Archive for janvier 2012

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Top Ten Tuesday n°2

janvier 31, 2012

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini.
Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani.

 

Les10 livresque tout le monde a aimés sauf vous
Ou « les10 livresdont vous avez l’impression d’être le/la seul(e) à ne pas avoir aimé »

1) Twilight de Stephenie Meyer  : sauf peut-être le premier tome, je n’ai pas aimé le reste de la série, j’ai abandonné au troisième tellement il ne se passait rien en fait. J’ai pourtant l’impression que le monde entier adore ce bouquin.

2) Dracula de Bram Stoker : à part ma petite sœur qui n’a pas aimé non plus, je ne vois que des gens s’extasiant dessus et pourtant eurk, je l’ai trouvé super indigeste.

3) Sherlock Holmes de Conan Doyle : le peu que j’en ai lu, j’ai détesté, mais bon c’est vraiment rare de rencontrer quelqu’un qui pense comme moi sur le sujet. (J’adore pourtant le film de Guy Ritchie, et la série dela BBC : Sherlock).

4) Rainbow pour Rimbaud de Jean Teulé : c’est un des seuls Teulé que je n’ai pas aimé, mais je n’en ai lu que des avis positifs et j’ai du mal à comprendre pourquoi mais bon.

5) Journal d’un vampire tome 1 de L.J Smith : j’ai détesté ce livre, je suis allée jusqu’au bout uniquement par plaisir masochiste de pouvoir en faire une critique très négative. Et pourtant, qu’est ce que je peux lire qu’il est trop bien, génial, qu’il faut le lire. Eurk.

6) Les vampires de Manhattan de Mélissa de la Cruz : bon là c’est peut-être pas tout le monde (même si j’ai lu des avis positifs) mais en particulier ma petite sœur qui a aimé. Moi je l’ai trouvé saoulant et décevant, je m’attendais à mieux.

7) A ton image de Louise L. Lambrich : là pareil, ce n’est pas tout le monde qui a aimé ce livre, puisque les deux seules personnes que je connais qui l’ont lu c’est ma grande sœur et moi. Ma grande sœur a adoré, moi je l’ai trouvé imbuvable, j’ai même pas pu aller jusqu’à la fin.

8) Le journal de Bridget Jones de Helen Fielding : j’ai ce livre en horreur (et j’ignore par quelle idée masochiste je suis allée lire le deuxième), et de ce que j’en ai lu il a l’air de plutôt plaire. Autant j’ai adoré les films, autant les livres m’ont déplu.

9) Le diable s’habille en Prada de Lauren Weisberger : ce livre plait pas mal, moi il ne m’a pas convaincu (le film non plus d’ailleurs).

10) Gargantua de François Rabelais : c’était le livre adoré et chouchouté de mes profs, beurk. Je l’ai en horreur.

 

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Sherlock Holmes, Jeu d’ombres

janvier 28, 2012

 Résumé : 
Sherlock Holmes a toujours été réputé pour être l’homme à l’esprit le plus affûté de son époque. Jusqu’au jour où le redoutable professeur James Moriarty, criminel d’une puissance intellectuelle comparable à celle du célèbre détective, fait son entrée en scène… Il a même sans doute un net avantage sur Holmes car il met non seulement son intelligence au service de noirs desseins, mais il est totalement dépourvu de sens moral. Partout dans le monde, la presse s’enflamme : on apprend ainsi qu’en Inde un magnat du coton est ruiné par un scandale, ou qu’en Chine un trafiquant d’opium est décédé, en apparence, d’une overdose, ou encore que des attentats se sont produits à Strasbourg et à Vienne et qu’aux Etats-Unis, un baron de l’acier vient de mourir…
Personne ne voit le lien entre ces événements qui semblent sans rapport, hormis le grand Sherlock Holmes qui y discerne la même volonté maléfique de semer la mort et la destruction. Et ces crimes portent tous la marque du sinistre Moriarty. Tandis que leur enquête les mène en France, en Allemagne et en Suisse, Holmes et Watson prennent de plus en plus de risques. Mais Moriarty a systématiquement un coup d’avance et semble tout près d’atteindre son objectif. S’il y parvient, non seulement sa fortune et son pouvoir seront sans limite, mais le cours de l’Histoire pourrait bien en être changé à jamais…

