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Rebelle du désert tome 2 : La trahison, Alwyn Hamilton

Mai 12, 2024

Attention, lire cet avis spoile le tome 1.

Résumé : Le destin du désert repose entre ses mains

Amani et Jin luttent désormais ensemble pour libérer le désert du Miraji. Retenue au cœur du palais du sultan, la guerrière est déterminée à découvrir les secrets du tyran sanguinaire. Mais ce qu’elle apprend ébranle toutes ses convictions… Le sultan est-il le véritable traître ? Et surtout, que cache la mystérieuse disparition de Jin ?

Avis : On ne retrouve pas Amani et les autres où on les a laissé. En fait à vrai dire, quelques semaines (mois ?) sont passées, et Jin a abandonné Amani après que celle-ci se soit faites tiré dessus et ait failli mourir. Et puis quand ils se retrouvent enfin, quand ils vont enfin s’engueuler, se parler à cœur ouvert, Amani est trahie par la dernière personne qu’elle pensait qui la trahirait et se retrouve alors vendu au sultan et enfermé dans le harem.

Le début était un peu mou, j’ai eu plus de mal à rentrer dedans que le tome 1, mais petit à petit les choses se mettent en place, et ensuite il devient difficile de lâcher le roman. Je me demandais comment Amani allait s’en sortir, à qui elle pouvait ou non faire confiance, et est-ce que ses ennemis allaient ou non gagner. On retrouve d’anciens personnages, des qu’on aimait et qu’on aime plus et réciproquement, ou dont notre avis sur eux n’a pas changé. On rencontre le sultan, cet homme très charismatique qui va faire douter Amani. On rencontre aussi le sultim, qui lui est insupportable et qu’on a envie d’égorger dès qu’il apparaît. On croise les femmes du Harem, d’autres fils et filles du sultan, et on apprends à les aimer ou les détester.

Il y a une scène assez forte à propos d’un personnage, qui nous fait changer d’avis sur lui, et vraiment je ne pensais pas que je pourrais l’adorer et au final, je l’ai trouvé génial. Mais je vous laissez découvrir à quel point l’autrice sait nous faire aimer ou détester les personnages qu’elle crée.

J’ai eu quelques méfiances sur certaines parties de l’histoire, je me disais que si l’autrice n’allait pas dans une certaine direction, ça manquerait de cohérence, et du coup et bien je n’ai pas été tellement surprise par certaines révélations (alors que d’autres m’ont quand même laissé sur le cul).

Jin est absent les trois-quarts du roman, on suit surtout Amani et elle a des problèmes bien plus grave que se préoccuper du prince, mais en même temps elle pense quand même à lui. Leur histoire d’amour est assez mignonne je trouve, en tout cas elle ne me dérange pas. Après je suis pas non plus à fond dessus non plus.

Dans ce deuxième tome, on perd certains personnages et ça m’a brisé le cœur. Tout s’accélère vers la fin. On court avec les personnages, on espère avec eux.

C’était encore une fois super, les apparences peuvent être trompeuses, et la fin…

Je voudrais lire le tome trois tout de suite, mais je vais me retenir et faire durer.

Phrase post-itée :
« Je détestais le silence. J’y entendais davantage mes peurs. »

Mon avis sur :
Le tome 1

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Alcatraz tome 2 : Alcatraz contre les Ossements du Scribe, Brandon Sanderson

Mai 9, 2024

Attention, lire cet avis spoilera gravement le tome 1.

