Archive for the ‘Ces livres que…’ Category

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À ceux que nous étions, Florian Parent

avril 11, 2024

Résumé : Pour nombreux d’entre nous, c’est l’histoire de nos vies. En tout cas, c’est celle de Julien. Un jeune lycéen qui voit son quotidien chamboulé lorsque débarque en cours d’année un nouvel élève dans son bahut. S’en suivent trois années d’amitié passionnelle qui vont à jamais le marquer et définir qui il est.  Et quand 20 ans plus tard, cet amour réapparait soudainement dans sa vie, les adolescents qu’ils étaient autrefois doivent prendre une décision. Seront-ils prêts cette fois à vivre leur histoire ?

Avis : J’aurais vraiment voulu aimer ce livre, mais pas moyen de rentrer dedans, donc c’est un abandon à la page soixante-treize. J’en suis désolée parce que j’adore ce genre de thème, des meilleurs amis qui tombent amoureux, et qui se retrouvent des années plus tard et reconstruisent une relation. Mais je n’ai pas aimé le style d’écriture, je n’ai pas été transportée dans l’histoire, je suis tellement restée au bord de la route que je n’ai rien ressenti vis à vis de cet amour naissant. C’était mignon sans doute, mais sans plus. Je n’ai pas accroché avec les personnages, certaines remarques m’ont un peu fait grincer « les filles sont comme ceci, les garçons comme cela », c’était bof. Mon avis va s’arrêter là, que pourrais-je dire de plus après aussi peu de page? Je suis allée lire la fin en diagonale et je sais qu’il vaut mieux que je m’arrête sinon je vais me provoquer un bloquage. Tant pis.

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Le marchand de sable tome 1, Gaïa Alexia

mars 31, 2024

Résumé : Nola Nott a tellement dû croire à la légende du Marchand de Sable lorsqu’elle était enfant que, des années plus tard, il hante ses cauchemars. Précédé de papillons rouge sang et semant du sable derrière lui, Nola le sent, il n’attend qu’une chose : s’en prendre à elle.

Pour l’éviter, elle se plonge dans ses cours jusque tard dans la nuit, notamment dans ceux de mythologie nordique, cette matière qui lui donne tant de fil à retordre. Tant qu’elle est éveillée, tout va bien pour Nola, mais que se passerait-il si rêve et réalité se confondaient et que l’homme de ses cauchemars apparaissait au détour d’une rue ?

Aux heures les plus sombres, se joue une course poursuite digne de la cavalcade de la lune en pleine nuit.

Avis : J’aurais dû le voir venir rien qu’à la couverture, mais je me suis fais avoir à cause du thème : mythologie nordique. J’adore les mythologies nordiques et en plus dans ce roman, on allait parler de dieux moins connus, d’histoires différentes. Donc ça m’a happé et je me suis faites avoir. Parce que la mythologie nordique c’est juste une excuse pour réécrire cette histoire qu’on a déjà lu trois mille fois, au point qu’il n’y avait aucun, mais absolument aucun suspens. On sait direct que le mec des cauchemars va apparaître dans la vraie vie, que ça va être un bogoss bad boy qui tape dans les murs qui est en colère mais qui va changer pour les doux yeux de sa dulcinée. Je viens de terminer un livre sur les violences conjugales et je tombe sur un ramassis de conneries. Je crois que le passage qui m’a achevé c’est quand Nola dit à propos de son voisin qui est amoureux d’elle, qu’il n’est pas viril (parce qu’il est gentil avec elle, vous comprenez).

Bon je me suis tapée plus de cent pages qui tournaient en rond, Nola fait des cauchemars, elle dort pas, elle doit étudier les mythologies nordiques, elle aurait des hallucinations parce qu’elle voit celui qui la poursuit dans ses songes. Puis le mec a tapé sur le mur et je suis allée voir les chroniques, c’est jamais bon signe. Quelqu’un a gentiment expliqué à quel point la relation était toxique, et m’a permis de me dire « c’est bon j’arrête les frais ». Parce que vraiment c’était pas pour moi. Y avait pourtant de quoi faire en utilisant les mythologies nordiques mais non, fallait ressortir du prémâchés et recrachés mille fois.

Personnellement j’en ai rien à faire que le mec soit si musclé que son tee-shirt dessine ses pectoraux et qu’il a un regard sombre et envoutant, à partir du moment où il est violent, il me débecte. Et même si Nola a la personnalité d’une huître, je n’ai aucune envie qu’elle se mette avec le gars qui finira par la frapper elle plutôt que les murs. Parce qu’on le sait, c’est ce qui finit toujours par arriver !