Avis : GENIAL. Je vais vous spoiler à mort le film alors si vous ne l’avez pas encore vu, passez votre chemin. Il faut savoir que je suis déjà ULTRA fan du 1er film que j’ai maté un million de fois (pour preuve, je l’ai rematé avant d’aller voir le deuxième afin d’être déjà dans l’ambiance). Autre chose, je n’avais ni maté le synopsys du film, ni même aucune bande annonce, je n’étais absolument au courant de rien sur l’histoire, si ce n’est que ça se passait en France (mais ça je le savais depuis super longtemps), j’ignorais qui jourais Moriarty (parce que je me doutais qu’il serait là évidemment), et tout ce qui allait se passer. J’ai été très surprise qu’Irène Adler soit si vite évincé du film, mais dans un sens c’est pas plus mal parce que j’ai vachement du  mal avec Irène Adler (pas l’actrice qui est trop mignonne, mais disons le personnage). Bon et puis du coup Holmes se retrouvait seul, et cela a permis de jouer pas mal sur le Holmes/Watson, parce que soyons honnête : le film en est bourré, encore plus que le premier.
Déjà Sherlock a oublié l’enterrement de vie de garçon de Watson, preuve qu’il a absolument aucune envie qu’il se marie (ah et du coup on voit Mycroft, personnage que j’ai adoré et qui m’a fait mourir de rire), et j’ai bien cru que John allait rater son mariage ahahah tant il était dans un mauvais état quand Holmes l’a ramené (il a quand même finis par le ramener, c’est gentil). Bref il se marie, et Holmes fait un peu la gueule (beaucoup, mais en même temps c’est trop mignon). Mary de toute manière est assez vite évincé également, vu qu’elle et Watson n’auront pas le temps de faire leur voyage de noce.
Bon les références gays de ce film : Sherlock en femme (sexy), quand il dit à Watson « nous sommes un couple », quand il lui demande comment il trouve sa lune de miel avec lui, quand ils dansent ensemble et qu’on apprend que Watson a appris à danser avec Sherlock, la tronche de Watson quand il croit que Sherlock est mort (comment il pète un cable), sa façon d’être avec lui, et puis la fin comment il est hyper triste. Etc. etc. J’ai gagatisé tout le long du film en fait, et je félicite Guy Ritchie voilà.
Bon il n’y a pas que ça qui m’a plu évidemment. Les scènes d’actions étaient hyper prenante, l’humour très présent (Sherlock sur un petit poney AHAHAHA, et le sous entendu sexuel AHAHAH), Watson se défend hyper bien (je l’adore trop), le jeu d’acteur est excellent, et Moriarty est très fort (mais il perd niark !). Oh puis la VO est sublime, l’accent de Jude Law et RDJ quand ils parlent français est génial, et puis je suis toujours contente d’entendre des gens parler français dans des films américains, j’ai l’impression de comprendre.
Bref comme vous pouvez le voir, ce film m’a HYPER plu ! Et j’achèterai le dvd dès sa sortie !
Seul petit bémol : OU SONT LES BOUCLETTES DE SHERLOCK ? T_T !

Phrases qui ont marqué :
S : « vous avez confiance en moi? »
M : « Pas vraiment »
Pauvre Mary !

S : « Qui vous as appris à danser? »
W : « Vous »
C’est trop trop trop mignon.

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Midnighters t.1 L’heure secrète, Scott Westerfeld

janvier 27, 2012

 Résumé : « Il existe une ville, aux Etats-Unis, où le temps s’arrête à minuit. Plus un être ne bouge, tout semble figé…
S’ouvre alors l’heure secrète. Le monde appartient aux darklings, des créatures maléfiques qui rodent dans les ténèbres.
Seuls quelques ados, nés à minuit pile, sont capables d’évoluer dans cet espace-temps.
Ils se surnomment entre eux les midnighters. Tous ont des pouvoirs spéciaux. Tous, sauf Jessica Day. Pourtant, les créatures de l’ombre sentent en elle un danger redoutable et sont prêtes à l’éliminer… »

