédiate. Une connexion telle qu’Eliza commence à remettre en question des certitudes bien ancrées. Ce mauvais numéro pourrait-il aboutir à une vraie rencontre ?

Avis : Denny reçoit un jour un texto d’une personne qu’elle ne connait pas et qui lui demande des conseils pour sa tenue. Une erreur de numéro, qui à priori ne va mener à rien. Sauf que voilà, cela va mener à quelque chose. Eliza, celle qui a envoyé le message par erreur, va continuer à lui écrire, et elles vont échanger de nombreux SMS. Jusqu’à ce que les sentiments s’en mêlent.

Eliza et Denny sont ultra attachantes. Denny est plutôt timide et maladroite, mais elle est adorable, elle protège sa sœur et sa nièce comme une lionne et prend soin d’elles. Eliza, plus vive, est aussi très gentille et toutes les deux ensemble font preuve de beaucoup d’humour et naît une relation très drôle et mignonne. En soi, c’était vraiment une histoire hyper choupi, avec beaucoup d’amour (romantique, familiale, amicale), des personnages attachants, hauts en couleur pour certains (comme Heather, la voisine et amie d’Eliza).

Mais j’ai trouvé qu’il n’y avait absolument aucun enjeu dans cette histoire. C’est l’autoroute de l’amour. L’histoire d’amour d’Eliza et Denny est déjà toute tracée et les embûches qu’elles pourraient rencontrer sur leur chemin sont effacés en un tour de mains. Si bien que j’ai fini par me lasser et m’ennuyer. J’aurais aimé plus de difficultés, plus d’imprévisibilités. Bien qu’elles aient été hyper mignonnes et que ça fait du bien des histoires doudous, là tout me paraissait trop facile et trop prémâché.

Le trope est génial, c’est ce qui m’a fait choisir ce livre en particulier et s’il est bien utilisé, il n’empêche qu’encore une fois, il n’y avait pas de réelles difficultés. Je pouvais deviner ce qui allait se passer et on suivait simplement le quotidien de ces deux femmes qui tombent amoureuses et petit à petit apprennent à se connaître et à s’avouer leurs sentiments.

En bref, ce n’était pas une mauvaise lecture, c’était doudou, et ça fait du bien d’avoir des romans lesbiens mais quand même j’aurais aimé plus d’enjeux, plus de suspens et d’embûches.

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Sous la porte qui chuchote, TJ Klune

janvier 6, 2024

Résumé : Bienvenue dans notre salon de thé La traversée de Charon.
Le thé y est chaud, les scones bien frais et les morts, juste de passage.
Wallace Price n’est pas ce que l’on peut appeler « un personnage sympathique » … loin de là même. Vous ne pleurerez sûrement pas en apprenant qu’il vient de mourir.
Mais lorsqu’une femme se présentant comme une faucheuse vient le chercher à ses propres funérailles, Wallace a du mal à accepter son funeste destin.
Au lieu de le conduire vers l’au-delà, la faucheuse l’emmène dans un petit village où se trouve un salon de thé pas comme les autres. Hugo, le patron de l’établissement, y aide les âmes à passer de l’autre côté.

Note : J’ai coupé une partie du résumé car je trouve qu’il en dit vraiment beaucoup trop. Heureusement que je ne l’avais pas lu, et que je faisais confiance à l’auteur.

Avis : Wallace meurt, mais comme c’est un horrible personnage, on a très peu de peine pour lui. Emmené alors par la faucheuse Mei, il va devoir rester dans un salon de thé et faire la rencontre de Hugo, le passeur. Là il va aussi rencontrer Nelson le grand-père de Hugo et le chien Apollon. Au début, Wallace va très mal prendre la nouvelle de sa mort, mais accompagné par ces personnages doux et exubérants par moment, il va découvrir ce qui lui a manqué dans sa vie et va évoluer.

En vérité, il est difficile de détester Wallace, certes il n’est pas une bonne personne, mais même. Et bien sûr j’ai tout de suite adoré Hugo, Nelson, Apollon et Mei. J’ai adoré ce salon de thé qui donne l’impression qu’il va s’écrouler sur lui-même et qui tient bon, et j’ai adoré l’ambiance. La bonté infinie d’Hugo, et les blagues de Nelson. On va suivre le quotidien de Wallace dans ce salon de thé, et assister à des scènes ultra drôles et d’autres vraiment vraiment touchantes. J’ai pleuré plusieurs fois à cause de l’émotion que l’auteur nous fait ressentir au cours de cette histoire.

Impossible de détester les personnages, sauf peut-être un en particulier que je ne citerai pas, mais qui m’a donné envie de mordre. L’histoire parle de deuil, de mort (même brutal comme le suicide), pourtant qu’est-ce que c’était doux et bien écrit, touchant et beau. Dur bien entendu, mais ça sonnait vrai.

La relation de Wallace et d’Hugo est absolument adorable et doudou, j’ai aimé les petits rapprochements, comment l’auteur semait ici et là des petits moments entre eux, même quand il ne s’agissait que d’un regard échangé.

En bref, quelle belle histoire ce fut, tellement prenante, touchante et belle. L’auteur est vraiment doué pour écrire des histoires qui ont une tendance à être doudou malgré les sujets abordés. J’ai tellement adoré.