Voilà, c’était plus un coup de gueule qu’un avis, mais clairement ce n’était pas fait pour moi et je me suis juste faites appâter bêtement.

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Oboro & moi, Taine Inukai

août 31, 2023

Résumé : Koharu est lycéenne depuis peu et pour la première fois de sa vie, elle croit qu’elle est amoureuse… Amoureuse d’Oboro, camarade de classe. Ce que Koharu ne sait pas, c’est qu’Oboro, bien qu’assignée homme à la naissance, se sent en réalité femme. Aussi, quand un jour, au détour d’une rue, elle croise Oboro vêtue d’une robe, elle l’emmène de force chez son frère, coiffeur, pour l’aider à devenir plus belle… C’est le début d’une histoire complexe entre ces deux-là.

Avis : Koharu est amoureuse d’Oboro. Quand elle découvre qu’Oboro se sent fille, elle va continuer à l’aimer. Elle va même l’aider d’une certaine manière en l’emmenant chez son frère coiffeur qui va s’occuper d’Oboro.

C’est un abandon. L’histoire donne super envie, j’ai vraiment adoré le fait que Koharu reste amoureuse d’Oboro en apprenant qu’elle est une fille. Mais alors tout le reste m’a saoulé. Trop de catégorisations de ce qui est féminin et masculin (même sur la bouffe), trop d’états d’âme de la part de Koharu qui ne semble vivre qu’à travers Oboro. Je pense que j’aurais préféré être dans la tête d’Oboro, comprendre ses sentiments vis à vis de sa transidentité, voir son évolution à travers elle et pas à travers Koharu. Parce que Koharu, je l’ai trouvé assez insupportable.

Je suis archi déçue, quand une œuvre qui parle ainsi de diversité ne me plaît pas, la déception est très grande, mais c’est comme ça, je n’aime pas ce livre, je m’ennuie très profondément en lisant, ce n’est pas pour moi, voilà tout. Tant pis.

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The Life Game, Laurence Fontaine

août 27, 2023

Résumé : Jade Neville, une jeune Franco-américaine étudiante en criminologie à Paris, rêve d’intégrer le FBI. Quand elle entend parler de The Life Game, un jeu de télé-réalité qui fait fureur aux Etats-Unis, elle saisit sa chance : si elle sort gagnante de la nouvelle saison, la production s’engage à tout faire pour qu’elle entre à Quantico.
Sur ces promesses, elle se lance sur les traces de Scott Eden, un acteur disparu suite à une série de meurtres non élucidés. Tous ses faits et gestes sont filmés, enregistrés, analysés pour être diffusés sur des centaines de milliers d’écrans télévisés. Dans sa quête, elle peut compter sur l’assistance de son ami Chang, un geek pour qui la technologie n’a aucun secret.
The Life Game est un jeu. Mais Jade joue sa vie. Car Jade est prise au piège : d’un tueur, de ses rêves et de sa popularité.

Avis : Selon Jade, Scott Eden, un acteur disparu, était un assassin qui tuait des filles dans les lieux où il tournait des films. Ayant besoin de moyen pour mener l’enquête, elle s’inscrit à The Life Game une télé réalité qui va lui permettre de mener l’enquête mais aussi de gagner sa place au FBI si elle remporte l’émission.

Le speech me donnait méga envie, mais mon enthousiasme est vite retombé. On s’attarde très peu sur l’histoire de télé réalité et on se focalise sur l’enquête. Une enquête qui laisse très peu de surprise, puisqu’on a une autre temporalité qui nous montre qui tue et comment.

J’ai commencé à m’ennuyer fortement, j’ai tout de même largement dépassé la moitié. Il me restait moins de cent pages à lire, mais j’avoue, je n’en pouvais plus. Je n’aimais rien dans le livre, ni l’enquête, ni les personnages, ni l’écriture (surtout les dialogues que je trouvais lourd et très peu naturel), ni la relation entre les personnages.

J’ai trouvé ça longuet, pas vraiment intéressant et je n’ai continué que parce que j’espérais être surprise, mais ça semblait vouloir rester classique. Je suis allée vite fait lire la fin en diagonale et je n’ai pas eu l’impression de grosses surprises, ni de rater quoi que ce soit, donc j’ai laissé tomber.

Une vraie déception parce que le résumé vendait quelque chose que je n’ai pas eu du tout. Dommage.