Avis : mon avis est assez mitigé. Je trouve ce livre très bien, il se lit très vite et très facilement, je l’ai dévoré à vrai dire et j’ai été très facilement emporté par l’histoire (d’autant plus qu’on y plonge dès le premier chapitre sous les yeux de Rex). J’ai aimé la plupart des personnages (surtout Rex et Dess), bon sauf Melissa (qui m’horripilait), et j’ai trouvé Jess plutôt plate en fait (même si je l’appréciais quand même), quand à Jonathan j’accrochais pas trop mais bon ça passait encore. J’ai adoré l’idée du temps qui s’arrête à minuit pour une heure, et de certains « élus » qui peuvent y évoluer. (J’aurais bien besoin de ça pour avoir le droit de dormir une heure de plus la nuit). J’ai apprécié les pouvoirs, de par leur défaut (ils sont assez défaillant durant la journée, sauf peut-être pour Dess) et leur qualité (ils sont plutôt utile dans le temps bleu finalement). J’étais curieuse de connaître celui de Jess aussi. Bref, mon avis est plutôt positif.
C’est juste que… J’ai trouvé quand même que ça avançait pas trop au final. Il ne se passe pas grand chose en y réfléchissant bien (malgré les scènes d’actions), et à choisir je préfère tout de même Uglies.
Cependant celui-ci reste un très bon livre, et au vu de la fin, il me tarde de lire la suite.

Phrases qui m’ont marqué :
« – Tu seras bientôt fixée.[…] Dans quarante-trois mille deux cent sept secondes, pour être précise » juste pour ça j’adore Dess, sa façon de tout calculer en seconde.

« Tu fais trop… onze heures cinquante-neuf. » Terrrible l’insulte.

« Même les grouilleurs ne se laissaient pas impressionner par un mot tel que benzohydroxypentalaminatriconihexadrene » J’adore ce mot ! Si j’arrive à le retenir un jour ça deviendra mon nouveau crédo.

3 plus : 
– Rex (oui je sais pas, j’ai eu le coup de foudre) et Dess
– L’écriture qui emporte si facilement, la manière dont on est facilement aspiré par l’histoire et dont on découvre les choses petit à petit
– L’histoire en elle-même

3 moins : 
– je sais pas, il se passe pas grand chose
– Mélissa (oui j’ai vraiment eu du mal avec elle)
– mais euuuuh pourquoi il fait toujours des fins sadiques, je veux la suiiiite (bon j’avoue c’est pas vraiment un moins, la fin est très bien).

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Le combat de l’Epouvanteur, Joseph DeLaney

janvier 24, 2012

 Résumé : Les sorcières de Pendle deviennent de plus en plus malfaisantes.
Le plus inquiétant, c’est que les trois clans – les Deane, les Malkin et les Mouldheel – préparent une alliance. Ensemble, ils seraient capables d’invoquer le Diable en personne ! Tom et son maître vont se rendre là-bas pour éviter le pire. Mais avant, Tom Ward doit passer chez lui pour récupérer les malles que sa mère lui a laissées en héritage. Or, une fois sur place, il découvre que la ferme a été ravagée, la grange brûlée.

Avis : il faut savoir qu’à chaque fois que je me lance dans un nouveau tome de l’Epouvanteur, je plonge dans l’inconnu car je ne lis jamais les résumés (j’aime bien les surprises). Et même si j’ai jamais compris pourquoi il est recommandé de ne pas lire ce livre la nuit (ça fait pas si peur), j’ai toujours apprécié m’y plonger.
Tom est un apprentit vraiment sympa (que j’adore) et cette fois-ci encore son combat s’annonce très difficile puisqu’il doit aller se battre contre les sorcières de Pendle !
Il se trouvera heureusement accompagné de l’Epouvanteur et de Alice, et ce ne sera pas de trop.
Ce tome est pleins de rebondissements et le pauvre Tom se retrouve entriqué dans des situations dont il se passerait bien. Le voila qui se trouve à devoir sauver sa famille contre des sorcières assez intransigeantes. Il fait la rencontre de Mab (que j’ai beaucoup aimé) qui va l’aider en échange de quelque chose. L’histoire se poursuit et il arrive que les choses se compliquent. D’autant plus que dans ce tome l’Epouvanteur n’est pas forcément très présent, et Tom doit trouver les solutions par lui-même (c’est bien ça l’entraîne et ça le fait grandir). Bref, c’est un tome très sympa et facile à lire, on ne s’ennuie pas, et la suite risque d’être assez difficile pour Tom.

Phrase qui m’a marqué : « Parfait, petit, fit-il […] Tu t’es conduit comme un imbécile en suivant une fille que tu ne connaissais pas ». J’adore l’Epouvanteur.

