Verity, Colleen Hoover

Résumé : La vie a toujours souri à Verity Crawford.
Ses livres font d’elle une auteur star, sa maison du Vermont est splendide et elle forme avec Jeremy, son mari, un couple parfait. Mais un jour, sur une route, son rêve tourne au cauchemar. L’accident l’empêche d’écrire, transforme sa trop grande maison en prison et menace de l’éloigner de Jeremy.
La vie n’a jamais été tendre avec Lowen Ashleigh.
Ses livres ne rencontrent qu’un accueil poli, ses finances sont au plus mal et ses histoires d’amour sont des feux de paille. Jusqu’à ce que Jeremy la recrute pour devenir le ghostwriter de Verity et terminer à sa place sa série à succès.
Pour Lowen, aussi incongrue que soit la proposition, l’occasion est beaucoup trop belle pour ne pas la saisir. Et Jeremy beaucoup trop séduisant pour qu’elle lui dise non. Mais en découvrant, dans les papiers de Verity, ce qui semble être son autobiographie, Lowen va voir se dessiner, page après page, le portrait d’une femme épouvantable, prête au plus atroce des crimes pour ne pas perdre ce qu’elle a, prompte à toutes les perversités lorsqu’elle se sent menacée.
Et aux yeux de Verity, Lowen est désormais une menace.

Avis : Beaucoup de gens ne jurent que par cette autrice. J’ai voulu tester celui-ci pour la découvrir, je me suis dis qu’une romance à suspens pouvait être sympa. C’était donc mon premier Colleen Hoover, et sans surprise, ce sera aussi mon dernier.

Cette histoire c’est celle de Lowen qui va être embauchée pour écrire les trois livres de Verity qui manquent pour finir son histoire. Parce que Verity a eu un accident de voiture et est actuellement à l’état de légume. Mais voilà en allant chez Verity pour trouver dans ses papiers ce qu’elle avait prévu pour ses histoires, Lowen va tomber sur une autobiographie de Verity et petit à petit l’horreur s’installe.

En même temps, Lowen va faire la rencontre du mari de Verity, Jérémy, et une idylle va naître entre eux.

Bon les parties de l’autobio de Verity contenaient beaucoup de sexes, pas très utile, des phrases nulles et chiantes, des détails dont je me serais bien passées. La relation de Lowen et Jérémy est moins physique mais l’est quand même. Et ça ne m’intéressait pas du tout. Il faut dire que je n’avais pas vraiment choisi le livre pour la romance, car je me doutais qu’elle ne m’intéresserait pas. J’ai donc fait l’impasse dessus, me concentrant plutôt sur l’histoire et le suspens.

Mais niveau suspens, rien de bien folichon. C’était du réchauffé. J’ai souvent levé les yeux au ciel, j’ai trouvé que Lowen avait l’empathie d’une huître (alors qu’elle accuse Verity de ne pas en avoir). J’ai moyennement aimé la culpabilisation de la femme qui ne veut pas d’enfant. Alors qu’évidemment une mère doit absolument ressentir de l’amouuuuur pour ses enfants. Les messages m’ont fait grimacer et m’ont énormément dérangé.

Pourquoi ais-je continué ? Et bien l’autrice écrit bien, ce n’était pas ennuyant et ça se laissait lire. J’étais un peu curieuse de ce qu’elle allait nous réserver, quel retournement de situation elle nous réservait. Au final, je ne suis pas tombée de ma chaise à la lecture de ce roman. C’était peu crédible, pas vraiment intéressant, et j’ai pas du tout ressenti le tragique de la situation.

Il y a une vague histoire sur Lowen, une relation compliquée avec sa mère, mais j’ai pas trop compris ce que ça apportait au récit. Rien du tout. Lowen reste un personnage plat, qui veut juste se taper Jérémy et qui est là seulement pour découvrir la vérité sur Verity. Elle est décrite comme anxieuse, mais je n’ai pas vraiment ressenti son anxiété. Rien que comment commence le livre. Lowen avait si peu d’empathie que ce n’est pas un personnage que j’ai apprécié. Jérémy n’est pas tellement plus intéressant. Finalement la seule qui a une personnalité c’est Verity.

En bref, ce fut un total échec et tant pis. Au moins j’aurai tenté ma chance.