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La femme de ménage, Freida McFadden

janvier 3, 2024

Résumé : Chaque jour, Millie fait le ménage dans la belle maison des Winchester, une riche famille new-yorkaise. Elle récupère aussi leur fille à l’école et prépare les repas avant d’aller se coucher dans sa chambre, au grenier. Pour la jeune femme, ce nouveau travail est une chance inespérée. L’occasion de repartir de zéro. Mais, sous des dehors respectables, sa patronne se montre de plus en plus instable et toxique. Et puis il y a aussi cette rumeur dérangeante qui court dans le quartier : Mme Winchester aurait tenté de noyer sa fille quelques années auparavant. Heureusement, le charmant M. Winchester est là pour rendre la situation plus supportable. Mais le danger se tapit parfois sous des apparences trompeuses. Et lorsque Millie découvre que la porte de sa chambre mansardée ne ferme que de l’extérieur, il est peut-être déjà trop tard…

Avis : Ayant vu des avis dithyrambiques sur ce livre, j’avais très très hâte de m’y plonger, croyant être tout aussi surprise que les autres. Cette histoire, c’est celle de Millie qui sort de prison et va trouver un job de femme de ménage dans une famille riche. Elle va devoir nettoyer la maison et s’occuper aussi de la fille de Nina, son employeuse. Et la tâche ne va pas être aisée, Nina a le don pour mettre le désordre, mais surtout elle se comporte assez bizarrement, de façon hyper lunatique. Et puis, il y a ce petit détail qui perturbe Millie, la chambre du grenier où elle sera installée ne se ferme que de l’extérieur.

C’est un ramassis de clichés, tant est si bien que je voyais venir les choses de très loin et que le plot twist ne m’a pas vraiment fait tomber de ma chaise. Je me doutais dès le début qu’il y avait un truc et j’ai vu venir ce qui allait se passer. Si j’avoue que la deuxième partie du livre était un peu plus intéressante, je suis quand même restée peu surprise par les événements. Un détail à la fin m’a paru un peu facile. Et la toute dernière révélation ne m’a pas arraché de hoquet de stupeur parce que je l’avais pressenti.

J’ai trouvé certaines choses vraiment incohérentes même si on finit par y voir une explication. Il y a quand même des trucs trop faciles. Je ne peux pas en dire trop sans vous gâcher le peu de suspens que contient ce livre.

En vérité, ce livre m’a rappelé Verity de Colleen Hoover (même si ce n’est pas du tout la même histoire) dans sa façon d’être et dans mon sentiment de lecture et ce n’est pas un compliment.

En bref, je suis surprise de la hype autour de ce livre, je dois l’admettre. Je n’ai guère aimé et je ne lirai sans doute pas la suite.

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Bilan de l’année 2023

janvier 1, 2024

Bonjour, bonsoir. Tout d’abord je vous souhaites une joyeuse année 2024.

Je le fais rarement, mais cette année j’avais bien envie, donc voilà un mini bilan de mon année livresque 2023.

Cette année j’ai lu : 134 livres (ce qui est plus que les années précédentes).
Ma première lecture de l’année : Taxonomie de l’amour, Rachael Allen (un livre dont je garde un bon souvenir).
Ma dernière lecture de l’année : Les dix mille Portes de January, Alix E. Harrow (une histoire qui m’a surprise et touchée).

Je pourrais vous parler de mes meilleures lectures mais il y a tellement de livres qui me reviennent que je vais sûrement faire l’impasse sur plein.

Niveau saga, il y a eu les trois tomes de Mémoires de la forêt de Mickaël Brun-Arnaud, la saga du peuple de l’air de Holly Black ou Les Faucons de Raverra de Melissa Caruso. Il y a eu aussi la relecture absolument géniale de la passe-miroir de Christelle Dabos. Ou la découverte toute mimi de Rosewood Chronicles de Connie Glynn.

Niveau one shot, comment ne pas me souvenir de Sous le sceau de l’hiver de Hermine Lefebvre ou La petite fille de Monsieur Linh de Philippe Claudel. Sans oublier ma relecture déchirante Des souris et des hommes de John Steinbeck. Le très étrange Méduse de Martine Desjardins, ou le doudou Date Me, Bryson Keller de Kevin Van Whye. Et plein plein d’autres, dont les livres d’Isabelle Lesteplume ou d’Alex Wyck.

J’ai aussi essuyé des déceptions ainsi que quelques abandons. Une année Bissextile de Lily Lindon, Après la fin de Barbara Abel ou encore Le Tour d’écrou de Henry James en sont quelques exemples. J’ai voulu tenter Colleen Hoover et ce fut un gros échec avec Verity, par contre mon essaie avec Morgane Moncomble s’est avéré bien plus positif avec Falling Again.

Cette année j’ai pensé réussir à vider ma PAL en faisant du tri, en lisant beaucoup, mais elle a reprit du poids avec les fêtes et les conventions. Ce qui ne me dérange pas, au moins ai-je toujours un livre à lire.

Au niveau personnel cette année a eu des hauts et des bas (comme tout le monde j’imagine) mais sur la fin, j’ai trouvé un nouveau travail, qui me plait plus que l’ancien et je pense que c’est positif. Je vais donc rester sur cette note.

J’espère que votre bilan à vous sera positif également, que vous avez eu de belles lectures.