3 plus :
– Tom est vraiment bien dans ce tome
– Mag je l’ai bien aimé pour le peu qu’on la voit
– et l’histoire pleines de rebondissements

3 moins :
– Alice m’a un peu saoulé
– On voit pas assez notre cher Epouvanteur (mais c’est bien quand même parce qu’on peut voir Tom beaucoup)
– On ne fait pas assez confiance à Tom si vous voulez mon avis.

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Top Ten Tuesday n°1

janvier 24, 2012

Bon allez j’ai décidé de m’y mettre moi aussi, je trouve le concept pas mal du tout !

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini.
Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani.

 

Les10 livresque vous aimeriez voir adaptés au cinéma

 1 : La trilogie de Bartiméus de Jonathan Stroud: oh que oui j’adorerais, sauf que j’ai trop peur qu’ils le rendent très nul et que je sois hyper déçu, n’empêche que si ça arrivait je hurlerais de joie. Et je serais bien curieuse de voir comment ils arriveraient à faire Bartiméus aussi.

2 : Bobby Pendragon de D.J MacHale : juste pour voir les mondes que visitent Bobby, et parce que j’aimerais trop voir sa tronche aussi.

3 : Comment se débarasser d’un vampire amoureux de Beth Fantaskey : juste pour Lucius quoi. Mais bon ça serait trop comparé à Twilight (je le sens gros comme une planète) et ça m’énerverait.

4 : Debout les morts, Fred Vargas : il ne me semble pas qu’il existe un film dessus, et rien que pour voir les Evangelistes je rêve de ce film, d’autant plus que c’est mon premier Fred Vargas et celui que je préfère.

5 : Personne n’y échappera de Romain Sardou : parce que ça ferait un bon film de ouf (ou tout le contraire)

6 : Les héros de la vallée de Jonathan Stroud : ben parce que voilà, ça serait encore du Stroud, que j’adore le livre, et que j’aimerais bien voir comment ils arriveraient à se dépatouiller pour faire un film dessus.

7 : La trilogie du dernier souffle de Fiona MacIntosh : j’ai adoré cette trilogie, et je trouve que des films seraient drôlement chouettes d’autant plus que j’ai envie de voir Wyl.

8 : Le cas Jack Spark de Victor Dixen : je pense pas que ce soit difficile d’en faire un film, puis pourquoi pas ? J’aimerais bien voir ça en image.

9 : Arsène Lupin de Maurice Leblanc : alors oui je sais les films existent déjà, mais je suis preneuse s’ils en refont un ! Un où Lupin est super classe et vainqueur (pas comme dans le film de Romain Duris).

10 : l’Epouvanteur de Joseph Delaney : Parce que ça me semble être le genre de livre qu’on met en film ahaha !

 

 

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Possession, Elana Johnson

janvier 21, 2012

 Résumé : Dans le monde de Violette, personne n’imagine transgresser les règles des Penseurs.
Eux seuls décident des lois et ont le pouvoir d’influencer les esprits. Mais Violette refuse de se soumettre. Alors qu’un soir de couvre-feu elle rend secrètement visite à Zenn, celui qu’elle aime depuis toujours, elle est envoyée en prison. Là-bas, elle fait la connaissance de Jag, un membre actif des Rebelles. Elle va vite comprendre que ce jeune homme aussi mystérieux qu’irrésistible peut la conduire vers de nouveaux horizons affranchis de l’emprise des Penseurs.
Mais elle découvre également le prix de la liberté. Violette saura-t-elle affronter la vérité sur les siens ?

