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Tropique du pervers, Virginie Brac

octobre 21, 2012

 Résumé : Plus de vie à soi, pas de place pour les états d’âme : le docteur Véra Cabral a décidé d’abandonner la routine de son cabinet de psy pour les urgences de nuit. A trente-deux ans, Véra veut faire peau neuve et oublier le lourd secret qui encombre sa vie. Des tentatives de suicide aux prises d’otages, elle découvre sur le terrain les risques du métier. Sur sa route, elle croise le capitaine Sedan en charge d’une affaire délicate dans les milieux politiques. L’attitude pour le moins équivoque du policier trouble la psychiatre qui entreprend alors sa propre enquête… Une enquête qui va la mener très loin, bien plus loin qu’elle n’aurait souhaité.

Avis : on est tout de suite transporté dans le livre dès la première intervention de Véra qui doit convaincre un homme assis sur un bidon d’essence de relâcher ses otages et de ne pas jouer avec son briquet. J’ai beaucoup apprécié les interventions de Vera, puis on se rend compte que malgré elle (bon même si elle est un peu fouille-merde) elle va se retrouver prise dans une spirale infernale et une sacrée histoire (bien glauque-horrible comme il faut). Et j’ai adoré.
J’ai trouvé que c’était assez flippant par moment, et on veut mieux comprendre ce qui est en train de se passer, j’avais des doutes sur certaines choses mais la vérité est vraiment gore.
L’écriture est assez bonne, elle nous transporte facilement, même si par moment je me perdais un peu (parfois on est balancé dans un truc sans rien savoir du tout, surtout avec la famille de Vera, au début on ne sait pas qui est qui et c’est assez difficile à suivre, mais on fini par s’y faire). D’ailleurs en parlant de la famille de Vera… Les Cabral sont complètement flingués, ils m’ont bien fait rire (ou parfois grincer des dents) mais en tout cas je les ai adoré. Sa famille est immense, et hyper collante, attaché entre eux par des liens invisibles, c’est assez puissant et j’ai adoré. Ils ont aussi des manières de parler assez drôle (et d’écouter assez nulle !) Chacun y va de son commentaire à propos de Vera, ou à propos de n’importe quoi d’ailleurs, et c’est pas mal. C’est un peu le côté léger du livre, parce que le reste m’a foutu les nerfs à fleur de peau.
Je n’exagère pas quand je dis que c’est vraiment affreux. Je me suis sentie révoltée, dégoûtée et je me suis par moment demandée comment Vera faisait pour tenir le coup.
La fin n’est pas très joyeuse en plus, elle paraît injuste finalement, et laisse un goût amer dans la bouche.
Bref c’est un super livre, court et qui se lit très très vite, mais qui retourne un peu quand même je trouve.

Je n’ai pas post-itée de passage.

3 plus : 
– La famille de Vera, et Vera elle-même
– L’écriture qui nous emporte facilement dans l’action
– L’histoire – aussi gore soit-elle j’ai bien aimé.

3 moins : 
– Des fois on est un peu perdue, l’auteur ne donne pas forcément les explications et on se demande parfois de quoi elle veut parler (ou de qui)
– C’est pas un livre bourré d’espoir honnêtement, des fois les méchants gagnent et les fous restent fous
– Je n’ai pas le deuxième tome dans ma PAL.

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