h1

Rouille, Floriane Soulas

novembre 23, 2020

Résumé : 1897, Paris. Violante est amnésique. Elle ne sait plus qui elle est ni d’où elle vient. Ses uniques indices sont son pendentif, fait d’une étrange gemme, et son prénom. Placée dans une maison close, Les Jardins Mécaniques, elle devient Duchesse, la plus courue des prostituées, dont s’entiche le comte de Vaulnay, énigmatique promoteur ayant fait fortune sur la lune. Lors d’une escapade pour percer le secret de son identité, elle retrouve sa seule amie morte, atrocement mutilée. Elle s’aperçoit vite qu’elle est la dernière d’une série de prostituées ou d’enfants des rues dont les cadavres n’intéressent personne. La police ne semble pas même se préoccuper de cette nouvelle drogue, la rouille, qui fait rage dans les bas-fonds de la capitale. Il ne reste à Violante qu’à mener sa propre enquête…

Avis : Violante est une prostituée sans mémoire, qui cherche à savoir qui elle est. Lorsque sa meilleure amie Satine est assassinée, elle décide de la venger et de mener l’enquête pour comprendre ce qu’il lui est arrivé, et aussi découvrir d’où vient la rouille, cette drogue qui rend très vite accro.

Ce livre a une couverture que je trouve très belle, mais l’histoire est violente, dure et froide. On est tout de suite baignée dans les bas fonds de Paris à la fin du 19ème siècle. Dans un univers sombre et steam punk avec des machines qui remplace les animaux, et des membres en métaux. J’ai aimé Violante, elle a un sacré caractère, elle ne se laisse pas faire, elle se défend et est prête à tout pour savoir ce qui est arrivée à Satine, même tenir tête à son proxénète Léon. Celui-ci va aussi mener l’enquête avec ses hommes Surin et Jules, afin de savoir qui tue ses filles et les gosses d’une façon horrible.

On fait des découvertes assez morbide, et l’autrice ne nous épargne pas certains détails assez dégueu, ce qui nous met vraiment dans l’ambiance. Si on devine assez vite qui est derrière tout ça, il reste du mystère qui se dévoile petit à petit, comme le passé de Violante. Et malgré la violence du récit, la scène qui m’a le plus dérangé, c’est quand elle-même prend de la drogue, parce que c’est quelque chose qui me met très mal à l’aise.

Je me suis attachée aux personnages tournant autour de Violante, comme Léon et Jules, malgré ce qu’ils sont. J’étais plongée dans l’histoire et je voulais en savoir plus, en ayant peur pour les personnages. L’autrice a sut les construire et les faire complexe, attachant ou pas du tout.
Elle a aussi une écriture très visuelle et ça m’a fait grimacer plus d’une fois sur certaine scène parce que j’étais à fond dedans et donc je pouvais voir les blessures ou ce genre de choses.

La fin m’a ému, elle était touchante. Et ce fut une vraiment bonne lecture.

Phrase post-itée :
« Les gens riches ne valaient pas mieux que les autres. Sous les robes de soie et les cannes en argent, la cruauté était la même. »

Laisser un commentaire