Avis : tout d’abord je dois dire que je trouve la couverture sublime et la première fois que je l’ai pris en main c’est à cause de cela (même si j’ai mis du temps à l’acheter). Ensuite je crois que je suis amoureuse des univers Dystopique, entre Uglies, Hunger Games, ou bien maintenant Possession, à chaque fois j’en ressors plutôt ravie. Ce doit être mon esprit sadique, mais j’adore quand les personnages se retrouvent dans un monde où ils ne sont libres de rien et qu’ils doivent se dépatouiller avec ça. Peut-être parce que c’est déjà arrivé dans notre histoire, peut-être parce que rien n’empêche qu’un jour ça ré-arrive, que des dictatures il en existe encore et que les gens qui se croient « bon » parce qu’ils empêchent les autres de penser pour un bonheur virtuel il en existe des tonnes. Bref, je suis donc rentré dans ce livre avec un avis déjà plutôt bon. L’histoire en elle-même m’a pas mal plu (me rappellant pas mal Uglies par certains côtés), les personnages sont plutôt intéressants (même si plus d’une fois j’ai eu envie de baffer Vi et Jag) et de nombreux rebondissements nous entrainent plutôt facilement dans l’histoire (et j’ai été surprise plus d’une fois je dois le dire, notamment au sujet de Thane ou même de Gavin (enfait le personnage que j’ai trouvé le moins intéressant c’est Zenn, le pauvre titi)). J’ai regretté qu’on n’en sache pas plus sur les relations mère/fille entre Vi et sa mère, bon on sait que sa génitrice la déteste, on a une idée de pourquoi, mais très très peu d’exemple de leur vécu, et je regrette un peu (oui j’aime bien voir pourquoi les familles se déchirent et la manière dont ça se passe).
Vi est plutôt « secrète » en tout cas ce qu’elle nous raconte, elle le raconte pas forcément à Jag (et je trouve que c’est pas plus mal, ça change un peu, pour une fois que c’est le mec qui raconte tous ses secrets (même s’il arrête pas de mentir)).
J’ai pas mal aimé leur relation à Vi et Jag, j’ai souvent trouvé ça mignon et il m’arrivait de glousser comme une bécasse, cependant je me demande comment elle arrive à fonctionner très franchement, puisqu’elle n’est quasiment faite que de mensonges (surtout venant de Jag, mais Vi n’est pas en reste) et qu’ils sont toujours entrain de se prendre la tête pour des conneries (ou de se sacrifier l’un pour l’autre). Et j’ai eu BEAUCOUP de mal avec l’écriture sinon, alors je sais pas si c’est dût à la traduction, mais au début y a pleins de trucs que je ne comprenais pas, le temps étaient tout distordu, je ne comprenais pas comment il passait, et certains trucs m’ont paru bizarres (alors oui plus tard c’est un peu expliqué, mais sur le coup j’étais un peu « WTF »). Parfois les actions n’ont rien à voir avec ce qu’il se passait trois minutes plus tôt aussi (et ça ça m’a un peu fait décrocher du récit, je me demandais si j’avais pas raté un truc ou quoi), et fautes d’éditions : il manque des mots, il y a des fautes, il manque des lettres (et ça c’est très moche au prix du livre).
Bref à part ça j’ai quand même adoré, j’ai réussi à être transporté dans l’histoire (malgré l’écriture) et je l’ai lu super facilement quand même, de plus la fin m’a donné HYPER envie d’avoir la suite qui viendra vite je l’espère.

Phrase qui m’a marqué : « Les filles bien élevées ne fréquentaient pas les garçons. » C’est la toute première phrase du livre et j’ai bien rigolé, ça m’a donné une bonne idée du monde dans lequel j’entrais.

3 plus : 
– La Dystopie (quand on aime ça, on dévore)
– J’ai adoré tous les retournements de situations
– L’histoire d’amour est mignonne (bien que pour moi irréaliste!)

3 moins : 
– Le mode d’écriture
– Pour toutes les fois où j’ai eu envie de baffer Vi et Jag parce qu’ils agissent bêtement
– J’aimerais que les éditeurs arrêtent de se foutre de notre g***** et qu’ils évitent sinon les fautes au moins qu’il manque des mots.

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Les aventures extraordinaires d’Arsène Lupin, Vingt histoires originales, Maurice Leblanc

janvier 19, 2012

 Résumé :  » Le talent, le génie des malfaiteurs modernes semble prendre à notre époque, où tout se civilise, même le mal, des proportions grandioses.
Qui peut se vanter d’échapper aux criminelles entreprises d’un coquin de l’envergure de celui dont le récit que nous publions expose  » : ainsi commence L’Arrestation d’Arsène Lupin, la toute première aventure du célèbre gentleman cambrioleur publiée en juillet 1905 dans le magazine « Je sais tout ». A l’origine, cette histoire ne devait pas connaître de suite. Mais l’accueil enthousiaste des lecteurs incite Maurice Leblanc, le père d’Arsène Lupin, à imaginer une suite, puis une autre.
En quelques années,  » le plus grand des voleurs  » devient l’un des plus grands héros de la littérature. A travers vingt nouvelles accompagnées de leurs illustrations d’époque, les lecteurs du XXIe siècle vont découvrir, pour la première fois, l’Arsène Lupin de leurs (arrière) grands-parents, le seul, le vrai, celui publié dans Je sais tout entre 1905 et 1911. Dans ces Aventures extraordinaires, on croisera l’inspecteur Ganimard, Miss Nelly Underdown, la blonde et brune Clotilde Destange, le chef de la Sûreté Mr Dudouis, les agents de police Dieuzy et Folenfant ou Sherlock Holmes ! Le lecteur, qu’il soit lupinien averti ou non, retrouvera surtout le séduisant Arsène, ce virtuose de la cambriole, si élégant, si chevaleresque et si inoubliable.