Résumé : Flanqué de sa cousine Australie (dont le Talent est de se réveiller avec une tête de déterrée), de son oncle Kazan (dont le pouvoir est de se perdre) et de l’indomptable Bastille, Alcatraz part à la recherche de son père qui aurait disparu dans la terrible Bibliothèque d’Alexandrie. Mais il ne fait pas bon s’y promener car les Conservateurs qui y travaillent n’attendent qu’une chose : s’emparer de l’âme des curieux qui veulent emprunter leurs livres…

Avis : Voilà trois mois qu’Alcatraz connait la vérité au sujet des Bibliothécaires, et du Chutland, et il va enfin découvrir le pays des Terres Libres : Nalhalla. Sauf que son grand-père a disparu, que sa cousine Australie vient lui sauver la mise, accompagnée de Bastille, la chevalière en charge de protection des Smedry. Sauf qu’on l’a déchu de son rôle et c’est sa mère Drauline (qui n’a rien de drôle) qui a récupéré le rôle. Et puis il y a aussi Kazan, surnommé Kaz, l’oncle d’Alcatraz. C’est avec toutes ces personnes, qu’Alcatraz décide de changer sa destination, pour se rendre à Alexandrie et visiter sa bibliothèque puisque son père et son grand-père s’y trouveraient. Poursuivie par un Bibliothécaire un peu spécial et dangereux, Alcazar va faire fasse à de nombreux pièges.

Comme pour le premier tome, Alcatraz s’emmêle dans son autobiographie, il essaye de nous piéger, nous répète à quel point il est mauvais et menteur, et finalement se comporte quand même comme un bon gars, un héros et un leader. Malgré tous ses doutes, toutes ses idées foireuses, il est attachant et il se montre gentil et encourageant, que ce soit avec sa cousine Australie ou même Bastille. Il a le talent pour foncer tête baissée dans le danger, mais ça ne lui enlève ni son côté attachant, ni son côté marrant.

Incroyable tout de même, la bibliothèque d’Alexandrie n’a pas été détruite, elle existe encore vraiment, même si les Bibliothécaires essayent de nous le cacher. Le seul problème c’est qu’il faut être prêt à perdre son âme pour pouvoir y lire ne serait-ce qu’un ouvrage. Ce qui est bien dommage parce que c’est vachement attirant disons-le.

Alcatraz aime nous faire mariner, il nous mets des indices sur ce qui se passera dans la suite de l’histoire et on a hâte de tourner les pages, mais aussi on a envie de découvrir les autres tomes. J’aime vraiment beaucoup cet autobiographie et je suis ravie de découvrir le véritable monde et tout ce que l’on nous cache.

Phrase post-itée :
« Tous les bibliothécaires ne sont pas d’infâmes fanatiques. Certains sont des morts vivants revanchards qui veulent dévorer votre âme.
Bien. Je suis content qu’on ait clarifié la chose. »

Mon avis sur :
Le tome 1

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Rebelle du désert tome 1, Alwyn Hamilton

Mai 9, 2024

Résumé : Amani veut quitter sa ville, Dustwalk, qui se trouve dans le désert du Miraji, pour découvrir le reste du monde.
Sa rencontre avec Jin, un jeune homme recherché pour trahison, leur permet de fuir la ville et de traverser le désert où vivent des monstres surnaturels. Bientôt, Amani découvre le véritable rôle de Jin dans la guerre contre le Sultan et son fils.
Cette guerre va les rattraper…

Avis : J’ai trop adoré ma lecture, dès les premières pages, je me suis retrouvée plongé dans le désert du Miraji, dans la ville de Dustwalk d’où Amani veut s’échapper. J’ai été attiré par le mystérieux Jin, je me suis prise au jeu de la magie.

Amani est un personnage fort, elle ne se laisse pas faire, elle essaye d’échapper à un destin cruel où son oncle veut l’épouser, et elle prête à tout pour pouvoir quitter cet endroit. Jin, lui, semble être poursuivit par l’armée du sultan et Amani va se retrouver à le protéger. Leurs choix vont les emmener loin de Dustwalk, et Amani va découvrir que le monde est vaste et pas tout à fait comme elle l’avait imaginé. Parfois ce n’est pas mieux ailleurs, surtout quand le pays est dirigé par un sultan cruel et égoïste.

