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Les oreillers magiques, Eugène Trivizas

octobre 26, 2015

les oreillers magiquesRésumé : Avec sa plume noire, le roi Croque-peuple rédige sans cesse de nouvelles lois. Avec son télescope d’or, il vérifie leur bonne application.

Mais comme ses sujets le détestent, pour endormir enfin toute rébellion, il leur offre à tous en cadeau des milliers d’oreillers. Peuplés des pires cauchemars !

Désormais, chacun vit de si terribles nuits qu’à tout prendre, mieux vaut aller travailler…

Or un maître d’école, aidé de ses élèves, saura renverser la situation et vaincre le tyran… par ses propres armes.

Traduit par : Michèle Justrabo

Avis : Tout d’abord je tiens à remercier les éditions du Jasmin ainsi que Babelio pour l’envoie de ce livre.
Il s’agit d’un livre jeunesse bien sympathique. Une écriture simple, mais dans le genre que j’aime bien, composé de jeu de mots (pour les personnages en particulier) et de pas mal d’humour, c’est très agréable à lire et plutôt amusant. Nous nous retrouvons face à un tyran, qui ne pense qu’à son bien être et non au peuple. Il édicte des lois sur tout et n’importe quoi, si bien que même le fait d’éternuer devient un délit. Il prive ses sujets de liberté, et ne comprends pas pourquoi ceux-ci le détestent (alors qu’il a érigé plusieurs lois les obligeant à l’aimer). Heureusement (ou malheureusement) il travaille avec trois associés, aussi mauvais que lui. Et l’un d’eux à la solution. Le peuple rêve, et c’est cela le problème. Il faut donc les empêcher de rêver, leur donner des cauchemars. C’est une lecture plutôt amusante, mais en même temps terrible. Nous nous retrouvons face à un monde gris, des gens très malheureux, tyrannisés, qui n’ont même plus le droit de rêver. On les prive d’espoir.
Heureusement, certaines personnes du peuple, ne se laissent pas faire, et vont chercher une solution.
Une lecture que j’ai faite très rapidement, qui m’a beaucoup plu. Sans attachement particulier aux personnages, j’ai bien aimé le déroulement et la façon dont le peuple va renverser la situation. L’histoire est agrémentée d’illustrations (de Behry Rotsen) plutôt sympathiques, qui donnent une vision de l’histoire et des personnages (sans y apporter rien de particulier).

Phrase post-itée : 
« – Non. Toute mauvaise action vient à point à qui sait attendre. »

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