Avis : Je vais pas passer dix jours sur ce livre, parce que je crois que les seuls mots qui vont en ressortir c’est : j’adore, je suis fan, j’aime, je suis folle d’Arsène Lupin, j’adore l’écriture, j’adore les histoires, j’adore les aventures, et j’adore les images tiens. Je suis trop heureuse de redécouvrir « les originales » des histoires que j’ai déjà lu dans les bouquins. Moi ça m’émoustille alors que quand on y réfléchit quinze secondes, faut vraiment être hyper fan pour lire quelque chose qu’on a déjà lu juste parce qu’il y a des images en plus (et que c’est la première édition et donc il y a quelques changements au niveau de la rédaction).
Enfin c’est un super livre, j’étais heureuse à chaque page, j’étais contente de lire la lettre de Florence Leblanc qui se trouve être la petite fille de Maurice Leblanc.
Seul petit reproche, à certains passages il manque des phrases, ça fait un peu bizarre, mais bon, je pardonne parce que j’adore trop Arsène Lupin, parce que je suis trop contente d’avoir ce livre entre les mains, d’avoir pu le lire (et plus tard je vais m’amuser à comparer avec les bouquins ! voilà).

phrases qui m’ont marqué : 
 » – Est ce qu’un homme de la trempe d’Arsène Lupin a besoin d’assister au vol qu’il commet ! » AHAHAHAHA

« Arsène Lupin s’en allait à la recherche d’Arsène Lupin » voilà c’est trop beau !

« – Ah… La reconnaissance quelle fumisterie… Heureusement que les honnêtes gens ont pour eux leur conscience, et la satisfaction du devoir accompli. » bon faut replacer dans le contexte, mais c’est Arsène Lupin qui dit ça et c’est trop bon.

3 plus : 
– ARSENE LUPIN
– Des trop bonnes aventures
– Et même des images

3 moins :
– pas du aux histoires mais à l’édition : il manque des phrases
– budududududududu
– Non mais je vais pas commencer à critiquer Arsène Lupin quoi, c’est mon idole.

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Un peu plus loin sur la droite, Fred Vargas

janvier 13, 2012

 Résumé : En planque sous les fenêtres de l’appartement du neveu d’un député, place de la Contescarpe, Kehlweiler avise soudain une drôle de chose sur la grille d’un arbre. Un petit déchet blanchâtre, au milieu d’excréments canins. Pas de doute, c’est un os. Et même un os humain… Naturellement, lorque Kehlweiler apporte sa trouvaille au commissariat du 5ème arrondissement, les flics lui rient au nez.
Mais ce petit bout d’os l’obsède tellement qu’il abandonne ses filatures parisiennes et suit une piste jusqu’à Port-Nicolas, un village pardu au bout de la Bretagne.
Là vit un pit-bull. Une sale bète, qui avalerait n’importe quoi. Y compris un bout de cadavre. Reste à trouver le cadavre. Et l’assassin…

Avis :  bon comme d’habitude j’ai adoré, c’est toujours un bonheur de se plonger dans du Vargas. Ici, il n’est pas question d’Adamsberg mais de Kehlweiler, et ça tombe bien parce que je l’adore (surtout grâce à son crapaud). Dans ce tome on en apprendra plus sur lui et sur son passé, sur pourquoi il est à ce point un « fouille-merde ». Et puis surprise, il est également question des Evangelistes. Il faut savoir que j’ai commencé Vargas avec « Debout les morts » et j’ai tout de suite adoré ces trois personnages, et depuis ils sont toujours restés dans mon coeur comme mes chouchous d’amour. Donc voilà Saint Marc et Saint Mathieu (on ne voit hélas pas Lucien mais j’étais contente quand même) engagé – un peu malgré eux – dans l’enquête de Kehlweiler.
La manière dont c’est écrit me fait toujours frissonner, j’adore, c’est tellement doux, ces bouquins me font l’effet du flan à chaque fois. Et pourtant l’enquête est sérieuse et pas franchement joyeuse, les personnages ont tous un peu l’air mélancolique (surtout à cause des femmes) sauf peut-être le chasseur-cueilleur qui semble sortir tout droit de la préhistoire (en même temps c’est son domaine). Enfin donc c’est à lire (et pourquoi ais-je attendu aussi longtemps avant de le faire?)
Par contre, pourquoi : « un peu plus loin sur la droite »? (Ma soeur m’a dit que c’était Kehlweiler qui le disait à un moment mais ça m’a pas sauté aux yeux si c’est le cas).