Il se passe beaucoup de choses dans le roman, je n’avais pas vu venir certaines révélations, et je me suis laissée entraîner dans le désert aux côtés d’Amani et Jin. J’ai aimé le lien qui se tissait entre eux (même si au début c’est un peu rapide, ils apprennent à se connaître au fur et à mesure de leur voyage). On va découvrir des créatures magiques comme les Boraq (des chevaux de sables et de tempêtes) par exemple.

C’était vraiment super bien, j’ai envie de me jeter sur le tome deux, mais je vais alterner avec Alcatraz Smedry, pour faire durer. Un très bon premier tome dans tous les cas, avec des personnages attachants, des scènes d’action, des relations qui se nouent et des passages plus triste et plus dur, comme peut l’être le désert, ainsi qu’une romance qui se noue au fur et à mesure des pages et que j’ai trouvé mignonne.

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Alcatraz tome 1 : Alcatraz contre les infâmes Bibliothécaires, Brandon Sanderson

Mai 8, 2024

Résumé : Je m’appelle Alcatraz. J’ai treize ans, je suis orphelin et je ne suis pas un gentil. Laissez-moi vous dire une bonne chose : si un vieux bonhomme à la santé mentale douteuse débarque chez vous sous prétexte qu’il est votre grand-père et que vous devez l’accompagner dans une espèce de quête mystique… refusez sans hésiter. J’ai été obligé d’enfreindre cette règle ; c’était un cas de force majeure. Mais croyez-moi, c’est à ce moment-là que mon destin a basculé, direction sacrifices, dinosaures, magie noire et infâmes bibliothécaires.

Avis : Vous croyez connaître vraiment le monde dans lequel on vit ? Et bien accrochez-vous à vos baskets car tout ceci n’est qu’un mensonge, et Alcatraz va l’apprendre à ses dépens le lendemain de son anniversaire quand son grand-père apparaît dans sa vie. Le monde du Chutland est contrôlé par les Bibliothécaires, tout n’est que mensonge, ils veulent garder secret toute la magie qui existe au sein de ce monde. Par chance Alcatraz, au travers de ce livre classé en Fantasy, va nous remettre dans le droit chemin.

J’ai adoré ce premier tome, j’ai aimé l’idée, j’ai aimé la façon dont c’était écrit. L’ironie et les sarcasmes d’Alcatraz, sa façon de narrer son histoire. On a envie d’y croire. En tout cas une chose est sûre, la famille Smedry semble du genre à foncer droit dans les ennuies. Et même si Bastille, leur garde du corps (une jeune fille de treize ans comme Alcatraz) essaie de les en empêcher, ils y vont quand même. Même Alcatraz qui pourtant au début peine à comprendre ce qu’il se passe, fonce un peu dans le tas. Cela mène à des dialogues marrants, des remises en questions qui paraissent illogiques (les escaliers mieux que l’ascenseur ?), et des scènes d’action.

On n’a pas le temps de s’ennuyer au cours de la lecture, en effet les chapitres sont rythmés et même si Alcatraz aime nous rappeler qu’il est l’auteur et qu’il s’amuse bien à nous faire languir, j’étais à fond dedans, et ses coupures me faisaient sourires. J’avais envie de voir comment tout ce petit monde allait s’en sortir, comment Alcatraz allait se servir de son Talent et d’ailleurs à quoi pouvaient bien servir ces Talents qui paraissaient ne pas en être.

C’était original et drôle, prenant, on ne s’ennuie pas et les pages se tournent toute seule. Ca donne envie de s’échapper du Chutland. En bref, j’ai bien ris, j’ai eu parfois peur, et j’étais bien prise dans l’histoire. Je serai ravie de lire le tome deux.

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Bleu cauchemar, Laurie Faria Stolarz

Mai 6, 2024

Résumé : Ce n’est pas la plus belle fille du lycée. Ni la plus populaire. Pourtant, elle est unique : elle a le don de prémonition. Ca commence avec des rêves. Il y a des lys blancs, la fleur des ténèbres. Quelqu’un la traque dans les bois. Elle ignore qui et ne sait pas comment lui échapper. Puis c’est le matin. La vie de Lucy reprend son cours normal. Et ça recommence. Toutes les nuits. Mais ce n’est que le début. Car elle sait que bientôt, très bientôt ses cauchemars vont devenir réels.