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Le Tour d’écrou, Henry James

juillet 6, 2023

Résumé : Existe-t-il plus grand plaisir que d’écouter des récits macabres, la veille de Noël, dans une vieille maison isolée ? Qu’il est diabolique le frisson qui glace alors les sangs…
Qu’il est divin le cri des femmes épouvantées… Ce ne sont pourtant que des histoires… Tandis que celle-ci… Elle a été vécue… Par des enfants encore, deux petits orphelins, si admirablement gracieux, si serviables et si doux…
Et leur gouvernante, une jeune fille des plus honnêtes. Ce qu’ils ont vu, ce qu’ils ont enduré et les circonstances extraordinaires des événements qui les ont… Mais non ! c’est trop horrible…
Ça dépasse tout… En pure terreur ! Car le pire, c’est de savoir que, justement, on ne saura jamais tout…

Avis : Abandon page 104 (oui si proche de la fin, mais je viens de me faire spoiler donc j’ai pas envie de continuer). C’était indigeste au possible à lire, les cent pages lues m’ont paru interminables ! Une histoire d’épouvante okay, mais tellement chiante à lire. L’auteur se perds dans ses descriptions, il ne va jamais droit au but, il tourne autour du pot et au bout d’un moment ça en devient très lourd. Des fois je me demandais même si j’avais bien tout compris. Pour exemple : au milieu d’un moment d’action, où la gouvernante devrait bouger ses fesses, elle prend tout de même le temps de nous décrire une pièce dont on se fiche parfaitement, description qui n’apporte rien puisqu’elle va dans cette pièce juste pour regarder par la fenêtre. Cela ne fait que ralentir et alourdir le récit. Je suis franchement déçue parce que je m’attendais vraiment à ressentir des frissons et en fait… Que dalle. L’ambiance malsaine ne m’a rien fait parce que l’auteur tergiversait et blablatait.

Les enfants sont trop parfaits pour être vrais et je ne suis pas tombée de ma chaise d’étonnement quand on s’en rend compte. Les fantômes sont… juste là. En bref, quel ennuie, quelle perte de temps…

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Appartement 16, Adam Nevill

juillet 2, 2023

Résumé : Certaines portes devraient toujours rester fermées…
A Barrington House, un immeuble de grand standing dans un quartier chic de Londres, un appartement est inoccupé. Personne n’y entre, personne n’en sort. Et c’est comme ça depuis cinquante ans.
Jusqu’au jour où Apryl, une jeune Américaine, débarque à Barrington House pour visiter l’appartement que lui a légué une mystérieuse grand-tante. Cette dernière, morte dans d’étranges circonstances, a laissé un journal intime où elle révèle avoir été impliquée dans des événements atroces et inexplicables, plusieurs décennies auparavant.
Résolue à découvrir la vérité sur ce qui est arrivé à sa tante, April commence à reconstituer l’histoire secrète de Barrington House. Une force maléfique habite l’immeuble et l’entrée de l’appartement seize donne sur quelque chose de terrifiant et d’inimaginable…

Avis : Décidément, en ce moment c’est la valse des abandons. J’arrête page 149. L’histoire aurait pu être intéressante, mêlant secret de famille et horreur du point de vue d’Apryl. Cette dernière hérite d’un appartement d’une grande tante dont elle n’avait plus eu de nouvelle depuis des années. Une grande tante qui paraissait folle aux yeux des autres, mais l’était-elle tant que ça ?
Mais on a aussi le point de vue de Seth, Seth qui commence à voir des choses bizarres et dégoutantes, suivit par un espèce d’enfant fantôme, et vraiment ces parties étaient ennuyantes au possible. C’était distillé de l’horreur pour de l’horreur, ça n’avait aucun sens, je comprenais rien, et j’étais pas du tout dedans. J’avais juste l’impression que Seth devenait fou et basta.

S’il n’y avait eu que le point de vue d’Apryl, j’aurais continué ma lecture, mais les parties avec Seth étaient trop lourdes et m’ont poussé à l’abandon. Je ne pense pas manquer grand chose, si ce n’est les secrets de l’appartement 16. Tant pis.

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Une année bissextile, Lily Lindon

juillet 1, 2023

Résumé : Georgina, 26 ans, est sur le point d’épouser son petit ami. Le quotidien de cette prof de piano est réglé comme du papier à musique. Pourtant, quand elle découvre le groupe de pop lesbien Phase, c’est une révélation. Georgina se rend compte qu’elle a envie de jouer sa propre musique, qu’elle voudrait devenir comme les filles du groupe, et que leur batteuse fait battre son coeur un peu plus fort.