Phrases qui m’ont marqués (parmis tout le livre qui m’a marqué de toute manière) : 
« – Je ne suis pas assez dingue pour faire la conversation à un crapaud. 
– On dit ça et parfois on y vient.
– Tu lui causes beaucoup?
– Tout le temps. Bufo sait tout, c’est un coffre-fort, un scandale vivant. »
Parce que parler avec son crapaud : c’est le bien.

« Il aurait été une femme, il aurait été d’accord. Oui, mais il était un homme, donc c’était idiot, et il n’aimait que les femmes, un truc idiot aussi, parce que les femmes n’avaient pas l’air de se décider à n’aimer que lui sur la terre. »
Parce que c’est tellement bien tourné.

« S’il avait été un homme, ça aurait été facile comme tout, et justement il était un homme, ça tombait bien. »
J’adore Marc picétout

3 plus : 
– L’écriture bien sûr, cette façon de fondre en lisant, de nous soulever, nous transporter, d’être agréable et douce même en racontant les pires choses.
– Les personnages : Bufo le crapaud, Kehlweiler le fouille merde, les évangelistes
– L’histoire bien tordu (j’adore ça)

3 moins : 
– on est toujours triste quand ça se termine
– que devient Vincent? (et Marthe?)
– je veux encore lire du Vargas et j’en ai pu et je voudrais que le dernier sorte en poche !

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Dogra Magra, Yumeno Kyûsaku

janvier 11, 2012

 Résumé : Œuvre stupéfiante, inclassable, Dogra Magra est à la fois une performance d’écriture inégalée et un extraordinaire roman policier au programme paradoxal : un roman où les détectives sont les criminels. Ou plutôt, où l’assassin est la victime. Un amnésique se réveille en pleine nuit dans la chambre d’un hôpital psychiatrique. Nous le verrons se débattre au milieu d’une toile d’araignée tissée par les docteurs de l’institution, à la recherche de son identité et de son éventuel rapport avec une mystérieuse affaire criminelle. Le lecteur, entraîné dans une spirale de plus en plus serrée de coups de théâtre et de renversements de perspective, se trouve pris dans une intrigue labyrinthique où toutes les interprétations et leurs contraires sont autant de pièges tendus pour l’égarer. Chef-d’œuvre d’écriture parodique où se côtoient la doctrine bouddhiste du karma et les concepts psychanalytiques d’inconscient, ce roman dérangeant à l’extrême, publié quasi confidentiellement en 1935, fut redécouvert dans les années soixante. Depuis, il est devenu un livre culte au Japon, et les critiques et les études à son sujet se succèdent sans discontinuer. Lorsqu’on en referme la dernière page, on comprend pourquoi il est aujourd’hui considéré dans son pays comme l’un des romans majeurs du XXe siècle.

Avis : j’avais acheté ce livre parce qu’il est dit qu’il rend fou, je voulais voir, je voulais savoir, j’étais curieuse. Puis ça avait l’air bien dingue en effet, et l’histoire m’intéressait vachement.
Puis en fait eurgh, j’ai réussi à lire 200 pages sur 700. Ca commence bien, mais ensuite ça se perd, ya trop de dialogue, trop d’explications de malades, et alors quand on se retrouve à lire les dossiers que le docteur a laissé alors là ça devient complètement n’importe quoi et j’ai absolument rien compris. Après avoir lu quatre pages qui parlait du cerveau ou je sais pas quoi j’ai finis par rendre les armes. Je suis certe maso et veut finir même les pires livres, mais ya des limites. C’était de la torture, ça me trouait le cerveau, et j’aurais certe finis folle à la fin du livre mais juste parce que je ne comprenais rien. Voilà. Il a eu raison de moi et tant pis.