Avis : Lucy fait des cauchemars glauques et qui la font pisser au lit. Elle a peur et ne sait pas quoi faire. Surtout que ceux-ci semblent concerner sa colloc et meilleure amie Drea. Lucy essaye de fuir mais bientôt elle devra se rendre à l’évidence, ces cauchemars signifient quelque chose.

C’était une histoire sympathique. Lucy utilise la magie pour s’aider, mais comme je n’y connais rien, je la voyais juste utiliser des trucs comme de l’encens, des bougies, des phrases, sans savoir pour quelle raison la coriandre (par exemple) aurait un effet ou pas sur ce qu’elle désire savoir. C’est une personne attachante, qui ferait tout pour ses ami.es, même ignorer ses propres sentiments. En revanche j’ai eu plus de mal avec Drea que j’ai trouvé manipulatrice et avec Amber leur autre amie, que j’ai trouvé un peu trop sans gêne. Pour les garçons, ils ont peu de personnalité. On sait que Chad est beau, que Donnovan est amoureux de Drea, et que PJ veut se rabibocher avec Amber.

L’histoire est un peu une enquête sur ce qui va arriver à Drea si elles ne se dépêchent pas de trouver qui lui envoie des messages glauques. Ca se lit vite, c’était prenant et on se laisse emporter par l’histoire, néanmoins ça reste assez lisse. Quand à la romance, elle ne repose que sur deux bases « elle est belle, il est beau », donc ça casse pas trois pattes à un colibri.

En bref, j’ai bien aimé ma lecture, mais je ne pense pas enchaîner avec le tome 2 qui a l’air d’avoir la même construction que le premier.

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Le livre de la nuit, Holly Black

Mai 5, 2024

Résumé : Charlie Hall est une escroc de bas étage. Elle n’a jamais trouvé une serrure qu’elle ne pouvait crocheter, un livre qu’elle ne pouvait voler ou une mauvaise décision à ne pas prendre. Elle a passé la moitié de sa vie à travailler pour des crépusculiens, des magiciens qui manipulent les ombres afin d’espionner ou même tuer des gens.
Les crépusculiens gardent leurs secrets avec avidité et pour faire fructifier leur réseau clandestin, ils ont besoin de Charlie.
Maintenant barmaid, la jeune femme essaie de s’éloigner de ses erreurs passées. Mais sortir de cet univers n’est pas si facile, sans compter que sa sœur a désespérément besoin de magie, et que son petit ami – sans ombre et peut-être sans âme – semble lui cacher des choses.
Lorsqu’une figure de son passé refait surface, Charlie replonge dans un tourbillon de meurtres et de mensonges. Déterminée a survivre, elle va devoir affronter de nombreux adversaires qui essaient de s’emparer d’un secret au pouvoir terrifiant. C’est alors que Charlie se lance à la recherche du Livre de la Nuit…

Avis : Charlie est une escroc, une voleuse, une catastrophe ambulante. Pourtant elle essaye de prendre le droit chemin, de changer, et elle y arrive un peu. Pour Vince son petit ami et Posey sa petite sœur avec qui elle vit. Mais bien entendu, les ennuies vont la trouver et elle va devoir replonger dans ses mauvaises habitudes.

C’était si bien. J’adore les histoires d’escroqueries, et j’ai été servi. J’ai aimé apprendre le passé de Charlie, tout en voyant comment elle se débattait avec son présent. C’était une personne très attachante, même si des fois tête brûlée. Elle est maligne mais pense porter la poisse. C’est pour ça qu’elle s’est « rangée » mais au final, chasser le naturel, il revient au galop. Sa petite sœur Posey, elle, ne rêve que d’une chose voir son ombre s’éveiller et enfin faire partie de ce monde magique où les ombres sont vivantes. Elle m’a un peu agacé mais sa relation avec Charlie était chouette. Quand à Vince, je me suis attachée à lui à travers Charlie, on sent bien qu’elle l’aime.