Craignant de renoncer à sa petite vie tranquille, la jeune femme décide de jouer sur les deux tableaux : elle sera Gina le jour, George la nuit. Cette double vie nécessite une organisation minutieuse, une garde-robe polyvalente et une coupe de cheveux ambiguë…

Avis : Abandonné à la page 215, à peu près la moitié. On découvre l’histoire de Georgina qui a abandonné la musique à cause du décès de son père. Pourtant sa rencontre avec le groupe Phase va changer quelque chose chez elle. Elle va vouloir revenir sur le devant de la scène, et pour cela elle va jouer sur deux tableaux. Gina avec son entourage de d’habitude, George pour Phase.

Tout avait bien commencé avec cette lecture, je me suis attachée à Georgina et à sa meilleure amie Soso, mais également à son petit ami Doug, que j’ai trouvé vraiment gentil. Je m’attendais à avoir une histoire d’amour entre Georgina et une fille rencontrée, mais en fait ce n’est pas tellement une romance. On a juste droit aux atermoiements de Georgina. Si j’ai aimé le côté « je me redécouvre, je recommence à vivre, je fais mon deuil », j’ai beaucoup moins aimé ses mensonges (qu’elle trouve toujours le moyen de justifier) et la façon dont elle traite Doug. De choix égoïste en choix égoïste, j’ai fini par n’en plus pouvoir, et j’ai abandonné.

Y avait du potentiel, j’aimais bien les dénonciations sur les stéréotypes des LGBTQ+, notamment des bisexuels. Sauf que finalement Georgina va correspondre aux clichés et ça m’a totalement agacé. Je suis allée lire l’épilogue, et j’ai quasiment tout compris sans avoir besoin de lire la suite, donc je me suis arrêtée là. C’est vraiment dommage parce que l’idée est super bonne, je comprenais les doutes de Georgina, mais ses choix et ses mensonges m’ont hérissé le poil. Bref une grosse déception.

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De soie et d’acier, Alexis Breton

juin 27, 2023

Résumé : Éprise de justice et de liberté, à l’instar des héros des épopées védiques, la princesse Ahalya saura-t-elle s’affranchir des codes de sa caste ?

L’arrivée d’étrangers à son univers la poussera à sortir de sa prison dorée afin d’entreprendre une quête fabuleuse à laquelle ses rêves ne l’avaient pas préparée.

Avis : Abandon à 117 pages. J’aurais pourtant vraiment voulu aimer ce livre, le début m’a emporté. Ahalya me plaisait, tête brûlée, bien décidée à aider le peuple quitte à être contre son père, à se détacher du patriarcat et à montrer que les femmes valent tout aussi bien que les hommes. Mais on m’a perdu en court de route, j’ai trouvé que le côté féministe était trop poussif (et pourtant je trouve ça géniale que l’héroïne se batte contre la société patriarcale), que Ahalya était trop arrogante comme si le monde tournait autour d’elle. L’histoire d’amour qui naît n’était pas crédible du tout, trop rapide et basée uniquement sur le physique et l’envie d’Ahalya de détourner un moine de sa route. Je n’ai pas pu continuer et j’en suis désolée. C’était pourtant bien écrit, et l’histoire m’intriguait et m’intéressait, mais je n’ai pas été embarqué dans ce qu’il se passait et j’ai même commencé à lever les yeux au ciel (très mauvais signe pour le coup), donc voilà une courte review. Dommage.

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Chromatopia, Betty Piccioli

mars 2, 2023

Résumé : Au royaume des couleurs, c’est en noir et blanc qu’on voit le mieux.

Chromatopia. Un royaume où chaque couleur représente une caste sociale. Où il est impossible de se dérober à son destin.

Aequo, teinturier de la Nuance Jaune, s’apprête à reprendre la prestigieuse entreprise familiale. Mais après un accident, il perd la vision des couleurs…

Hyacintha, orpheline de la Nuance Bleue, tente de survivre comme elle peut en bas de la Cité, où règnent la misère et la pauvreté. Jusqu’au jour où on lui propose un marché pour retrouver ses parents…

Améthyste, Princesse du Royaume, doit choisir le futur Roi parmi ses prétendants. De ce choix dépend l’avenir de Chromatopia…

Ils ne le savent pas encore, mais tout peut changer grâce à eux.