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Théatre, Marivaux.

janvier 11, 2012

 Ce livre contient 4 pièces (ce n’est d’ailleurs pas la couverture originale, mais j’ai pas trouvé la bonne) et je vais donc faire la critique une par une.

Les jeux de l’amour et du hasard
Résumé : Peut-on épouser un inconnu ? Ce n’est pas l’avis de Silvia, promise à un certain Dorante qu’elle n’a jamais vu. Avant d’accepter ce mariage, elle décide donc de tester son prétendant sans se faire connaître : elle prendra l’identité et les attributs de sa servante Lisette, pendant que celle-ci se fera passer pour Silvia. Mais ce qui était une bonne idée se transforme en situation cocasse, puisque Dorante a lui aussi échangé les rôles avec son serviteur. L’entrevue des deux valets subitement élevés au rang de maîtres laisse présager de savoureuses répliques, mais pourra-t-elle changer la donne amoureuse de la pièce ? Rien n’est moins sûr, à moins que derrière les travestissements, l’amour ne finisse par reconnaître les siens…

Avis : j’ai pas mal rigolé en lisant cette pièce, les deux protagonistes se déguisent en servant et ignorent tout du jeu de l’autre. D’ailleurs le père de Sylvia et son frère se moquent un peu d’elle, et rentrent plutôt facilement dans le jeu. Bon ça passe bien le temps, mais je trouve l’histoire d’amour tout a fait ridicule (ils tombent amoureux tout de suite… bon). Mais c’était bien, ça se lisait vite, et c’était drôle.

Phrase qui m’a fait mourir de rire : « Avant notre reconnaissance, votre dot valait mieux que vous ; à présent vous valez mieux que votre dot »

L’école des mères
Résumé : Bon, j’en trouve pas, alors je vais le faire moi-même. En gros c’est une mère qui veut marier sa fille à un vieux de soixante balais. Cette mère a élevé sa fille sans jamais lui faire voir le monde extérieur, elle l’habille mal, et veut qu’elle reste naïve (et idiote) en gros.

Avis : je n’ai pas vraiment aimé cette pièce en un seul acte. J’ai trouvé la mère d’Angélique hyper égoïste, Danis encore plus et pour moi vouloir épouser une gamine quand on a soixante ans c’est pas être net du cerveau. L’histoire d’amour est un peu chiante (y se passe rien quoi), et Angélique a pas de personnalité (mais bon vu son éducation).

Le Legs
Résumé : Lisette veut empêcher le mariage de sa maîtresse parce qu’il restreindra l’influence qu’elle exerce sur elle. Par bonheur pour elle, le soupirant est timide et sans cesse hésitant. Comme, de plus, une clause d’un legs qui lui a été fait l’oblige à payer 200 000 francs s’il épouse la comtesse, il lui est très difficile de se décider à sauter le pas et il voudrait bien que Lisette fasse cet aveu à sa place.

Avis : j’ai pas aimé cette pièce, mais pas du tout. Je me suis ennuyée, j’avais hâte qu’elle se termine. Le marquis est hyper fade, la Comtesse saoulante (elle ne sait pas trop ce qu’elle veut). L’histoire du mariage ou du legs m’a pas plu, je n’ai pas aimé les personnages, ni l’histoire, pas même le chantage qui se cache là dessous. J’ai absolument pas ris.

Les fausses confidences
Résumé : Un valet d’intrigue, Dubois, veut faire la fortune de son ancien maître ruiné, Dorante, en le mariant à sa nouvelle maîtresse, une riche et jolie veuve, Araminte. De ce stratagème, l’amour va pourtant triompher. Un amour vrai, mais révélé à force de ruses et de manipulations. Dans Les Fausses Confidences, Marivaux joue des valeurs morales pour mieux désorienter son public : entre sincérité et hypocrisie, vérité et fiction, désintéressement et cupidité, les frontières deviennent poreuses…

Avis : j’ai absolument adoré cette pièce, j’ai ris tout du long et j’ai trouvé ça ultra mignon en plus. Je ne me suis pas du tout ennuyée. Dubois est vraiment très fort d’après moi, il a tout prévu, c’est un personnage calculateur et manipulateur. Il fait tout pour que Araminte tombe amoureuse de son maître, et Dorante et lui mettent en scène une sorte de jeu afin de faire tomber Araminte. Bon c’est pas forcément honnête (encore que Dorante fini par tout avouer), mais ça marche et c’est vraiment bien imaginé, alors bravo voilà.