Tout va petit à petit dégringoler dans la vie de Charlie et elle va se retrouver confrontée à son passé, va devoir enquêter, chercher comment s’en sortir. J’ai adoré son caractère, ses talents d’escroc et de voleuse, et même sa sensibilité. Elle est douée, elle est intelligente, et ses ennemis vont la sous estimé.

Les révélations sont ouf, j’ai rien vu venir. J’avais bien des suppositions mais je me plantais de bout en bout, et ça fait plaisir. J’ai adhéré à l’histoire d’amour également. Le livre était bien écrit, prenant, une fois plongée dedans il devenait très difficile à lâcher. Je l’ai vraiment bouffé.

Et puis cette fin. Mon dieu, c’était si sadique.

En bref, un très bon livre, une lecture que j’ai adoré, j’étais prise dans l’histoire, dans les révélations, dans tout ce qu’il se passait.

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Mère et fille, Charles Palliser

Mai 3, 2024

Résumé : Richard, jeune étudiant de dix-sept ans, est radié de l’université de Cambridge pour des raisons difficiles à avouer. C’est donc dans la demeure familiale qu’il décide de passer les fêtes de Noël, même s’il est loin d’être accueilli comme le fils prodigue. Sa mère et sa sœur n’ont qu’une seule envie, le voir disparaître. Une ambiance malsaine règne dans la maison, accentuée par le mystère qui entoure la mort du père survenue quelques mois auparavant. A cette atmosphère lugubre viennent s’ajouter des meurtres d’animaux et des lettres anonymes obscènes qui créent un climat de suspicion dans le village. Avec beaucoup de naïveté, Richard commence à mener une enquête et à consigner tous les événements dans son journal, sans se rendre compte qu’il attise les passions et que l’étau se resserre inexorablement autour de lui.

Avis : Richard rentre chez lui après avoir été radié de Cambridge, et autant dire que l’accueil qu’il reçoit n’est pas des plus chaleureux. Immédiatement, sa mère et sa sœur Euphémia veulent se débarrasser de lui et n’ont qu’une envie : qu’il reparte. Richard va pourtant rester, lui et ses secrets, sans savoir qu’il n’est pas le seul du village à cacher des trucs, loin de là.

L’ambiance du livre devient de plus en plus pesante au fur et à mesure des pages, glauques aussi. Le village et ses histoires, ses commères, les vexations stupides des gens, les petits groupes qui se forment plein de mesquineries. Richard va s’y perdre. Mais comme Richard n’est pas un personnage attachant, je me fichais qu’il soit bien ou mal vu. Ce jeune homme ne pense qu’à baiser, se disant amoureux d’une puis d’une autre, jouant avec les filles comme des objets, les croyant éprise de lui alors que non. Devenait méchant quand il se rendait compte que ce n’était pas le cas, comme si c’était elles qui l’avaient trompé. Il décrit dans son journal ses fantasmes et je m’en serais bien passé, vraiment.

Donc le personnage est insupportable et en plus assez stupide, il s’embourbe lui-même dans les histoires, et ne voit pas venir ce qui est en train de se passer. Moi je l’ai senti, quelque chose n’allait pas, que ce soit chez les villageois ou bien la famille de Richard. Il y avait des secrets, des trucs glauques, comme la mort mystérieuse du père de Richard. Le livre est assez sombre, il parle de sujet difficile, notamment le viol et l’inceste. Et c’est fait de façon abject car Richard (mais pas que lui) est un personnage abject. Et que l’histoire est racontée à une époque où l’on condamnait plus facilement les victimes que les coupables (même si je dois dire que cela arrive encore de nos jours malheureusement).