Avis : C’est un abandon. Chromatopia est un monde où les castes sont divisées par couleur, le pourpre pour la royauté, le rouge pour les plus riches, le orange pour les prêtres, le jaune pour les artisans, le vert pour les serviteurs et le bleu pour les plus pauvres. Un monde bien injuste mais certaines personnes travaillent dans l’ombre pour le changer : les noirs.

On rencontre alors trois personnages, Aequo qui est jaune et qui suite à un accident ne va plus pouvoir voir les couleurs. Hyacintha une bleue très pauvre qui vole les plus riches pour tenter de manger. Améthyste finalement, la princesse de Chromatopia, qui a la personnalité d’un caillou.

Bon, c’était plutôt mauvais. L’idée de base était super, le fait que les noirs (les rebelles) utilisent les personnes pour arriver à leurs fins étaient sympa, ils ne sont pas tout gentil et convainc les jeunes de les aider en leur faisant du chantage etc. Morgan est un personnage assez machiavélique. Il y avait des bonnes idées, un bon plot mais c’était mal exécuté.

J’ai trouvé ça vide, les personnages ont peu de personnalité, Aequo et Hyacintha tombent amoureux en deux secondes, la princesse est fade au possible et ne remet rien en question, on ne sait même pas ce qu’elle vit au quotidien et en quoi exactement consiste le rôle d’une reine et d’un roi à part vivre dans l’opulence pendant que d’autres crèvent de faim.

Les choix scénaristiques de l’autrice, bien qu’ils ménagent un peu de suspens, m’ont paru invraisemblables et je ne comprenais pas du tout le but de tout ceci. Le plan des noirs me paraissaient très brouillons, ce qu’ils exécutent est à peine décrit et ils ne rencontrent pas de difficulté (où s’ils en rencontrent, elles ne sont pas décrites ou alors vite passés). Cela donne l’impression de n’être qu’une suite d’événements qui manquent de logique et de profondeurs.

J’ai tenu bon jusqu’à un certain point, quand j’en ai eu vraiment marre de ma lecture et que c’est devenu un calvaire, j’ai arrêté les frais et suis parti lire l’épilogue. À l’image du reste, il m’a paru simpliste et peu développé, je ne pense pas avoir raté grand chose en arrêtant ma lecture à la page 285. Une grosse déception pour moi, et c’est dommage parce qu’il y avait de l’idée.

Lecture validée pour le challenge jeu des dix familles :

Famille : Dans un paquet de mouchoirs
Personnage : Le Petit Poucet
Consigne : Pas d’adjectif dans le titre
Livre : Chromatopia, Piccioli Betty

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Celle qui en savait trop, Linwood Barclay

février 26, 2023

Résumé : Pour arrondir ses fins de mois, Keisha Ceylon a eu LA bonne idée : troquer ses balais de femme de ménage contre une boule de cristal.
Entre thème astral et marc de café, elle s’est fait une spécialité : faits divers et disparitions. Cinq mille dollars contre l’espoir de retrouver un être cher : certaines familles sont prêtes à tout.
Et justement, Wendell Garfield est sans nouvelles de sa femme Ellie, volatilisée à la sortie du supermarché une semaine plus tôt. Aucun indice, la police piétine. La presse est en émoi. Wendell et sa fille sont affolés : l’heure est idéale pour l’arnaqueuse qui se prépare à livrer sa plus belle, sa plus troublante, sa plus dangereuse vision…
Car, sans le savoir, la fausse voyante vient de frôler de très près une vérité meurtrière.
Et de réveiller les instincts d’un tueur en liberté…
Quand l’humour se mêle à l’angoisse : le nouveau coup d’effroi du créateur de frissons.

Avis : C’est un abandon. Keisha est une fausse médium et une vraie arnaqueuse, jusqu’au jour où elle va arnaquer la mauvaise personne.

Honnêtement je n’ai pas grand chose à en dire, les personnages sont caricaturaux, tout est téléphoné, j’ai tout vu venir à des milliers de kilomètres, je comprenais les choses avant qu’elles n’arrivent, y avait zéro suspens, rien. Je n’aimais pas les personnages, je n’aimais pas les choix de l’auteur. Et comme je ne suis pas là pour souffrir j’ai fini par laisser tomber et suis allée lire les quelques dernières pages, qui n’ont rien d’un twist énorme qui m’aurait fait dire « incroyable ». Non comme le reste c’était téléphoné et ennuyant. Une énorme déception, moi qui aime plutôt l’auteur d’habitude.