J’avoue avoir eu un petit coup de mou à un moment du livre, on voit bien que quelque chose ne tourne pas rond mais c’était fatigant de voir Richard faire n’importe quoi et « tomber amoureux » de toutes les femmes qui l’entourent. (Et avoir le culot de traiter de débauchée les femmes qui feraient pareil). La fin est bien, sombre comme le reste de l’histoire, et assez ironique.

En bref, c’était une bonne lecture si on aime les atmosphères glauque et noire. J’ai détesté les personnages, mais l’histoire m’a plu, et j’étais curieuse de voir comment tout allait se terminer.

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Florida, Olivier Bourdeaut

Mai 2, 2024

Résumé : Enfant, Elizabeth est une mini-miss exploitée par sa mère. Au fil des concours, la fillette ressent de plus en plus de rancœur envers ses parents. Comprenant qu’il lui faut maîtriser son corps si elle veut être maître de son destin, la jeune femme entame sa transformation physique tout en préparant sa vengeance.

Avis : Elizabeth est une enfant tout ce qu’il y a de plus banal, jusqu’à ses sept ans où sa mère se met en tête de faire d’elle une mini-miss. Ce qui s’annonce comme un jeu au début devient vite un enfer pour Elizabeth. Et elle est bien décidée à se venger.

J’ai beaucoup aimé l’écriture, le style incisif, la haine, la colère et la tristesse qui se dégagent d’Elizabeth qui nous raconte son histoire. Elle a de l’humour noir, elle est sarcastique, elle est brutale et elle bouscule. Elle exprime ses sentiments à vif. Les chapitres sont courts et rythme l’histoire. Les concours de mini-miss détruise Elizabeth, son corps et son esprit. Sa vie même. Et alors qu’un jour les choses s’améliorent, un événement va tout changer et Elizabeth va replonger. Elle s’auto-détruit, elle se fait du mal, tout ça parce qu’elle hait ses parents. Sa mère qui la maltraité, son père qui a laissé faire.

J’ai aimé Elizabeth mais j’aurais voulu qu’elle vive sa vie loin de ses idées de vengeance, qu’elle sorte la tête de l’eau. Elle n’est pas complètement seule d’ailleurs, elle va se faire des amis, des connaissances. On va parfois essayer de l’aider, parfois la couler. Elle peut se montrer désagréable, même horrible et pourtant elle reste touchante dans sa détresse.

Ce n’est pas une histoire facile, y a des passages plutôt glauques. Il y a une sorte d’escalade et on attend la chute, car on sait bien, on sent bien, que cette chute est imminente. La fin m’a complètement retourné.

Phrases post-itées :
« J’étais un étrange paradoxe : celle dont on parlait le plus mais celle à qui on ne s’adressait jamais. »

« Et je vous assure, il faut une sacrée force de caractère pour passer autant de temps avec quelqu’un qu’on méprise tant. »

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Le problème à trois corps, Liu Cixin

Mai 1, 2024

Résumé : En pleine Révolution culturelle, le pouvoir chinois construit la base militaire secrète de Côte Rouge, destinée à développer une arme de grand calibre. Ye Wenjie, une jeune astrophysicienne en cours de “rééducation”, intègre l’équipe de recherche. Dans ce lieu isolé où elle croit devoir passer le restant de sa vie, elle est amenée à travailler sur un système de télétransmissions dirigé vers l’espace et découvre peu à peu la véritable mission de Côte Rouge…

Avis : J’étais hyper intriguée par cette histoire, je n’ai pas regardé la série mais les bandes annonces me donnaient envie de découvrir l’histoire, j’ai donc décidé de tenter le livre. Ceci dit e ne suis pas fan de ce genre de SF donc ça a joué sur mon avis.

Je suis nulle en physique et je connais très peu l’histoire de la Chine, et ce livre va mêler les deux. En pleine Révolution culturelle, Ye Wenjie va devoir faire face à des choix terribles, qui vont l’écœurer de la société humaine. Trente huit ans plus tard, Wang Miao va être témoin d’un truc étrange, un compte à rebours qui apparaît sur ses photos, puis carrément sur sa rétine. Dans le même temps, on apprend le suicide de scientifiques et Wang Miao va se retrouver mêlé à l’affaire.

J’ai bien aimé l’histoire en elle-même, j’étais curieuse, c’était intrigant. J’ai pas tout compris, je l’admets, mais j’arrivais quand même à faire les liaisons avec ce qu’il se passait. C’est une lecture qui manque un peu d’empathie j’ai trouvé, il y a peu d’émotion, ou on ne les ressens que peu. C’était très froid, très clinique par moment, on farfouillait la physique, mais pas les sentiments des gens (ou très peu).

C’était une bonne lecture mais pas très digeste. Néanmoins j’ai été contente de la faire et de sortir de ma zone de confort. Je ne lirai pas la suite par contre.

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La trilogie des gemmes tome 3 : Vert Emeraude, Kerstin Gier

avril 27, 2024

Attention lire cet avis spoile les deux premiers tomes.

Résumé : Gwendolyn a-t-elle jamais été une lycéenne comme les autres ? Pour son premier vrai chagrin d’amour, en tout cas, elle aimerait bien faire comme toutes ses copines : pleurer des heures au téléphone et se gaver de chocolats. Mais pas question, les Veilleurs du temps ont besoin d’elle. Pire, c’est avec Gideon lui-même, celui qui lui a brisé le cœur, qu’elle doit repartir en plein… XVIIIe siècle, affronter un drôle de comte, prétendument immortel. Plus question de pleurer, il faut agir !

Avis : Encore une fois on retrouve les personnages où on les a laissé. Gwendolyn est amoureuse de Gideon mais a appris qu’elle s’était faites manipuler par lui et donc elle est malheureuse. Le début est un peu remplit de pleurnicheries, Gwen passe du rire aux larmes, et en oublie un peu sa mission. Mais quand elle a un peu la tête sur les épaules elle mène son enquête de son côté pour mieux comprendre ce qu’il se passe avec les voyageurs dans le temps, et ce qu’il va arriver si les douze donnent leur sang au chronographe.

Bon j’avais deviné pas mal de choses de l’intrigue. N’empêche que malgré ça, j’ai encore une fois été happée par l’histoire. Je ne sais pas, je trouvais ça intrigant, entraînant, et on a envie de savoir comment les méchants vont se faire avoir. Si Gideon m’a énervé au début du livre, quand on comprend ses raisons je l’ai trouvé de nouveau attachant. Bon, oui, la romance est nunuche mais ils sont mignons quand même. J’ai encore une fois beaucoup aimé Leslie la meilleure amie de Gwen, ainsi que Xemerius le démon esprit qui la suit partout en faisant des commentaires hyper marrants. La famille de Gwen, notamment Caroline, Nick et sa mère sont adorables. Le domestique aussi rentre dans le coup et aide Gwen et ses magouilles. J’ai en revanche détesté Charlotte et ses manigances, oui elle souffre, mais sa façon d’être est vraiment rageante.

J’ai été entrainé par ce troisième tome, sans voir les pages passer, j’ai eu peur des décisions que prennent les personnages, je me suis inquiétée pour eux et en même temps je jubilais quand ils se sortaient des pires situations.

Quelques bémols sur certaines maladresses, quelques trucs misogynes, mais je suis passée au dessus pour profiter au mieux du reste, de l’histoire, des rebondissements et des révélations (même si j’en avais deviné la plupart). La toute fin m’a apporté un grand sourire, je ne l’avais pas vu venir celle-là et j’ai trouvé ça beau et touchant.

En bref, même s’il y a des défauts, un côté nunuche, c’était une bonne lecture et j’ai bien aimé cette trilogie que j’ai bouffé.

Mon avis sur :
Le tome 1
Le tome 2